participation sportive et cohésion sociale

En cherchant sur le thème de cohésion sociale je suis tombé à plusieurs reprises sur ce rapport d’une recherche faite en 2005 portant sur Les avantages socioéconomiques de la participation sportive au Canada (pdf). Malgré un surtitre à donner de l’urticaire à tous les nationalistes québécois (Renforcer les canadiens le Canada) – après tout c’est le Conference Board du Canada qui en est l’instigateur – le fait qu’on y mesure les effets non seulement sur la santé physique mais aussi les effets sociaux et économiques peut en faire un outil dans la besace de ceux qui veulent argumenter des projets de promotion de la santé par la pratique de l’activité physique en inscrivant ces projets dans une approche de développement social… Non ? Et puis, une citation en provenance d’une étude du Conference Board dans un projet soumis à la fondation Chagnon (ou son programme) ne peut pas faire de mal ! 😉

cohésion sociale

Tiré des travaux de Jane Jenson, cité par Politiques sociales.net

- 1. Appartenance / isolement : la cohésion sociale signifie partage des valeurs, sentiment de faire partie d’une même communauté.

- 2. Insertion / exclusion : la cohésion sociale suppose une capacité de marché largement partagée, notamment par rapport au marché du travail.

- 3. Participation / passivité : la cohésion sociale appelle une implication dans la gestion des affaires publiques, dans des partenariats et dans le tiers secteur, par opposition au désenchantement politique.

- 4. Reconnaissance / rejet : la cohésion sociale désigne le pluralisme non seulement comme fait, mais aussi comme vertu, c’est-à-dire la tolérance des différences.

- 5. Légitimité / illégitimité : la cohésion sociale suppose le maintien des institutions publiques et privées qui agissent comme médiateurs des conflits.

S’inscrivant dans une démarche pour identifier des « axes » pour notre offre de services en organisation communautaire, l’utilisation du concept (ou quasi-concept, selon Paul Bernard – même source) de cohésion sociale nous permettrait de regrouper plusieurs dossiers ou interventions visant à promouvoir l’insertion, ou encore la lutte aux inégalités.

le nous

Gore lance sa (méga) campagne autour du We… (we can solve it, we can do it…). S’appuyant sur une coalition de forces politiques diverses, de groupes écologiques et sociaux, de marketing… saura-t-il rallier les forces et changer les opinions suffisamment (rapidement) pour faire la différence ? Finalement, son échec politique comme président servira peut-être une plus grande cause !

Le temps n’est plus au scepticisme ! Est-ce à dire qu’il faut avoir la foi ?! Non, la simple certitude que le plus petit geste prend un sens différent quand il s’inscrit dans un mouvement pour devenir une norme, une culture ou pour changer celle-ci.

cerveaux masculins et féminins face au désordre

Cerveaux masculins et féminins face au désordre [webarchives]: « Le docteur Wunderbarliebe et le professeur R. Astley, responsables de l’étude, pensent qu’il existe bien une région neurologique de satisfaction liée au plaisir de ranger, classer et dépoussiérer et que cette région était manifestement plus sensible chez le sexe féminin » (Via imaginascience.)

Me semblait aussi… que c’était pas juste par principe !

la conscience illustrée

lien vers Le cerveau à tous ses niveauxL’excellent site Le cerveau à tous ses niveaux vient de mettre en ligne son douzième panneau, l’émergence de la conscience. Après l’examen de dimensions telle l’évolution, le sommeil et les rêves, les mouvements du corps, la mémoire, la douleur, les émotions… il restait encore la conscience, la perception de soi, à présenter.

Et Bruno Dubuc, responsable de ce site à la fois dynamique, pédagogique, scientifique et ludique, relève le défi d’aborder un sujet très complexe de manière simple parce que graduée : structuré en trois niveaux de difficulté pour chacun des 5 niveaux d’organisation (moléculaire, cellulaire, cérébral, psychologique et social) comme il l’a fait pour les 11 autres panneaux, ce dernier élément de cette présentation magistrale semble à la hauteur de nos attentes…

Bravo et merci Bruno !

listes de choses à faire

Les « todo lists » et petits papiers, post-it, billets… j’ai cherché depuis longtemps le logiciel qui me permettrait de garder ces notes à portée de main sans pour autant devenir un gestionnaire qui compliquerait encore plus mon organisation du travail (si on peut appeler ça « organisation »…).  En fait certains systèmes sont trop lents (le volet tâches de Lotus Notes); ne permettent pas de passerelle entre Mac et PC (ainsi les tâches sous Outlook VS tâches sous Mail de Mac…); d’autres se promettent de t’organiser de A à Z à la condition que tu suives le guide, de A à Z…

Le logiciel s’appelle Remember the milk – RTM (N’oublies pas le lait), une production en provenance de Sidney, Australie. Peut être articulée à Gmail** (les tâches du jour, du lendemain, de la semaine apparaissent dans une colonne à droite de la boîte de réception des messages) l’interface permet de gérer des listes différentes, des tâches avec mots clés, durée, rappel et reports possibles, répétitions… Lorsque je ne suis pas à mon ordinateur (maison ou bureau), je peux créer une tâche (sur une liste X avec telle échance, telle durée) en envoyant un message à l’adresse de mon compte RTM…

Je crois que j’ai trouvé ce que je cherchais : simplicité, vitesse d’exécution, comptabilité, accès par le web. Reste à voir si à l’usage…

** : le fonctionnement avec Gmail est à la condition d’avoir migré vers une nouvelle version de l’interface Gmail (qui semble n’être disponible pour l’instant que pour les utilisateurs de la version anglaise). Les différences sont subtiles : on a la nouvelle version quand un lien apparaît en haut à droite vers « older version ». J’ai pu accéder à cette version simplement en changeant la langue souhaitée dans mes « settings ». 

cartes

Pour ceux qui aiment bien les cartes pour illustrer les données sociales, partie des outils de recherche du Centre Roback.

recherche, santé et inégalités

couverture-revue.jpgUne revue publiée par le CREMIS, intitulée… Revue du CREMIS.

Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales et les discriminations.

Un article intéressant sur le rôle que doivent jouer les médecins dans l’accès à l’aide sociale…

J’ai confondu, dans un premier temps, ce centre avec l’Observatoire montréalais des inégalités sociales et de la santé. Ce dernier étant une création de la Direction de la santé publique de Montréal, alors que le premier sert de véhicule aux activités de recherche du CSSS Jeanne-Mance. Mais après vérification, le site de l’OMISS semble avoir été délaissé : la page des « nouveautés » date de 2005 !! Mais je crois que les efforts de l’OMISS se sont déplacés vers le Centre Léa-Roback Centre de recherche sur les inégalités sociales de santé de Montréal.

Dans le même ordre d’idées… il y a aussi la CACIS, Chaire Approches communautaires et inégalités de santé.

De quoi y perdre son latin ? Si on faisait un petit tour dans l’univers de la recherche médicale… c’est probablement plus que son latin qu’on y perdrait !

un petit logiciel… quand on veut écrire pour vrai

J’ai bien hâte d’essayer ça sur mon Mac…

scrivener.pngScrivener is a word processor and project management tool created specifically for writers of long texts such as novels and research papers. It won’t try to tell you how to write – it just makes all the tools you have scattered around your desk available in one application. Literature and Latte – Scrivener

Malheureusement pour les autres… c’est juste sur Mac que ça marche ! (Quelque chose de semblable sous Windoze : PageFour).

Précision : C’était une suggestion de Teppo, sur Orgtheory.net