Gilles en vrac… depuis 2002

le local n’est plus ce qu’il était

Avec des territoires locaux comme ceux-là pour Montréal, le « développement local » s’éloi-gne des organisations et réseaux qui font le développement social, l’éducation, les soins et services de première ligne… alors que le vrai développement exige qu’on tienne compte au plus haut point de l’impact social des dépenses et investissements. Il faudra non seulement maintenir et rehausser la qualité et la pertinence des efforts publics mais encore articuler une meilleure interface avec les secteurs communautaires et privés.

Extrait de la  Loi concernant principalement la mise en oeuvre de certaines dispositions du discours sur le budget du 4 juin 2014 et visant le retour à l’équilibre budgétaire en 2015-2016. (PDF)

« DÉVELOPPEMENT LOCAL ET RÉGIONAL

« 118.82.3. Aux fins de l’application de l’article 126.2 de la Loi sur les compétences municipales (chapitre C-47.1), la municipalité centrale doit maintenir un point de service à l’égard de chacun des territoires suivants :

1°  le territoire composé de celui des villes de Montréal-Est et d’Anjou et de celui des arrondissements de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, de  Montréal-Nord, de Saint-Léonard et de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension;

2°  le  territoire  composé  de  celui  des  arrondissements  de  Rosemont–La  Petite-Patrie et d’Ahuntsic-Cartierville;

3°  le  territoire composé de celui des arrondissements de Ville-Marie, du  Plateau-Mont-Royal et de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve;

4°  le territoire composé de celui des arrondissements de Verdun, du Sud- Ouest et de LaSalle;

5°  le  territoire composé de celui des villes de Côte-Saint-Luc, de Mont- Royal, de Westmount et de celui des arrondissements de Côte-des-Neiges– Notre-Dame-de-Grâce, de Saint-Laurent et d’Outremont;

6°  le territoire composé de celui des villes de Beaconsfield, de Baie-D’Urfé,  de Kirkland, de Pointe-Claire, de Dollard-des-Ormeaux, de Dorval et de Sainte- Anne-de-Bellevue,  de  celui  du  Village  de  Senneville  et  de  celui  des  arrondissements de L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève, de Pierrefonds-Roxboro et de Lachine. ».

Alors que dans les régions, les territoires se décomposent et éclatent en plus petites MRC, à Montréal l’action locale est amalgamée en de nouvelles sous-régions. Différentes encore de celles crées ces dernières décennies : arrondissements, CSSS (et maintenant CISSS). C’est vrai que les synergies deviennent moins importantes quand ce qu’on prévoit faire comme intervention se veut avant tout mesurable et comparable plutôt qu’adapté et pertinent.


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