ATTENTION : ceci est le compte-rendu d’un « entretien » avec ChatGPT à partir de la question en titre. Aussi lorsque le « je » est utilisé, ce n’est pas moi (GB) qui parle, mais bien la machine !
Document réalisé en appui au billet du 19 octobre: CLSC et développement des communautés
La question de la « place du soutien au développement des communautés » dans la dernière politique de santé publique du Québec nécessite d’abord de préciser quel document on entend par «dernière Politique de santé publique». Le Québec dispose notamment du Programme national de santé publique 2015‑2025 (PNSP) et d’une série de documents stratégiques complémentaires (politique de prévention, stratégie d’action intersectorielle, etc.).
Voici un résumé de ce que j’ai pu repérer concernant le soutien au développement des communautés, et la façon dont celui-ci est intégré dans les politiques / stratégies récentes :
1. Positionnement général
- Le PNSP 2015-2025 reconnaît l’importance d’agir sur les déterminants sociaux de la santé, ce qui inclut des approches communautaires et territoriales.
- Le document de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) « La santé des communautés : perspectives… » (2002) souligne que le « soutien (empowerment) des capacités de décision et d’action des communautés en faveur de la santé constitue un élément critique dans la promotion de la santé ».
- Dans plusieurs textes d’orientation, on observe que le « développement des communautés » est décrit comme un levier de réduction des inégalités sociales de santé, via : participation citoyenne, concertation intersectorielle, autonomisation collective.
2. « Soutien au développement des communautés » : ce que cela signifie
Dans le contexte québécois, «soutien au développement des communautés» recouvre notamment :
- Le renforcement des capacités locales (individuelles, collectives) à agir sur leur santé et leurs conditions de vie.
- La mobilisation, la participation citoyenne, la concertation des acteurs locaux et intersectoriels (municipalités, organismes communautaires, etc.).
- L’aménagement de milieux favorables à la santé (quartiers, villages, etc.).
- L’intégration d’actions sur les déterminants sociaux, économiques, environnementaux – pas uniquement des interventions individuelles.
3. Présence dans les politiques récentes et implications
Voici les éléments saillants :
- Dans la « Politique gouvernementale de prévention en santé » (2016) et documents associés, on voit des cibles liées aux communautés et aux milieux : par exemple, «90 % des municipalités de 1 000 habitants et plus adoptent des mesures afin d’aménager des communautés favorables à la sécurité…»
- Le plan d’action interministériel 2022-2025 mentionne explicitement comme orientation : «l’aménagement de communautés et de territoires sains et sécuritaires».
- La «Stratégie ministérielle de soutien à l’action intersectorielle favorable à la santé» (associée au PNSP) indique que le MSSS vise à favoriser : mobiliser acteurs gouvernementaux et collectivité, collaborer avec recherche/expertise, informer la population.
Donc, le soutien au développement des communautés est bien intégré : ce n’est plus un «nice to have», mais un volet explicite des orientations (aménagement, participation, mobilisation, déterminants).
4. Quelques limites ou défis repérés
- Même si le cadre politique parle de soutien, la traduction opérationnelle reste variable selon les territoires. Par exemple, dans certains CSSS, le soutien aux organismes communautaires pour le développement des communautés est jugé «non encore pleinement intégré».
- Le concept reste parfois flou ou mal articulé avec les autres volets : programmation« classique » de santé publique vs approches de développement communautaire.
- Le financement, les ressources humaines, la gouvernance locale peuvent rester des défis pour rendre ce soutien concret et effectif.
5. En résumé
La place du soutien au développement des communautés dans la politique de santé publique au Québec est la suivante :
- Il est explicitement reconnu comme un levier important pour la santé publique, notamment via les déterminants sociaux, l’aménagement de milieux et la participation communautaire.
- Il fait partie des orientations stratégiques (mobilisation des acteurs, milieux favorables, collectivités, intersectorialité).
- Il est associé à des cibles concrètes (municipalités, milieux) et à des stratégies d’accompagnement (recherche, appui, concertation).
- Toutefois, sa mise en œuvre demeure un défi, en particulier à l’échelle locale, pour assurer que ce soutien soit pleinement opérationnel et que la «communauté» ne reste pas un simple concept, mais un acteur réel.
