J’ai eu un problème avec… je ne sais trop quel bidule… et la liste d’abonnés à qui les billets étaient envoyés par courriel est DISPARUE !
Je dois donc reconstruire cette liste, mais avec un autre logiciel, que je m’affaire à trouver, puis installer.
En attendant, si vous souhaitez vous abonner ou réabonner afin de recevoir par courriel les billets (environ deux ou trois par mois), je vous prie de m’écrire (gilles.beauchamp@gmail.com) et je vous ferai suivre la nouvelle procédure, ou je vous y inscrirai d’office.
Ha ! Ces logiciels qu’on oublie tant qu’ils fonctionnent!
Vivre en ville propose les 12 travaux de nos collectivités, une plateforme d’engagements concrets destinée aux candidats et candidates municipaux en vue des élections du 2 novembre prochain. Avec sa plateforme Les 12 travaux de nos collectivités, l’organisme propose 12 engagements structurants, adaptables à toute plateforme électorale, pour répondre aux défis pressants de notre époque: crise de l’habitation, étalement urbain, verdissement, mobilité, climat.
Saint-Jérôme – participation
Le ville de Saint-Jérôme adopte sa première Politique de participation publique « La participation publique est un pilier essentiel d’une démocratie vivante. En adoptant cette politique, nous réaffirmons notre engagement à écouter les voix de la communauté et à travailler ensemble pour coconstruire une ville qui reflète les aspirations des Jérômiens et des Jérômiennes », explique le maire Marc Bourcier.
La nouvelle Politique de consultation publique et de participation citoyenne établit les principes et les modalités en matière d’information, de consultation et de participation des Lavalloises et des Lavallois et constitue le fondement de la volonté de la Ville de mettre en place une véritable culture de la participation citoyenne.
«Nos villes au front»: plus d’autonomie pour les villes à bout de souffle
Un essai de François William Croteau, Nos villes au front. Repenser la gouvernance locale pour faire face aux crises, article de Jeanne Corriveau, dans Le Devoir.
Économie sociale, finance communautaire
Le SOMMET 2025
Le Sommet de l’économie sociale s’est tenu les 14 et 15 mai 2025 à La Tohu, à Montréal, et rassemblait des participant·es provenant du mouvement de l’économie sociale, du milieu entrepreneurial traditionnel, de la société civile, des sociétés d’État, du municipal, des gouvernements du Québec et du Canada et des Premières Nations. Le CRISES et le RRESS ont participé non seulement à un panel dédié à la recherche mais aussi dans le travail de préparation au Sommet.
Trois ans après le Sommet sur l’économie et l’emploi, le Chantier de l’économie sociale a été officiellement créé en 1999 et on a souligné les 10 ans de l’idéation de l’organisme en réalisant un premier Sommet de l’économie sociale en 2006. Près de 20 ans, donc, après leur dernière rencontre au sommet, plus de 1200 acteurs du monde des coopératives et des organismes à but non lucratif (ayant une activité marchande) de partout au Québec vont se réunir cette semaine à Montréal durant le Sommet de l’économie sociale pour y discuter des grands enjeux qui animent cette force économique.
Finance durable et obligations communautaires
Je me demandais, dans un billet récent qui présentait le programme du Sommet sur l’économie sociale : Pourquoi il n’y a pas de thème « finance solidaire »? J’ai appris le lendemain que se tenait en même temps que le Sommet économie sociale, un Sommet sur la finance durable ! Sûr que la « finance durable » ce n’est pas la finance solidaire… de même que le « développement durable » ce n’est pas la transition socio-écologique. Mais ça aurait été bien d’avoir un solide volet financier, avec Fondaction et le Fonds de solidarité, au Sommet sur l’économie sociale. Sans doute que la « finance durable » ne visait pas les même clientèles : à 900$ le billet (pour les 3 jours), ou 1500$ incluant le souper-bénéfice… pas sûr que les groupes d’économie sociale aurait été nombreux…
Par ailleurs j’ai soulevé à quelques reprises dans ce carnet la question des obligations communautaires comme une stratégie de financement de projets d’économie sociale, mais aussi comme stratégie de sensibilisation et d’empowerment des communautés. C’est une formule qui devient plus commune. J’ai vu passer, sur le fil de En commun, deux appels à contribuer à de telles obligations:
Message sur En commun-La radio communautaire de Québec CKIA 88,3 lance sa première campagne d’obligations communautaires en plein chantier d’aménagement social et immobilier de sa Maison de la radio dans le quartier Saint-Roch. Son objectif : 75 000 $.
