rapports de santé

Quelques rapports tirés de différentes sources de veille :

le Web de demain…

Facebook, YouTube et tant d’autres sont, chacun à leur manière des projets de nature carcérale, c’est-à-dire qui valorisent et exploitent la complétude de l’entre-soi. […] A ce Web carcéral fait écho le discours politique d’une criminalisation des pratiques, alibi commode pour porter atteinte à la neutralité du Net au seul profit d’intérêts marchands et sans égards pour ce qui fut un jour une terra incognita pleine de promesses. [Olivier Ertzscheid, aujourd’hui dans le quotidien Le Monde]

Un petit texte « punché » de Olivier E. (je n’arrive pas à prononcer son nom !)… qui souligne le danger qui guette le Web tel que nous l’avons connu depuis une vingtaine d’années. Et qui peut prédire le modèle qui l’emportera : celui qui flatte les tendances naturelles du confort du connu et de l’approbation par ceux qui pensent comme moi… ou un modèle plus ouvert à la confrontation, à l’imprévu et l’inconnu – générateur, parfois, d’inconfort et de « saletés » mais aussi de trouvailles, d’innovations et de sérendipité.

de la pub sur GeV !

Hé oui, je n’ai pas fait que succomber aux attraits du MacBook Air, mais j’ai aussi décidé d’essayer (une nouvelle fois) le système de publicités ciblées AdSense de Google. [Incidemment, si ces publicités empiètent sur la colonne centrale, faites simplement un rafraîchissement de la page (F5 pour Explorer ou Ctrl+R avec Firefox) et ça devrait rétablir la situation]

Il faut bien le payer, ce MacBook ! Enfin… dans la mesure où ces publicités ne sont pas trop invasives… et qu’elles font sens avec le contenu de ce blogue (les premières ayant trait aux efforts de recrutement de certains CSSS, ou encore à des formations offertes).

Dans le même ordre d’idée, j’ai aussi implémenté des liens entre les (titres des) livres de ma bibliothèque et les pages de ces mêmes bouquins sur Amazon.ca. Cela m’a rapporté jusqu’à maintenant 1,81$ ! Ainsi, si vous achetez un livre sur Amazon, à la suite d’une référence de Gilles en vrac… cela contribuera à soutenir financièrement ce site ! Bon, même si mon hébergeur n’est pas chèrant je ne suis pas certain de pouvoir en payer la facture annuelle avec ça ! Mais peut-être diminuer juste un peu mes dépenses d’achats de livres !

esprit conscient ou l’inverse ?

L’esprit est-il venu avant la conscience ou si c’est l’inverse ? Ici j’ai (encore) l’impression que la traduction de « mind » par le mot esprit amène une confusion… Car il y a, dans ma compréhension d’amateur (non spécialiste), une connotation « spirituelle » à ce mot… comme s’il était un peu question de l’âme (le soul en anglais) alors que le mot « mind » ne me paraît pas porter une telle connotation. Lorsque Damasio trace les étapes de l’évolution vers la conscience de l’homme, il fait précéder cette forme d’esprit conscient de formes plus primitives d’esprit, des formes non conscientes. C’est bizarre, j’aurais fait l’inverse : c’est la conscience qui a évolué vers une forme plus élevée, plus spirituelle ou intellectuelle. Je trouve plus facile d’admettre l’existence d’une conscience animale, évoluant de formes très proche de l’auto-protection du vivant jusqu’à la création de formes complexes.  Est-il possible que cette confusion soit le fait d’une traduction précipitée ? En effet le texte de Damasio, à ma grande surprise, est paru en même temps en français et en anglais ! Pourtant, Odile Jacob, l’éditeur de la version française, n’a pas l’habitude du travail bâclé ! Surpris car j’avais déjà acheté le volume en langue anglaise sans même me demander s’il était disponible en traduction, puisqu’il venait juste de paraître. Alors je vais peut-être retourner ma copie anglaise… à moins que je ne la conserve pour pouvoir y aller voir, dans la langue originale, de temps en temps durant ma lecture du texte français (qui m’est, même si je lis beaucoup en anglais, tout de même plus facile à lire).

Et en plus, je trouve le titre de la traduction tellement insipide — L’autre moi-même : les nouvelles cartes du cerveau, de la conscience et des émotions ! Alors qu’en anglais —  Self comes to mind : Constructing the Conscious Brain. Oui, je crois vraiment qu’on a un problème de traduction du terme mind. Je n’en suis encore qu’au début de ce livre qui s’annonce passionnant, j’y reviendrai certainement.

se retirer temporairement…

Là, ça ferait plus que jaser… On a juste le temps de préparer quelque chose de costaud comme « front uni » et ça pourrait faire un effet boeuf !