Si vous le souhaitez, je peux examiner le texte complet du PNSP 2015-2025 (ou de la politique la plus récente en santé publique au Québec) et extraire tous les passages relatifs au «soutien au développement des communautés», avec une analyse par domaine (ex : participation, aménagement, organismes communautaires, financement). Voulez-vous que je fasse cela ?
Parfait — j’ai parcouru et extrait les passages pertinents du Programme national de santé publique (PNSP) 2015–2025 et des documents de politique connexes (Politique gouvernementale de prévention en santé 2016, Plan d’action interministériel 2022–2025) ainsi que des rapports de l’INSPQ1Évaluation de la mise en œuvre du Programme national de santé publique 2015-2025, Rapport d’analyse sur le déploiement du Programme national de santé publique -2014 qui analysent la mise en œuvre. Ci-dessous : (1) citations courtes et ciblées tirées des textes, (2) synthèse et analyse organisée par domaine (participation, aménagement/milieux, organismes communautaires, financement/ressources), et (3) références pour chaque affirmation.
Extraits courts (citations ≤ 25 mots)
- « Le Programme vise aussi à renforcer les capacités des personnes et des communautés à prendre soin de leur santé. »
- « Par son approche collaborative et son ancrage sur le terrain, [la santé publique] soutient la participation des citoyens… »
- Schéma — cercle “SOUTIEN” : « Expertise-conseil; Partage de connaissances; Formations; Production et diffusion d’outils. » (schéma des types de services).
- Politique 2016 : « L’aménagement de communautés et de territoires sains et sécuritaires. » (orientation stratégique).
- Plan d’action interministériel 2022-2025 : mentions explicites d’outillage, formation et financement pour soutenir des actions locales et milieux.
Analyse par domaine
1) Participation citoyenne / renforcement du pouvoir d’agir
Ce que disent les textes
- Le PNSP place la participation et le renforcement de la capacité locale au cœur de la mission : il parle explicitement de renforcer les capacités des personnes et des communautés et de soutenir la participation des citoyens via des actions ancrées sur le terrain.
Interprétation
- La politique reconnaît que la santé publique doit faire ensemble avec les communautés (approche collaborative), pas seulement pour elles. Concrètement cela justifie des activités : facilitation de concertations, formation d’acteurs locaux, accompagnement méthodologique.
Implication pratique
- Les directions de santé publique sont mandatées pour mobiliser, outiller et soutenir la participation citoyenne; la mise en œuvre dépend toutefois des capacités locales et des priorités régionales. (voir évaluation INSPQ).
2) Aménagement des milieux et interventions territoriales
Ce que disent les textes
- La Politique de prévention 2016 met explicitement l’aménagement de communautés et de territoires sains et sécuritaires comme cible stratégique. Le PNSP insiste aussi sur l’action sur les déterminants et sur la création d’environnements favorables.
Interprétation
- Le PNSP articule interventions individuelles et actions sur le territoire (plans, projets d’aménagement, politiques locales). L’aménagement favorable à la santé est considéré comme moyen clé pour réduire les inégalités.
Implication pratique
- Attendez-vous à ce que la santé publique promeuve des initiatives intersectorielles (municipalités, urbanisme, transport, éducation) — et à des cibles liées à l’adoption de mesures par les municipalités (ex. dans le plan d’action lié à la politique).
3) Rôle et soutien aux organismes communautaires
Ce que disent les textes
- Le PNSP présente les services de santé publique comme incluant services directs à une communauté et services en soutien (expertise, formation, diffusion d’outils) aux autres acteurs — dont les organismes communautaires. Le schéma “SOUTIEN” liste explicitement expertise-conseil, partage de connaissances et formation.
Interprétation
- Le PNSP ne se contente pas d’énoncer la nécessité d’un travail communautaire : il définit un rôle opérationnel pour la santé publique en appui (outils, formation, accompagnement), ce qui cadre un soutien institutionnel aux organismes du milieu.
Limites observées
- Les rapports d’évaluation (INSPQ) relèvent que la traduction opérationnelle (soutien concret et continu aux organismes) varie fortement selon les régions — les ressources, la gouvernance et la priorisation locale font la différence.
4) Financement, ressources et mise en œuvre
Ce que disent les textes
- Le PNSP et la Politique de prévention accompagnante prévoient outils et plans d’action pour l’opérationnalisation (stratégies de mise en œuvre, formation, guides). Le Plan d’action interministériel 2022–2025 comporte des mesures ciblées (formation/outillage, projets pilotes) visant à soutenir l’action locale.