Une radio communautaire faisant appel à son public pour construire une Maison de la radio, je comprends. Par ailleurs, je ne connaissais pas l’existence de Brique par brique. Cela semble une organisation assez jeune, et ça m’a fait réfléchir. J’avais toujours imaginé des organisations bien implantées (genre SHAPEM, ou le groupe ACHAT) dans leur secteur comme celles faisant appel à l’épargne sous forme d’obligations communautaires. Comment fait-on pour évaluer la solidité, les chances de réussite d’un projet d’investissement communautaire ? C’est une question pour un prochain billet !
J’ai enfin été enregistré auprès d’un médecin de famille dans un GMF qui, incidemment, a ses locaux dans mon ancien CLSC, là où j’ai travaillé pendant 36 ans. À 73 ans je n’ai pas de maladie débilitante, sauf une tension artérielle sous surveillance (avec médication depuis… environ 5 ans). J’ai tout de même l’impression ces temps-ci d’être toujours chez un pro de la santé : denturologiste pour changer une prothèse trop vieille; ophtalmologiste pour opérer des cataractes; rendez-vous pour une prise de sang (partie de l’ouverture de mon dossier au GMF). Maintenant j’ai un médecin de famille qui m’a reçu deux fois en un mois, et une troisième fois la semaine prochaine, six semaines après notre première rencontre.
Bon, je ne me plaindrai pas tout de suite. Bien que… Non, pas tout de suite. Toujours est-il que j’ai reçu, sans même l’avoir demandé, les résultats de mon analyse sanguine, qui me sont accessibles en ligne. Enfin ! J’espère que tous les autres documents et analyses me seront aussi accessibles — ceux de l’ophtalmo, par exemple ?
Constats de cette analyse :
la Créatinine élevée : 120 alors qu’elle devrait se situer dans l’intervalle 52-110 µmol/L
le DFGe est bas à51– il devrait se situer >= (plus grand ou égal à) 60. Qu’est-ce que le DGFe ? Le débit de filtration glomérulaire estimé (lié au fonctionnement des reins),
Sodium, potassium, chlorure dans les normes
Le cholestérol à 6,55 est élevé. La norme se situant dans l’intervalle 3,20-5,20
Les triglycérides à 5,95 sont quand à eux très élevés ! La norme se situant entre 0,60 et 1,70
Il semble que je sois candidat pour un traitement de « dyslipidémie« .
Une dyslipidémie se définit par une élévation du cholestérol plasmatique, des triglycérides (TG) ou par un taux de cholestérol HDL (high-density lipoprotein [HDL-C]) bas, anomalies contribuant à l’apparition de l’athérosclérose.
Suivant le tableau du risque cardiovasculaire, un cholestérol total de plus de 6,2 et un taux de HDL-C de moins de 1,0 (le mien est à 0,96) correspondent à un niveau de risque plus élevé. Il y a trois niveaux : risque moindre, à risque, et risque plus élevé.
