réduire les écarts de santé : rapport de l'OMS – demain

Demain, 10h (heure de Genève), la Commission de l’OMS sur les déterminants sociaux de la santé présentera son rapport final : Closing the Gap in a Generation: Health equity through action on the social determinants of health.

Je vous en reparle dès demain matin, car j’ai pu obtenir une copie « journaliste » de la chose, arguant de notre travail assidu sur la question, depuis le début des travaux de la Commission. En attendant vous pouvez consulter cette conférence sur la question, Health equity and the Commission on Social Determinants of Health , donnée en juin dernier à l’Institut national de santé publique de Suède, par Sir Michael Marmot, président de la Commission.

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Sur cette question des déterminants sociaux et de l’équité en matière de santé, deux publications récentes de l’INSPQ : Les inégalités sociales de santé augmentent-elles au Québec? (2 juin) et Santé : pourquoi ne sommes-nous pas égaux? Comment les inégalités sociales de santé se créent et se perpétuent (29 juillet)

Mathis babille

On prend souvent des photos, mais peu de témoignages sonores. Voici donc, 5 minutes (MP3 de 5 Mo) de babils de ce petit bout de choux qui vient d’avoir un an, et qui joue avec les sons. mathis-babille

Dans cet extrait de quelques secondes, tiré du précédent document, Alexis est à changer la couche de bébé et il lui dit : « papa change ta couche ». Mathis réplique et on a vraiment l’impression qu’il tente dans un premier temps de répéter ce que son père vient de dire. Puis, exaspéré, il crie sa frustration de ne pouvoir dire ce qu’il voulait. Écoutez… Papa change ta couche. (MP3 de 136 Ko)

trousse d'outils de VVS

Parlant de boîte à outils, je tombe sur cette Trousse d’outils : Connaître et accompagner les communautés. Elle a l’avantage d’être en français. Développée par les gens de l’Abitibi-Témiscamingue, on y retrouve des exemples tirés de là-bas, mais l’adaptation à d’autres communautés est facile. Attention : les titres de la table des matière peuvent être cliqués, même si la souris ne se comporte pas comme à l’habitude au dessus d’un lien (elle ne se transforme pas en main).
Une production de Villes et villages en santé.

outils et guides

Cette ressource est toujours aussi intéressante : le Community Toolbox, de l’Université du Kentucky. Ici la Table des matières de cette boîte à outils : 46 chapitres, allant des modèles de promotion de la santé aux méthodes de mobilisation des acteurs, aux outils d’évaluation de l’état de santé ou de l’impact de l’action… des guides pour une action critique (advocacy) efficace, ou pour assurer l’institutionnalisation d’une initiative.

Quarante-six chapitre comprenant plus de 300 sections, chacune avec ses documents utiles (listes à ne pas oublier, présentations powerpoint…).

Contribuer à la traduction ?

Community Toolbox – Bringing Solutions to Light. People around the world are volunteering to translate and culturally adapt community capacity-building tools into Spanish, Arabic and Portuguese. Over one-third of one million plus visitor sessions per year come from countries outside of the U.S., but our vision is to reach even more people around the globe. We are relying on people like you who want to make a difference by helping translate and culturally adapt these tools.

Je suis surpris de ne pas voir de traduction française en cours…

la rentrée

C’est le retour de vacances ! Les bulletins et listes qui avaient fait relâche publient leur premier numéro d’automne… Des trouvailles, glanées dans le Portail sur les politiques publiques favorables à la santé de l’INSPQ, entre autre : The Community Guide, des ressources de promotion de la santé basées sur des preuves, un service du Center for Desease Control américain; ce même CDC propose un document vidéo de 15 minutes sur le Healty Community Design où l’on promeut l’aménagement de communautés qui :

  • Promote physical activity (promeuvent l’activité physique).
  • Improve air quality (améliorent la qualité de l’air).
  • Lower risk of injuries (diminuent les risques d’accidents).
  • Increase social connection and sense of community (accroissent le sentiment d’appartenance).
  • Reduce contributions to climate change (réduisent leurs contributions aux changements climatiques).

Cette dernière ressource était citée dans le Recueil d’outils d’évaluation critique pour la pratique en santé publique.

rodage fini

J’ai finalement terminé la mise à jour de mon logiciel WordPress, étant passé de la version 2.1.12 à 2.6.0 puis, 2.6.1

Quelques problèmes avec la manière dont le système écrivait les adresses permanentes (URL, permaliens) des articles ont finalement été réglés.

Ce qui ne m’a pas empêché d’aller voir deux films, trois en fait, au Festival des films de Montréal. Le loup, un film de Suède-Norvège-Finlande était à vous donner de partir en forêt pour quelques mois… alors que Woody Allen avec son VICKY CRISTINA BARCELONA livrait une comédie rafraîchissante où j’ai particulièrement apprécié Bardem et Cruz.