Interprétation et limites
- La politique donne le cadre et identifie le type de soutien attendu (expertise, outils, formations), et le plan d’action précise certaines mesures. Mais les documents n’énoncent pas, dans le PNSP lui-même, un montant budgétaire national unique pour « financement du développement communautaire » : le soutien financier se décline souvent par programmes, appels de projets, ou lignes budgétaires sectorielles à l’échelle ministérielle ou régionale. Les rapports (INSPQ) notent que le financement et l’intégration opérationnelle restent des enjeux pour la réalisation uniforme du soutien.
Conclusion synthétique (en une phrase)
Le PNSP 2015–2025 et la Politique gouvernementale de prévention 2016 inscrivent clairement le soutien au développement des communautés comme un volet central (renforcement des capacités, participation, aménagement de milieux, accompagnement des acteurs), mais la mise en œuvre concrète — notamment en matière de financement stable et d’appui continu aux organismes communautaires — varie selon les territoires et reste un défi identifié par l’INSPQ.
Documents que j’ai consultés et extraits (principaux)
- Programme national de santé publique 2015–2025 (PDF — PNSP).
- Politique gouvernementale de prévention en santé (2016).
- Plan d’action interministériel 2022–2025 (PIA, déclinaison de la Politique).
- Évaluation de la mise en œuvre du PNSP (INSPQ).
- Documents d’appui/analyses (INSPQ / DRSP Montréal) sur pouvoir d’agir communautaire et santé des communautés.
Comparaison entre ce que le PNSP promet et ce que l’INSPQ a constaté
Voici une comparaison structurée entre ce que le Programme national de santé publique 2015‑2025 (PNSP) promettait (les « promesses ») et ce que les études et évaluations (notamment de Institut national de santé publique du Québec — INSPQ) montrent comme état de la mise en œuvre (les « constats »). Cela permet de voir les écarts, les défis, et où les choses avancent bien.
Promesses du PNSP et documents afférents
Voici un résumé des engagements clés (promesses) du PNSP et de ses stratégies de mise en œuvre :
| Domaine | Promesse / engagement issu du PNSP ou de la stratégie de mise en œuvre |
| Gouvernance & mobilisation | Le document «Stratégie de mise en œuvre» identifie comme orientation : «la mobilisation des acteurs disposant de leviers pour améliorer la santé de la population et réduire les inégalités sociales de santé». |
| Intervention sur les déterminants / milieux | Le PNSP vise à «agir de façon efficace sur les déterminants de la santé» et à avoir une offre de services «adaptée aux besoins spécifiques et aux réalités de tous les territoires». |
| Soutien / accompagnement aux acteurs | Le PNSP mentionne que l’offre de services inclut des «activités de soutien et de collaboration». Et le portail décrit «soutien à la mise en œuvre» par le MSSS : recherche, développement des compétences, action intersectorielle. |
| Réduction des inégalités sociales de santé | Le finalité affichée : «contribuer à … réduire les inégalités sociales de santé (ISS)». |
| Adaptation locale / territoriale | Le PNSP insiste sur une offre de services «adaptée aux besoins spécifiques et aux réalités de tous les territoires du Québec». |
Constats de la mise en œuvre (via INSPQ et autres)
Voici ce que les évaluations montrent :
| Domaine | Constats / observations relevés |
| Gouvernance & mobilisation | L’évaluation «Évaluation de la mise en œuvre du PNSP 2015-2025» par l’INSPQ note que la réorganisation du réseau (ex. abolition des agences régionales) et la réduction de 30 % des budgets régionaux de santé publique ont complexifié la mise en œuvre. Elle indique que les nouvelles structures de gouvernance ont eu un «effet» sur l’implantation des services. |
| Intervention sur les déterminants / milieux | Le rapport «Rapport d’analyse sur le déploiement du PNSP» souligne que si le PNSP a permis une bonne structuration du champ de santé publique, «l’appropriation du PNSP demeure encore fragile, surtout au palier local». Autrement dit, l’action locale sur les déterminants est moins avancée que souhaitée. |
| Soutien aux acteurs / organismes communautaires | Les documents font état du rôle de soutien prévu, mais les évaluations observent que «la capacité professionnelle et organisationnelle aux différents paliers», notamment pour les acteurs de terrain, reste un défi majeur. |
| Réduction des inégalités sociales de santé | Bien que l’intention soit forte, les évaluations soulignent qu’il est difficile d’identifier des effets concrets et uniformes de réduction des inégalités à ce stade ; l’appropriation locale varie. (Voir l’INSPQ) |
| Adaptation locale / territoriale | Le rapport indique que même si une offre commune est définie, «la déclinaison opérationnelle à travers des cibles et objectifs» reste une faiblesse : manque de simplicité dans la traduction opérationnelle, de priorisation locale claire. |
Points d’écart majeurs entre promesses et constats
Voici les écarts spécifiques qui ressortent :
- Capacité locale et ressources
- Promesse : l’offre adaptée aux territoires, action locale forte.
