Résumé: "Une Fille facile" délaisse les sentiers du polar pour s'aventurer franchement dans les ombres sans joie du roman noir pur jus.

Un artiste raté et solitaire, une alcoolique volage et paumée, il n'en faut pas plus pour former un couple de Bonnie & Clyde de la misère humaine dont le quotidien est surtout marqué par les bouteilles d'alcool qui se vident au gré des désillusions répétées et marquées au fer rouge de l'absence total de tout espoir.

Le lecteur est partagé entre effroi et compassion tant la noirceur du roman prend à la gorge mais l'impression finale est très mitigée, tant l'ultime gimmick relève de la démonstration politicienne et idéologique.

"Tout ça pour ça" se dit finalement le lecteur, avec la vague impression de s'être fait rouler dans la farine...C'est d'autant plus dommage que ce roman recèle de vrais moments d'humanité...