Le prochain rendez-vous avec monmédecin devrait me permettre de statuer sur la stratégie à prendre pour réduire ce risque : médication ? programme d’exercices ? les deux ? Mais je veux d’abord voir si une nouvelle routine de 30-40 minutes de vélo par jour peut faire baisser ces indices. Je peux déjà constater un impact sur la tension artérielle. Est-ce que ça se traduira aussi sur les taux de triglycérides et de cholestérol ? Il me faudra persister jusqu’à un prochain prélèvement sanguin. Et persister par la suite, si cela suffit à ramener mes taux dans la norme. C’est plus exigeant que de prendre une pilule… mais depuis une semaine, c’est assez plaisant ! On verra les jours de pluie et l’hiver prochain 😉
J’ai fait deux tours du Parc Maisonneuve ce matin, ajoutant quelque 2-3 kilomètres au circuit de 11,8 km que je faisais depuis quelques jours.
L’évolution de ma tension artérielle depuis que je fais du vélo chaque jour (ou presque) est notable.
services de première ligne : un retour vers les CLSC ?
Dans le rapport (82 pages) d’un comité mandaté par le ministère visant Soutenir l’élaboration d’unepolitique de soins et services de première ligne (SSPL), la troisième des six recommandations se lit comme suit (version courte. 1 page) :
Mettre en place une gouvernance de proximité des SSPL alignée avec la responsabilité populationnelle et articulée de façon cohérente avec tous les échelons du système de santé et de services sociaux, afin d’assurer aux SSPL les leviers d’action nécessaires pour organiser et adapter les services en fonction des besoins de la population et des orientations provinciales – Décentralisation au niveau des RLS ou des CLSC. – Coordination territoriale avec les partenaires intersectoriels et les services spécialisés. – Participation des usager(-ère)s à la gouvernance.
P.S. Ne vous inquiétez pas, je ne vous ferai pas connaître le détail des maux et prothèses qu’impose le vieillissement ! Je crois utile, cependant, d’ouvrir avec ce billet une porte sur la perception, l’expérience personnelle d’accès au réseau de première ligne. La haute tension artérielle (hypertension) étant un problème se santé chronique fréquent158% des Québécois de 65 ans et plus; 70% des canadiens de 80 ans et plus chez la population vieillissante, il m’a semblé pertinent de souligner (ou questionner) l’impact mesurable d’une habitude accessible comme la pratique du vélo… À quand l’abonnement gratuit à « bixi » comme prescription médicale ?
Les artistes vivent difficilement [de leur] travail. Ils continuent néanmoins dans leur pratique artistique avec une motivation qui défie souvent les critères de l’acteur rationnel. On gagnerait à écouter les artistes sur le sens qu’ils donnent à la vie. Pas seulement les artistes d’ailleurs, les aidants naturels, les travailleuses de l’éducation et les bénévoles aussi. Il y a partout des gens qui se donnent à fond dans des activités essentielles, mais non productives.
Le Devoir publiait en fin de semaine un cahier spécial Philanthropie (version PDF). Grands philanthropes et justes causes. Recherche universitaire et chaires spécialisées, ça m’a rappelé à quel point les fondations des universités (et celles des hôpitaux) sont importantes, financièrement1J’en parlais ici. Un des articles souligne avec raison qu’il ne faut pas être millionnaire pour faire des dons. Mais dans le contexte ça voulait surtout dire de contribuer à l’une ou l’autre des grandes fondations. Pourquoi pas des dons à des projets, d’économie sociale, de logement communautaire ? Des dons ou des obligations ! Des dons qui soutiennent, encourage l’épargne intelligente, patiente, volontaire, consciente. Des dons qui manifestent, matérialisent des changements de valeurs, des engagements.
Le Sommet sur l’économie sociale 2025
Les 14-15 mai se tiendra à La TOHU un sommet à la veille du 30e anniversaire de la naissance du Chantier de l’économie sociale lors du Sommet sur l’économie et l’emploi de 1996. Les thèmes abordés au Sommet 2025:
Même si vous ne pouvez participer à ce Sommet les différents cahiers thématiques valent certainement d’être lus. Un état de la situation et une description de la place de l’économie sociale dans chaque secteur, avec des exemples concrets. Des propositions et perspectives d’action concluent les cahiers. Des références et ressources « pour aller plus loin » font de ces documents des sommes à conserver et consulter.
