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diversité et cohésion sociale

Un article qui fait beaucoup jaser, notamment dans Le Devoir (par Antoine Robitaille). Robert Putnam récidive. Avec Bowling Alone, un article qui fit grand bruit en 1995 (dans la foulée des recherches réalisées en Italie de 1970 à 1990 dont il rendait compte dans Making Democracy Work, Civic Tradition in Modern Italy) et conduisit à la publication d’un livre éponyme, Putnam s’inquiétait de la baisse de participation civique. J’avais pour ma part préféré son livre sur l’Italie qui, à une époque où on n’en avait que pour le développement économique, la formation de la main d’oeuvre… mettait en valeur les traditions civiques et culturelles sans lesquelles il n’y a pas de développement économique possible. En tout cas pas du durable. C’est sans doute à cause de ce contexte que son (ou plutôt sa version du) concept de capital social devint si populaire : ça nous donnait enfin un moyen de répondre au tout à l’économie, en utilisant ses mots : le capital social.

Aujourd’hui son article E Pluribus Unum : Diversity and Community in the Twenty-first Century,  arrive aussi à point nommé, alors que la diversité culturelle est remise en question, de façon parfois maladroite (Hérouxville) mais de plus en plus ouvertement. Un article de 38 pages. Je vais le lire, j’y reviendrai.


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