Gilles en vrac… depuis 2002

pour un sain débat sur la santé

Actuellement, le débat sur l’avenir du système de santé semble n’offrir aucune autre porte de sortie que le recours au privé comme solution universelle. Les données et les analyses qui suivent montrent pourtant que les arguments habituels concluant à la non-viabilité du système public sont scientifiquement peu fondés. [André Paradis et Lionel Robert, Avant-propos , Le privé dans la santé]

L’avant-propos ainsi que le chapitre 14, L’assurance privée : les autres le font, pourquoi pas nous ? donnent le goût d’aller plus loin, et de plonger dans ce livre de près de 500 pages, fruit du travail d’une pléiade d’auteurs dont l’expertise en la matière n’est plus à démontrer :

François Béland, Howard Bergman, Henriette Bilodeau, Régis Blais, Mélanie Bourque, Mylaine Breton,Caroline Cambourieu, André-Pierre Contandriopoulos, Damien Contandriopoulos, Marc-André Fournier, Marjolaine Hamel, Myriam Hivon, Raymond Hudon, Tania Jenkins, Louise Lafortune, Paul A. Lamarche, Pascale Lehoux, Jean-Frédéric Lévesque, Antonia Maioni, Christopher Manfredi, Steven Morgan, Richard Ouellet, Gilles Paradis, Raynald Pineault, Marie-Pascale Pomey , Marie-Claude Prémont, Amélie Quesnel-Vallée, Danièle Roberge, Lionel Robert, Philippe Roseberry, Lee Soderstrom, Adriana Trigub Clover, Louise-Hélène Trottier.

Lorsqu’on regarde les chiffres, les faits concernant les coûts réels (en regard des dépenses de programmes ou des revenus de l’État), concernant la place du privé ailleurs, ou encore la rhétorique et l’utilisation politique des inquiétudes relatives à la santé… autant que les défis réels en matière de santé (première ligne efficace, innovation, vieillissement… voir la Table des matières) les conclusions qui se dégagent appellent à la responsabilité collective, à la décision politique en ce contexte électoral provincial.

Le statut minoritaire du gouvernement québécois sortant a sans doute ralenti le désir d’ouverture (manifeste dans les conclusions du rapport Castonguay) à la place du privé dans le système de santé. Le passage immédiat de l’ex-ministre de la santé, dès sa sortie de l’office, au service de tels intérêts n’a rien fait pour rassurer sur l’avenir.

Il reste encore quelques jours à la campagne électorale… quelques jours pour obtenir des réponses… un minimum d’engagement en regard d’une dimension encore au coeur du « modèle québécois ».

Note : nous tenons à remercier les Presses de l’Université de Montréal pour leur aimable permission de diffuser ces extraits.


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