- Constat : la capacité des organisations locales (ressources humaines, compétences, budgets) reste variable et souvent insuffisante.
⇒ Écart : la promesse d’«adaptation locale» peine à se traduire uniformément en action.
- Clarté et opérationnalisation des objectifs
- Promesse : approche structurée, mobilisation, cibles.
- Constat : manque de clarté des cibles, stratégies, actions opérationnelles pour les acteurs de terrain. Le rapport souligne «difficulté … de formuler les cibles, les stratégies et les actions en termes suffisamment clairs et opérationnels».
⇒ Écart : le passage de la stratégie au terrain est freiné par un manque d’appropriation opérationnelle.
- Gouvernance et continuité
- Promesse : consolidation des mécanismes de gouvernance.
- Constat : la réorganisation (fusion des agences, réduction des budgets) a eu un effet perturbateur sur les services de santé publique.
⇒ Écart : la gouvernance souhaitée stable et efficace se heurte à des transformations structurelles.
- Action sur les déterminants et inégalités
- Promesse : agir efficacement sur les déterminants, réduire les inégalités.
- Constat : bien que la politique ait légitimé cette orientation, l’implantation systématique, particulièrement pour l’intersectorialité ou les milieux défavorisés, reste insuffisante.
⇒ Écart : la transformation des déterminants sociaux est un chantier encore largement à consolider.
- Soutien aux acteurs communautaires/intersectoriels
- Promesse : offrir des services de soutien (formation, outillage, etc.) à tous les acteurs.
- Constat : le soutien existe mais il varie grandement selon les régions et n’est pas toujours bien intégré dans les pratiques partenariales.
⇒ Écart : disparité dans le soutien concret aux acteurs du terrain.
Où les promesses sont-elles mieux respectées ?
Malgré les écarts, certaines avancées méritent d’être soulignées :
- Le PNSP a contribué à structurer l’offre de services de santé publique et à clarifier les grandes orientations (surveillance, promotion, déterminants) au niveau provincial.
- Une logique de mobilisation des acteurs et d’intersectorialité est bien inscrite dans les textes (même si elle reste incomplètement déployée).
- Le volet «soutien à la mise en œuvre» (recherche, développement des compétences, etc.) est formalisé et disponible, ce qui constitue un atout pour le déploiement.
Suggestions pour améliorer la mise en œuvre — issues des constats
À partir des évaluations, quelques pistes d’amélioration ressortent :
- Clarifier et simplifier les cibles et indicateurs au niveau local afin que les acteurs de terrain comprennent et s’approprient mieux les attentes. (voir l’analyse de l’INSPQ)
- Renforcer la formation et le soutien organisationnel pour les acteurs locaux afin d’augmenter leurs capacités en promotion de la santé, en intervention intersectorielle et en gestion des déterminants.
- Assurer une stabilité des ressources et des structures de gouvernance, pour que les initiatives ne soient pas freinées par des réorganisations ou des coupes budgétaires.
- Développer une meilleure reddition de comptes et suivi des résultats en lien avec les inégalités sociales de santé, afin de mesurer l’impact et orienter les ajustements.
- Promouvoir une meilleure intégration intersectorielle, notamment en impliquant davantage les municipalités, l’éducation, le transport, l’urbanisme, etc., dans les actions sur les déterminants.
Commentaires
Les documents consultés ne comprennent pas les politiques de soutien financier (PSOC,…) direct aux OBNL ? Ils ne comprennent pas, non plus, les plans d’action locaux et politiques développées par les CSSS et CISSS-CIUSSS. C’est une étape
J’ai été amené à poser ces questions à ChatGPT pour faire un tour rapide de l’inscription des objectifs de développement communautaire dans les actuelles politiques ministérielles, considérant que le portrait qu’en donne le document récent visant à « faire le portrait de l’action des CLSC » en vue d’une redéfinition éventuelle, d’une « refondation’ de sa mission de « porte d’entrée » et d’approche populationnelle apte à s’adapter aux besoins locaux.
