Oui l’Homme a transformé la terre et c’est pour cela que des géologues ont proposé de définir une nouvelle ère dans l’évolution géologique : l’anthropocène. Mais cette reconnaissance ne devrait pas ouvrir la porte à une intervention plus débridée et imprudente dans des phénomènes dont nous ne comprenons ni ne contrôlons les tenants et aboutissants.
Une très belle conversation entre Philippe Descola et Bruno Latour, au Musée d’anthropologie de l’Université de Colombie-Britannique. En anglais…
Un très beau petit vidéo-remix sur l’Internet comme bien commun. Réalisé principalement lors d’un déjeuner sur ce thème auquel participaient plusieurs personnes « qui comptent » : Michel Cartier, un pionnier des TICs; Diane Mercier, responsable des données ouvertes à la Ville de Montréal; Antoine Beaupré, de Koumbit et du Réseau libre Montréal; Alexis Kauffman, fondateur de Framasoft; Monique Chartrand, directrice de Communautique… et beaucoup d’autres.
D’autres biens communs sont en péril : les ressources halieutiques et l’équilibre des milieux marins, l’air pur dans nos villes, l’accès aux berges et aux espaces verts… À l’heure de l’extraction effrénée de ressources rares non renouvelables, pour combler des besoins qui semblent parfois très passagers, la ressource qui me semble la plus essentielle : la conscience de notre finitude et de l’aveuglement de nos comportements et habitudes. La défense de l’Internet comme bien commun permettra-t-elle de rehausser cette conscience ?
Un petit film (23 minutes) produit par les « Teachers », le plus gros fonds de pension au Canada…
Pédadogique, c’est attendu 1, mais préparant le terrain pour un « compromis » entre réduction des bénéfices et augmentation des cotisations… Il n’y a peut-être pas d’autre discours possible pour des gestionnaires de fonds de pension.
Si, comme le dit un des gestionnaires interviewés, les fonds étaient habitués à des rendements de 8%… qu’ils peinent à retrouver aujourd’hui, n’était-ce pas le rôle de ces gestionnaires de prévoir les aléas des marchés ? On se sert aujourd’hui de ces difficultés (qui ont plus à voir avec l’impotence et l’indécision des politiques — qui n’ont pas osé accroitre les cotisations prélevées — qu’avec une incompétence prévisionnelle des actuaires) pour se libérer de toute responsabilité en promouvant des fonds à contribution déterminée, où le risque repose sur le cotisant et non l’administrateur !
Cela rendrait plus pauvre ceux qui n’ont pas les moyens de se payer des administrateurs… et ferait vivre une nouvelle couche de conseillers financiers ou de courtiers d’assurances. Cela représenterait une privatisation du risque et de la gestion de ce risque.
Mais l’alternative ne peut se résumer à privatiser ou ne rien faire ! ? Ne pourrait-on imaginer une façon qui ne serait pas que financière de garantir un niveau de vie, la qualité de milieux de vie ?
voir aussi l’infographie (lien plus bas) retraçant l’évolution de la rente d’une enseignante — et de la mode chez les maitresses d’école ;-)– de 1917 à 2012 (retour)
Une débenture est un instrument financier qui a les mêmes caractéristiques qu’une obligation, toutefois la débenture n’offre aucun bien en garantie. Par conséquent, elle offre moins de couverture pour l’acheteur du titre en cas de défaut de paiement. Le risque de ce type de titre étant plus élevé, l’intégrité et la réputation de l’émetteur sont donc très importantes, car elles sont les seules garanties du titre. (retour)
voir aussi l’infographie (lien plus bas) retraçant l’évolution de la rente d’une enseignante — et de la mode chez les maitresses d’école ;-)– de 1917 à 2012
Une débenture est un instrument financier qui a les mêmes caractéristiques qu’une obligation, toutefois la débenture n’offre aucun bien en garantie. Par conséquent, elle offre moins de couverture pour l’acheteur du titre en cas de défaut de paiement. Le risque de ce type de titre étant plus élevé, l’intégrité et la réputation de l’émetteur sont donc très importantes, car elles sont les seules garanties du titre.
En passant : C’est le nom donné au format particulier de ce billet (il en existe 7-8, comme Discussion, Image, Citation, État, Vidéo, et Par défaut).
En passant, je lis Le bonobo, Dieu et nous – à la recherche de l’humanisme chez les primates, de Frans De Waal, tout en poursuivant ma lecture du Capital au XXIe siècle. C’est plus léger, dans tous les sens du mot.
Et je vais regarder le Super Bowl avec mes petits enfants…
Et je vais commencer la semaine prochaine un projet de photos à la Maison des aînés… où j’espère amener à participer un maximum de résidentes à l’occasion du 10e anniversaire de la Maison.
Finalement, en passant, dimanche prochain sera le douzième anniversaire de ce carnet : le 9 février 2002 je publiais un premier billet sur ce carnet. Douze ans, c’est pas de la tarte !