Le troisième ? Euh… Ça devait être un chef-d’oeuvre, je ne m’en souviens plus !

toutes les images soumises deviennent la propriété…

N’est-ce pas un peu exagéré… ou si je suis « parano » ?

Toutes les images soumises deviennent la propriété de Foto Source Canada Inc. et pourront être utilisées lors de futures activités promotionnelles.

Un concours de photos, annoncé sur la page d’accueil de Montréal Photo Service… Est-ce la norme de ces concours ? C’est un peu comme si un éditeur disait aux écrivains en herbe : tous les manuscrits que vous nous soumettez deviennent notre propriété, peu importe si nous les publions ou pas !!

J’ai l’impression que les « succursales » de « fotosource » se sont fait passer un contrat du genre… car lorsqu’on pointe vers le site générique de fotosource (www.fotosource…) et qu’on clique sur « contacez-nous », les seuls 2 magasins qui apparaissent sont en Ontario ! Alors que lorsqu’on passe par une succursale, comme RoyalPhoto ou DrummondPhoto… il y a un choix de succursales à travers le Canada. Bon, c’est probablement juste un petit trou dans la programmation du site… Ou bien c’était une cluase non spécifiée dans le contrat de promotion et services en ligne. Ou propriété ? Car je retrouve le logo de Fotosource et son nom associé à celui de Photo Service sur sa page d’accueil, chose que je n’avais pas remarquée avant. Non, il semble que l’enseigne rassemble des « magasins exploités par un proprio local ».

Moi qui croyais avoir trouvé un service personnalisé et de qualité fiable, chez Montréal photo service… je ne suis pas certain que ça va durer, à voir le peu de respect pour les droits de leurs clients photographes affiché par ce concours.

hospitalisation & santé mentale

L’ICIS, l’Institut canadien d’information sur la santé, publiait récemment un rapport sur les Services de santé mentale en milieu hospitalier au Canada, 2005-2006 (pdf, 45p). Les journaux (le Globe & Mail) ont fait état de ce rapport en soulignant la tendance à la baisse (importante) de la durée moyenne de séjour (DMS) des personnes hospitalisées pour problèmes de santé mentale. On se questionne à savoir si les gens sont bien encadrés et trouvent hors de l’hôpital les services dont ils ont besoin. Cette tendance la baisse de la durée viendrait surtout des pressions administratives.

Encore une fois, les données canadiennes n’incluent pas celles du Québec, où une note au bas des tableaux indique que ces données sont absentes « en raison d’un problème de qualité des données décelé par la province ».

Comme j’avais consulté récemment les données d’hospitalisation pour les années 2001 à 2006, sur le site du CMIS, en constatant que les hospitalisations pour raison de santé mentale étaient particulièrement importantes (en termes de jours/personnes) dans l’Est de Montréal (les CSSS 11 et 12 du graphe ci-contre).

Je suis donc retourné sur le site du CMIS, où on peut consulter les tableaux de données d’hospitalisation dans les hôpitaux de Montréal (pour la population montréalaise) depuis 2000 (avec diagnostics, âges,… et durées moyennes de séjours). On y constate que la durée moyenne de séjour (pour troubles mentaux) dans les hôpitaux psychiatriques est restée assez stable autour de 37 jours. Dans les hôpitaux généraux, pour le même diagnostique, la DMS est restée sensiblement la même, autour de 18 jours. Dans les hôpitaux universitaires, elle était à 26 jours en 2006, en légère augmentation depuis 2000. Une chose remarquée : les hôpitaux universitaires ont reçu (hospitalisé) plus de patients pour troubles mentaux que les hôpitaux psychiatriques (4000 VS 2700).

Les différences avec les données canadiennes sont étonnantes : les hôpitaux psychiatriques là-bas avaient une DMS de 100 jours en 2006, et de 160 en 2001. Les hôpitaux généraux canadiens, incluant les hôpitaux d’enseignement, ont vu leur DMS passer de 36 à 16 jours durant la même période. À noter que dans le cas des hôpitaux généraux, les données incluent le Québec, alors que données sur les hôpitaux psychiatriques ne comprennent pas celles du Québec. J’ai trouvé une explication à la différence : les données du CMIS n’incluent que les hospitalisations de « courte durée ». Alors que celles du Canada sont calculées à partir des dossiers de sorties : on a calculé la durée des séjours qui se sont achevés durant l’année, incluant donc ceux de plus longue durée. Pourquoi n’est-il pas possible d’avoir les mêmes données au Québec ? Serait-ce qu’il n’y a pas nécessairement de différence claire entre les sorties… et les sorties vers des ressources de l’hôpital dans le milieu ? C’est d’ailleurs ce qu’un commentateur faisait remarquer : ce n’est pas tant la durée du séjour qui compte (ou qui inquiète si elle raccourcit) que les conditions dans lesquelles les patients sont « relâchés ». On ne peut plus évaluer la qualité des services hospitaliers en santé mentale sans mettre dans la balance les services communautaires et « intermédiaires », comme on appelle au Québec certaines créations institutionnelles.