Quelques exemples régionaux
Voici quelques exemples concrets régionaux au Québec de mise en œuvre (et de soutien) du développement des communautés dans le cadre de la politique de santé publique. Pour chaque région, j’indique ce qui est fait, les forces et les défis à observer.
1.
(région de l’Outaouais)
Ce qui est fait :
- Le CISSS de l’Outaouais a mis en place un Fonds de soutien au développement des communautés (FSDC), qui « appuie des actions collectives basées sur des valeurs de justice sociale, de démocratie, de solidarité, de respect des communautés, d’autonomie et de développement durable ».
- Le FSDC vise : soutenir des actions intersectorielles renforçant la capacité collective, favoriser l’engagement citoyen, l’action sur les déterminants sociaux de la santé.
Forces :
- Existence d’un fonds dédié spécifiquement au développement communautaire, ce qui correspond bien à ce que prévoit le Programme national de santé publique 2015‑2025 (PNSP) sur le soutien aux communautés.
- Orientation claire vers l’autonomie de la communauté, la concertation locale.
Défis / limites :
- Le fait qu’il y ait un fonds ne garantit pas que chaque projet ait les ressources, compétences ou la gouvernance locale optimales pour obtenir un impact profond.
- L’évaluation publique disponible ne donne pas — ou pas encore — des résultats détaillés sur l’impact à long terme ou la réduction des inégalités dans cette région.
- Le contexte de réorganisation du réseau, tel que signalé par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), a pu affecter certaines capacités locales dans plusieurs régions (y compris Outaouais) :
2.
CIUSSS de la Capitale‑Nationale
(région de Québec)
Ce qui est fait :
- Le CIUSSS de la Capitale-Nationale présente une page “Développement local et des communautés” où est expliquée l’approche : « le développement local et des communautés vise … l’amélioration des conditions de vie sur les plans social, culturel, économique et environnemental. »
- Il est mentionné que cette approche s’appuie sur la participation citoyenne, le pouvoir d’agir individuel, collectif et communautaire, les collaborations intersectorielles.
- Le soutien aux organismes communautaires est structuré : le CIUSSS indique une «Politique de reconnaissance et de soutien des organismes communautaires de la région de Québec».
Forces :
- Approche bien explicitée en matière de développement communautaire (pas seulement un terme vague, mais définie avec participation, intersectorialité).
- Soutien officiel aux organismes communautaires, ce qui correspond à la promesse du PNSP de renforcer les acteurs terrain.
Défis / limites :
- Comme souvent, la traduction en projets concrets dans chaque quartier ou communauté dépend de la capacité locale de mobilisation, de ressources etc.
- Il n’est pas clair (dans les sources consultées) si tous les quartiers défavorisés de la région bénéficient d’un soutien suffisant ou si des disparités subsistent.
- L’évaluation d’ensemble par l’INSPQ note des disparités entre régions dans la mise en œuvre : capitaux versus territoires moins bien dotés.
3.
CIUSSS du Saguenay–Lac‑Saint‑Jean
(région Saguenay–Lac-Saint-Jean)
Ce qui est fait :
- L’initiative «Vitalité des communautés» est déployée par la Direction de santé publique du Saguenay–Lac-Saint-Jean, en collaboration avec des partenaires.
- Ce projet comprend deux volets : un volet de données/statistiques et un volet de participation citoyenne. Il vise à « documenter les enjeux collectifs à cibler dans les communautés » et permettre une action centrée sur les forces locales.
- Exemple concret de quartier : Quartiers comme Naudville-Ouest ont été mentionnés dans les retours citoyens.
Forces :
- Belle démarche de participation citoyenne combinée à données territoriales (ce qui correspond à l’approche du PNSP visant l’adaptation aux territoires).
- Focus sur les forces locales et non seulement sur les déficits, ce qui est favorable pour un développement soutenable et communautaire.
Défis / limites :
- Même si la démarche est intéressante, l’impact à long terme (ex : changement de conditions de vie, réduction des inégalités) n’est pas encore largement documenté de manière publique.
- La taille et la dispersion des territoires dans Saguenay–Lac-Saint-Jean peuvent poser des défis logistiques pour mobiliser tous les quartiers de façon équitable.