En regardant l’ensemble de la thématique, cependant, je me demande pourquoi il n’y a pas de thème « Finance solidaire » ?** Une question réservée aux spécialistes ? Pourtant il me semble que la mobilisation de l’épargne de la fameuse « classe moyenne » serait une manière non seulement d’obtenir des ressources supplémentaires (à celles obtenues de l’État et des fondations philanthropiques) mais surtout de faire de ces citoyens, ceux qui ne sont pas le plus souvent les premiers clients visés par les initiatives solidaires, des alliés et, finalement des acteurs d’un changement qui devra mobiliser toute la société.
En terminant, si vous souhaitez une perspective historique et « transformationnelle » sur ce Sommet, Benoît Lévesque2Professeur émérite en sociologie de l’UQAM et cofondateur du CRISES, publiait, à la demande du conseil scientifique du TIESS : Vers un grand sommet pas comme les autres. Il identifie deux enjeux pour la nouvelle génération de l’économie sociale, celle qui prend la relève après la génération qui se levait au moment du Sommet de 1996 : arrimage avec la société civile organisée et le processus d’institutionnalisation (et d’auto-institutionnalisation). Il dégage aussi des perspectives pour la recherche partenariale qui a accompagné l’émergence et la consolidation d’un écosystème de l’économie sociale.
** Je n’avais pas vu la publicité pour le Sommet sur la finance durable, qui se tiendra en même temps que le Sommet sur l’économie sociale !
Nate Hagens anime depuis plusieurs années The great simplification, où il invite des penseurs, activistes à réfléchir avec lui sur les grands enjeux. Jean-Marc Jancovici est un ingénieur français qui mène un combat pour préparer le monde au changement. Il est à l’origine et président du projet The Shift Project (« Le think tank de la décarbonation de l’économie »). Cet épisode diffusé sur Youtube a été visionné 19 000 fois depuis sa diffusion, il y a 5 jours !
Traduction des premières trente secondes de l’entrevue :
« Je distingue trois catégories d’économies d’énergie. La première est l’efficacité énergétique, que tout le monde apprécie car elle permet d’obtenir le même service ou le même produit avec une consommation d’énergie inférieure. La deuxième est ce que j’appelle la sobriété, qui consiste à renoncer délibérément à un service ou à un produit afin d’économiser de l’énergie. Vous êtes heureux parce que vous l’avez choisi. La pauvreté, c’est exactement la même chose. Seulement, vous ne l’avez pas choisie. Vous n’aimez pas la pauvreté, bien sûr, parce que vous pensez que quelque chose vous a été imposé. Donc, ce que nous ne parvenons pas à réaliser avec la sobriété, nous le réaliserons avec la pauvreté, et la pauvreté va déclencher des troubles politiques. »
NOTE : Dans YouTube en cliquant sur l’icône d’engrenage au bas de l’image vous pouvez faire apparaître la transcription de la conversation en traduction simultanée.
Je ne sais pas si les premières conséquences du changement climatique seront suffisantes pour nous décourager d’utiliser les combustibles fossiles. Je ne crois pas que cela suffira. Malheureusement l’une des raisons du paradoxe est que l’énergie abondante est l’un des moyens de faire face aux premières conséquences du changement climatique. Avec une énergie abondante, vous pouvez transporter la nourriture de l’endroit où elle pousse encore vers des endroits où elle ne pousse plus. Vous pouvez reconstruire des infrastructures détruites par les évènements… apporter l’eau là où vous en avez besoin… Vous pouvez faire beaucoup de choses avec de l’énergie abondante. (…) Le paradoxe est qu’il sera tentant d’utiliser plus d’énergie fossile pour faire face aux premières conséquences d’une trop grande utilisation de cette énergie.