Laboratoire de catastrophe générale
Maurice G. Dantec  
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Maison d'édition:Gallimard
Genre:Littérature
Pages:756
ASIN:207076267X
ISBN:9782070762675
Dewey:848'.914
Format:Paperback
Date de parution:2001-10-25
Dimensions:1.97 x 8.03 x 5.59 in
Date de l'ajout:2010-08-29
Prix:CDN$ 42.50
Résumé: En trois romans; "La Sirène rouge", "Les Racines du mal", "Babylon Babies", Maurice G. Dantec, apôtre du neuropolar, nouveau Messie psycho-décadent, est devenu un mythe vivant. En un essai, son journal polémique : "Le Théâtre des opérations", il a été conspué, agoni d'injures, mis au ban de la noble société des gens de lettres. Pas perturbé pour autant, Dantec, dont on attend avidement la sortie du quatrième roman clôturant les trois premiers opus livre ici la version 2001 de son désormais célèbre "Journal métaphysique et polémique". Les amateurs de l'imbrication SF de philosophie et de techno-sciences y trouveront quelques pistes supplémentaires sur la genèse du roman à venir, "Liber Mundi", les autres pourront s'y délecter des traits ultra-acérés que décoche sans ciller l'auteur, exilé depuis 1998 au Canada et jugeant depuis cette base outre-atlantique l'histoire et la culture mondiales.
Tout y passe : le moins bon comme le pire , la politique politicienne des fantoches de L'ONU et de l'Europe, la philosophie frelatée, la musique appauvrie, la littérature trahie. Ce "journal", tout sauf intime, se décline comme une déclaration de "guerre totale" envers les nihilistes ambiants et les médiocrités à la petite semaine. Radioscopie en direct des pulsations d'une époque ayant perdu les pédales où l'homme agonise lentement sous le poids d'une nannoscience omnipotente, cet essai est encore plus provocateur que le précédent, signe évident que Dantec n'a pas fini de faire entendre sa voix. Entre poésie apocalyptique, aphorismes sanglants et bilan thérapeutique continué, le "Laboratoire de catastrophe générale" donne à voir, comme au travers de rayons X(-files ?) le processus d'une écriture acharnée, qui colle aux basque du réalisme et lacère à tout-va le grand mou indifférencié de la vie ordinaire afin d'en exposer la chair avariée par la grâce de néologismes et mots-scapels étincelants. On en ressort broyés de lucidité mais aussi résolument orientés vers cette ligne d'horizon, anticipée et décryptée, où aura lieu l'ultime combat. "--Frédéric Grolleau"