- Encore une fois, la capacité locale (organismes, ressources) peut influencer la qualité de mise en œuvre.
4.
CISSS de l’Abitibi‑Témiscamingue
(région Abitibi-Témiscamingue)
Ce qui est fait :
- Le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue décrit l’approche : «Le développement des communautés est une stratégie ayant comme objectif le bien-être économique, social et culturel d’une communauté locale … »
- Il mentionne qu’un Tableau de bord des communautés (TBC) a été réalisé (138 communautés caractérisées selon 28 indicateurs) et un projet pilote d’accompagnement à été fait dans 8 communautés.
Forces :
- Très bon exemple d’une démarche structurée de caractérisation territoriale, de suivi par indicateurs, ce qui correspond à l’orientation du PNSP d’adapter aux réalités territoriales.
- Projet pilote qui rend l’approche opérationnelle et locale.
Défis / limites :
- Dans des régions plus rurales ou plus dispersées, les ressources humaines et logistiques pour mobiliser les communautés peuvent être plus limitées.
- Le défi de traduire les données du tableau de bord en actions soutenues et en résultats tangibles est toujours présent.
Synthèse des enseignements régionaux
- On remarque que plusieurs régions ont bien concrétisé l’idée de «soutien au développement des communautés» (fonds dédiés, démarches de participation, caractérisation territoriale) — ce montre que la promesse du PNSP trouve des déclinaisons locales.
- Toutefois, la qualité et l’intensité de la mise en œuvre varient fortement selon la région (urbanisation, ressources, gouvernance locale).
- Les quartiers urbains défavorisés (ex. Montréal, certains quartiers de Québec) restent des terrains où l’engagement communautaire et la mobilisation sont plus difficiles, même s’il existe des tables de quartier et des démarches de pouvoir d’agir.
- Les démarches utilisant des données territoriales + participation citoyenne semblent prometteuses (ex. Saguenay–Lac-Saint-Jean, Abitibi-Témiscamingue).
- Le soutien aux organismes communautaires (financement, reconnaissance) est crucial, mais ce soutien doit se traduire en capacités renforcées dans les milieux locaux.
Si vous le souhaitez, je peux fournir un tableau exhaustif pour toutes les régions administratives du Québec (ex : 17 régions) avec les projets connus, leurs forces/faiblesses, et un petit «profil de terrain» pour un quartier urbain défavorisé dans chaque région — ce qui pourrait servir de base à une analyse comparative plus large. Veux-tu que je fasse cela ?
Tableau exhaustif
Un tableau exhaustif (17 régions administratives du Québec) qui combine (A) exemples concrets connus quand disponibles (projets/fonds/démarches), (B) forces, (C) limites/défis, et (D) un «profil de quartier urbain défavorisé» représentatif pour chaque région.
Important : pour 4 régions j’ai des exemples documentés et cités plus haut (Outaouais, Capitale-Nationale, Saguenay–Lac-Saint-Jean, Abitibi-Témiscamingue). Pour les autres régions, j’indique les types d’initiatives réellement observées couramment (tables de quartier, fonds locaux, démarches de pouvoir d’agir, tableaux de bord territoriaux, partenariats municipal–CSSS, etc.) et j’appuie les affirmations générales sur le PNSP / INSPQ (cadre provincial). Si vous souhaitez que j’aille chercher sources et preuves publiques précises pour chacune des entrées régionales (pages projets, rapports d’impact, communiqués CIUSSS/CISSS), dites-moi quelles régions prioriser et je les récupère tout de suite.
Tableau exhaustif des régions
Un tableau exhaustif (17 régions administratives du Québec) qui combine (A) exemples concrets connus quand disponibles (projets/fonds/démarches), (B) forces, (C) limites/défis, et (D) un «profil de quartier urbain défavorisé» représentatif pour chaque région.
Important : pour 4 régions j’ai des exemples documentés et cités plus haut (Outaouais, Capitale-Nationale, Saguenay–Lac-Saint-Jean, Abitibi-Témiscamingue). Pour les autres régions, j’indique les types d’initiatives réellement observées couramment (tables de quartier, fonds locaux, démarches de pouvoir d’agir, tableaux de bord territoriaux, partenariats municipal–CSSS, etc.) et j’appuie les affirmations générales sur le PNSP / INSPQ (cadre provincial). Si vous souhaitez que j’aille chercher sources et preuves publiques précises pour chacune des entrées régionales (pages projets, rapports d’impact, communiqués CIUSSS/CISSS), dites-moi quelles régions prioriser et je les récupère tout de suite.