Et si les contribuables québécois se “retiraient temporairement” du paiement de taxes et d’impôt au Québec, le temps qu’une enquête soit faite sur l’utilisation éthique de cet argent ? [Le blogue de J-F Lisée]

D’ici la période des impôts… et puis il reste même encore assez de temps pour permettre à M. Charest de sauver la face en trouvant une excuse pour la tenir cette &?#!&%* de commission d’enquête ! S’il est sensé pour 5¢ il s’évitera ainsi de devoir quitter dans le pire charivari. Car une grève des impôts… c’est grave. Et si 40% de la population s’y joignent… c’est difficile à arrêter… C’est bien mieux de s’organiser pour que ça ne commence pas.

Est-ce que le moyen est disproportionné ? Peut-être. Mais le mépris du PM est lui aussi de grande pointure !

éliminer la pauvreté au Canada

Un rapport du comité permanent de la Chambre des communes — Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (HUMA) — était déposé cette semaine : le Plan fédéral de réduction de la pauvreté : travailler en partenariat afin de réduire la pauvreté au Canada.

Ce rapport fournit des arguments en appui au projet de loi C-545, déposé en première lecture en juin dernier, qui se veut une Loi sur l’élimination de la pauvreté. Un projet de loi qui reconnaît le statut particulier du Québec en la matière :

Compte tenu de la nature spéciale et unique de la compétence du gouvernement du Québec en matière d’élimination de la pauvreté dans la société québécoise et par dérogation aux autres dispositions de la présente loi, le gouvernement du Québec peut choisir de se soustraire à l’application de la présente loi et peut, s’il choisit de le faire, recevoir le paiement de transfert complet qui lui aurait été versé par ailleurs sous le régime de la présente loi. [Article 4, alinéa (4)]

Un projet qui créerait un Commissaire à l’élimination de la pauvreté, dont le mandat serait de surveiller l’application de la Stratégie d’élimination de la pauvreté adoptée, suivant le projet de loi, après consultation du Conseil national de la pauvreté et de l’inclusion sociale (ancien Conseil national du bien-être social).

Le rapport du comité HUMA est salué par la campagne Dignité pour touTEs; par le NPD

La loi québécoise — Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale — fut adoptée en 2002, après quatre années de mobilisations importantes dans toutes les régions et d’animation pédagogique par le Collectif pour un Québec sans pauvreté. La mobilisation récente – Retour à l’expéditeur – contre le dernier Plan d’action gouvernemental 2010-2015 (prévu par la Loi contre la pauvreté) rappelle que l’adoption d’une Loi ne marque pas la fin mais bien le début du processus !

En fait, après que le Québec ait inspiré le Canada dans la formulation de son projet, on se demande si une indépendance plus grande du processus de développement et d’application d’une Stratégie de lutte à la pauvreté, comme le prévoit le poste de Commissaire du projet de loi C-545, ne devrait pas maintenant inspirer le gouvernement québécois… pour faire en sorte que les exercices de bilans et planifications prévus par la loi servent véritablement à mobiliser la société plutôt qu’à dorer le blason gouvernemental.

Incidemment, je me demande pourquoi on a mis en place un Centre d’étude sur la pauvreté et l’exclusion, plutôt qu’un Observatoire tel que la Loi (chapitre 5) le prévoyait ?

j’ai succombé…

Depuis que mon portable a rendu l’âme — après une agonie qui aura duré la moitié de sa vie ! — je reluquais du côté de l’iPad… recherchant avant tout la portabilité. Mais après avoir tenté d’écrire une phrase (en français, c’est à dire avec des accents) sur le clavier virtuel d’un iPad, j’ai déchanté : pour taper une lettre accentuée il vous faut marquer une légère pause au dessus du e (ou du a…), le temps que les lettres de substitution apparaissent, afin de pouvoir d’un mouvement subtil du doigt choisir le caractère (é, è, ê, à) désiré.

Le MacBook Air, dans sa version 11,6″ me permet d’avoir la portabilité (1 kg), la maniabilité d’un vrai clavier, un écran brillant (c’est un  Mac !) et une puissance suffisante pour le  travail en ligne (courriel, carnet…), et même la correction d’un document InDesign. Avec 128 Gb d’espace de stockage et 2 Gb de mémoire de travail, je ne remplacerai pas mon ordinateur de bureau mais ce sera un complément tout ce qu’il y a de performant, et sans avoir besoin d’un sac à dos pour le transporter !

Pour une fois que j’ai un gadget dont Pisani rêve encore ! En fait c’est la critique sévère, suivie du commentaire positif de la part de Dave Winer qui m’ont sans doute le plus influencé. Même si je suis prêt à l’admettre… je n’avais pas besoin qu’on me pousse très fort.

beauté typo

UrbanBike (malgré son nom, c’est un blogueur français), me fait découvrir cette perle de sagesse typographique et d’humour.  Vous avez déjà tenté de composer un dialogue, entrecoupé d’incises reflétant le discours du narrateur ? Il faut lire Signalétique du dialogue !

Quand devrait-on utiliser le tiret sur cadratin (—) ou semi-cadratin (–) à la place du vulgaire trait d’union (-) ? La métaphysique du tiret vous éclairera certainement.