Radio-Canada se donne des airs de redresseur de torts avec la question de la sécurité des barrages d’Hydro-Québec. Bon, OK, la question valait sans doute d’être soulevée. Mais de là à en faire le point principal des bulletins de nouvelles pendant deux jours… de là à pointer du doigt les endroits les plus vulnérables alors que l’entreprise publique n’a pas encore eu le temps de réagir… je n’appelle plus cela du journalisme d’enquête, mais du sensationnalisme à bon marché. (Quoique, au nombre de journalistes dépêchés de la Baie James au Vermont… ça n’a pas dû être tout à fait bon marché!)
Quand les journalistes FONT la nouvelle, plutôt que d’aller la débusquer vraiment là où elle est, c’est la cote d’écoute et non l’intelligence qu’on vise, surtout lorsque ce qu’on titille c’est la peur du quidam. La question de la sécurité des barrage avait été soulevée, l’opinion publique alertée, alors qu’est-ce qui peut expliquer cet acharnement de la télé d’État contre une autre société d’État, sinon une attitude revencharde contre ceux qui ont osé demander une injonction pour empêcher la diffusion du premier reportage.
Un peu plus et on nous aurait donné des recettes pour fabriquer des bombes maison et les meilleurs endroits où les poser !
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