Tableau exhaustif — synthèse région par région
| Région (n°) | Exemples / projets connus (ou types d’initiatives) | Forces observées | Limites / défis | Quartier urbain défavorisé : profil représentatif |
| 1. Bas-Saint-Laurent | Démarches locales de développement communautaire par CISSS, tables intersectorielles, projets ruraux de mobilisation (agriculture sociale, maintien des services). | Forte cohésion locale; projets ancrés dans le territoire. | Dispersion géographique; ressources limitées; recrutement RH. | Petit quartier portuaire avec vieillissement, peu d’accès aux transports en commun, organismes locaux actifs mais sous-financés. |
| 2. Saguenay–Lac-Saint-Jean | «Vitalité des communautés» (DSPub Saguenay–Lac-St-Jean) — démarche participative + données territoriales. | Données territoriales + participation; focalisation sur forces locales. | Impact à long terme encore peu documenté; dispersion des villages. | Quartier Naudville-Ouest (ex.) : enjeux de logement, accès aux services, initiatives citoyennes naissantes. |
| 3. Capitale-Nationale (Québec) | Politique régionale de développement local & politique de reconnaissance des organismes communautaires (CIUSSS). | Approche formalisée; appui aux organismes; lien municipal fort. | Inégalités intra-urbaines; capacité variable des organismes de quartier. | Quartier défavorisé (ex. certains secteurs de Haute-Ville / Saint-Roch) : forte vulnérabilité socioéco, besoins en services jeunesse/emploi. |
| 4. Mauricie | Tables locales, projets de milieux favorables, partenariats municipal–santé publique (ex. écoles, parcs santé). | Belles collaborations intersectorielles locales. | Financement projet-par-projet; capacité à pérenniser. | Quartier d’un secteur industriel en décroissance : chômage, santé mentale, rares services de proximité. |
| 5. Estrie (Cantons-de-l’Est) | Démarches RLS/Tables de quartier, initiatives d’inclusion sociale, projets d’alimentation communautaire. | Réseau communautaire dense; appui universitaire local. | Ruralité + marges: accès aux services. | Quartier urbain de Sherbrooke en redéveloppement avec poches de pauvreté, besoins en logement abordable. |
| 6. Montréal | Multitude d’initiatives : tables de quartier, Fonds locaux (ex. Programme-ville, projets de pouvoir d’agir), organismes communautaires financés par CIUSSS Montréal, projets de milieux favorables. (voir santépublique-montreal). | Fort tissu associatif; expertise en mobilisation; projets pilotes innovants. | Disparités marquées entre quartiers; surcharge des organismes; compétition pour financements. | Ex. : Parc-Extension, Montréal-Nord — forte diversité, précarité, enjeux de logement, santé mentale, besoin de services multilingues. |
| 7. Outaouais | Fonds de soutien au développement des communautés (FSDC) — fonds dédié et appui à l’autonomie locale. | Fonds dédié; orientation justice sociale; collaboration intersectorielle. | Évaluations d’impact limitées publiquement; ressources de mise à l’échelle. | Quartier urbain défavorisé d’Ottawa-Gatineau rive québécoise : mobilité, acculturation, accès soins primaires. |
| 8. Abitibi-Témiscamingue | Tableau de bord des communautés (138 communautés), projets pilotes d’accompagnement (8 communautés). | Usage structuré des données; projets pilotes concrets. | Ruralité, difficulté à maintenir interventions continues. | Quartier d’ancienne ville minière : emplois instables, services jeunesse insuffisants. |
| 9. Côte-Nord | Projets communautaires axés sur les déterminants (logement, santé autochtone), partenariats avec communautés autochtones. | Implication forte des communautés locales; interventions adaptées culturellement. | Isolement, coûts logistiques, pénurie RH. | Petite localité côtière avec population vieillissante et éloignement des services. |
| 10. Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine | Initiatives de développement local, projets en tourisme social, services mobiles de santé, concertation régionale. | Solidarité intercommunale; projets multisectoriels. | Saisonnièrité économique; rétention de professionnels. | Quartier d’une ville portuaire : emplois précaires, difficulté d’accès aux services de santé mentale. |
| 11. Chaudière-Appalaches | Tables territoriales, projets d’habitations communautaires, initiatives scolaires communautaires. | Fort engagement municipal; implication du milieu agricole. | Ressources locales variables; priorisation nécessaire. | Quartier périurbain avec familles monoparentales à faible revenu et long temps de déplacement. |
| 12. Laval | Programmes de milieux favorables, tables de quartier, appui aux organismes multiculturels. | Densité de population; diversité; infrastructures de services. | Pression sur organismes; logement abordable = enjeu majeur. | Quartiers à haute densité (ex. Chomedey) : barrière linguistique, accès soins primaires surchargé. |
| 13. Lanaudière | Projets intermunicipaux, actions pour jeunesse et familles, concertations locales. | Proximité municipalités–communautaire. | Fragmentation territoriale; distances entre services. | Secteur périurbain touché par précarité des jeunes, peu d’options de transport. |
| 14. Laurentides | Initiatives de santé communautaire, projets pour aînés, tables locales. | Potentiel touristique/économique; volontariat important. | Inégalités entre secteurs touristiques prospères et secteurs défavorisés. | Quartier d’une ville périphérique en croissance mais aux services sociaux limités. |
| 15. Montérégie | Nombreuses tables locales, projets milieux favorables, innovations en aménagement (ex. mobilité active). | Ressources municipales et communautaires importantes; expérimentation. | Tensions urbanisation / terres agricoles; disparités intra-région. | Secteur défavorisé proche d’un grand pôle urbain (ex. RLS périphérique) : accès transport/emploi difficile. |
| 16. Centre-du-Québec | Démarches locales de développement, projets en sécurité alimentaire et enfance. | Réseaux communautaires ancrés; collaboration intersectorielle. | Moyens financiers modestes; ruralité. | Quartier d’une petite ville industrielle : déclin d’emplois, besoins en reconversion socioéco. |
| 17. Nord-du-Québec (y compris Nunavik) | Programmes ciblés pour communautés autochtones, initiatives en santé publique adaptées culturellement, projets de résilience climatique. | Approches culturellement adaptées; leadership communautaire autochtone. | Isolement extrême; infrastructures de santé limitées; enjeux logistiques et linguistiques. | Village nordique : logement surpeuplé, défis salubrité, services de santé éloignés, forte priorité sur santé infantile et mentale. |
Notes méthodologiques & sources cadres
- Les exemples documentés cités plus haut (Outaouais : FSDC; Capitale-Nationale : politique regionale; Saguenay–Lac-St-Jean : Vitalité; Abitibi-Témiscamingue : tableau de bord) proviennent des pages CIUSSS/CISSS et des synthèses d’évaluation consultées précédemment.
- Les observations générales sur la variabilité régionale, les défis de capacité locale, la nécessité d’outils/données et les types d’appui (formations, outillage, expertise-conseil) s’appuient sur le Programme national de santé publique (PNSP 2015–2025) et les rapports d’évaluation de l’INSPQ. Ces documents constituent le cadre explicatif derrière le tableau.
Que puis-je faire maintenant (options)
- Je peux aller chercher, maintenant, pour chaque région la page CIUSSS/CISSS / projet public ou rapport (liens et extraits) et produire un tableau téléchargeable (CSV ou Excel) avec colonnes = Région / Projet (lien) / Année lancement / Budget (si trouvé) / Indicateurs d’impact (si trouvés). Donnez-m’en le signal et je m’y lance immédiatement.
- Si vous préférez, je peux prioriser 5 régions (par exemple : Montréal, Montérégie, Capitale-Nationale, Outaouais, Nord-du-Québec) et fournir preuves détaillées et extraits pour chacune dans un rapport bref.
- Ou bien, je fournis un rapport comparatif focalisé sur un thème (ex. soutien financier aux organismes ; ou mesure de l’impact sur les déterminants) à travers les 17 régions.
Ici, je (GB) reprend le micro… pour dire que j’aurais sans doute pu continuer (et je vais peut-être le faire) à creuser la question, notamment à partir de la dernière suggestion de ChatGPT concernant le soutien financier aux organismes. En effet, le grand absent de cette revue rapide est ce qui se fait en dehors des actions du ministère de la santé pour soutenir le développement des communautés. Et même sur le terrain du MSSS, l’absence du programme PSOC (si tel est encore le nom du programme de soutien aux organismes communautaires)…
Notes
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