philanthropie et changement social – 2

une banque d’infrastructure sociale ?

L’idée d’une Banque d’infrastructure sociale était avancée par M. Stephen Huddart, PDG de la fondation McConnell, lors du colloque de PhiLab le 21 avril dernier. Il s’agirait de favoriser l’action conjointe des investissements privés, publics et philanthropiques autour d’objectifs de développement social.

Dans le contexte du débat entourant la mise en place de la Banque de l’infrastructure du Canada, dont on vient d’annoncer que les bureaux seront à Toronto, cette proposition d’une Banque de l’infrastructure sociale devient doublement intéressante. Il est important de répondre à des besoins distincts qui exigent des compétences particulières (on ne développe pas des infrastructures sociales comme on développe des ponts ou des systèmes de distribution électriques) avec une ressource, une banque qui possède une telle expertise. Et cette expertise se trouve nettement plus développée au Québec.

Les investissements « dans l’apprentissage et la garde des jeunes enfants, dans le logement abordable, dans les soins à domicile, et dans les infrastructures culturelles et récréatives» sont des infrastructures sociales visées par le budget fédéral 2017 et sont des secteurs où la longue expérience du Québec pourrait être mise à profit pour un développement pan-canadien. L’expérience avancée du Québec dans le domaine de l’économie sociale et solidaire devrait aussi être mise à profit dans le cadre d’une éventuelle Banque d’infrastructure sociale (BIS).

Actuellement, le projet gouvernemental prévoit investir des milliards, des dizaines de milliards, « 21,9 milliards de nouveaux investissements sur 11 ans», sans utiliser le moyen d’une « banque d’infrastructure ».  Qu’est-ce qu’une BIS apporterait de plus ? La possibilité de mobiliser des fonds privés et ceux de l’épargne collective (fonds de travailleurs, fonds de pension) de manière concertée autour de projets d’envergure visant un développement social intégré. Ne plus voir l’investissement public dans le domaine social comme venant réparer les pots cassés par le développement privé mais comme un levier pour impulser, avec les ressources collectives, communautaires et philanthropiques des investissements responsables orientés vers la Transition écologique et sociale.

Les fondations subventionnaires canadiennes ont l’obligation de donner, chaque année, à des organisations charitables 3,5% de leur capital. Le reste, soit 96,5% des 46,2 G$ qu’ils possèdent (Lévesque, 2017), est investi afin de générer des revenus (le 3,5%) qui seront distribués ou accumulés. Certaines fondations ont pris le virage de la responsabilité : Béati ou McConnell investissent leurs capitaux non seulement afin de produire des revenus, mais aussi afin d’avoir un impact social qui soit congruent avec la mission qu’ils poursuivent avec leur « 3,5% ». Une Banque d’infrastructure sociale pourrait faciliter, favoriser ce virage vers des investissements responsables de la part des fondations mais aussi de la part des fonds collectifs que sont les fonds de pension et fonds de travailleurs.

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Plusieurs textes des présentations faites lors du colloque du 20-21 avril dernier sont maintenant disponibles sur le site de PhiLab. Voir aussi synthèse des enjeux par Nancy Neamtan: Quel rôle pour la philanthropie dans la transition sociale et écologique,  sur le site TIESSS.

de la charité à la solidarité

C’est le chemin que je voulais parcourir, en passant d’un parvis d’église à l’autre sur cette rue Adam – dans le cadre des Promenades Jane Jacobs – où plusieurs lieux de culte ont été transformés en centres communautaires. Cliquez le lien ci-haut pour voir le détail du parcours de 3 km.

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L’église Saint-Clément-de-Viauville, coin Viau et Adam


Il y a une filiation de la charité catholique traditionnelle vers le travail communautaire, le travail social auprès des démunis, des poqués  de la société. La générosité et l’entraide, basées auparavant sur le sentiment d’appartenance à la même communauté religieuse et locale, générosité et entraide qui trouvaient à s’exprimer à travers des occasions et activités organisées par la paroisse ou une de ses nombreuses organisations de bienfaisance, ont migré, se sont transformées. L’ampleur des crises et l’enrichissement collectif de l’après-guerre ont amené l’établissement de programmes publics d’assurance et de soutien à la formation et la réinsertion des déplacés ou expulsés du marché du travail. Une intervention étatique qui arrivait à point nommé pour remplacer la ferveur chancelante de la charité catholique. Mais l’invention, sur le terrain, des modèles d’assistance et d’intervention profiteront de l’expertise et de l’engagement de plusieurs religieuses et religieux. Ils et elles ont été souvent des pionnières au coeur de plusieurs initiatives communautaires qui ont remplacé ou succédé aux anciennes soupes populaires et paniers de Noël.

Naturellement ces initiatives communautaires n’ont pas que remplacé la bienfaisance catholique, elles ont été portées et soutenues par des acteurs et des valeurs qui n’étaient pas que catholiques : démocratie, création, expression, liberté, autonomie, dignité, justice… Des valeurs portées par de nouvelles générations, croisées comme fers aux précédentes. Puis alliées entre elles contre la bêtise, la discrimination, le chauvinisme, l’égoïsme ou la bureaucratie…

Finalement je ne suis pas sûr que nous soyons passé de la charité à la solidarité. Il y a plutôt eu ajout, de solidarité à la charité, et des ajouts aussi de formes nouvelles de l’une et l’autre. Ce qui n’a pas empêché les frictions, les tensions d’être grandes lorsqu’il s’est agi de disposer d’un patrimoine collectif historique. Quelles levées de fonds a-t-il fallu faire pour racheter ou remodeler les lieux de culte désertés de Saint-Mathias et Saint-Barnabé ! Jusqu’où les fonds recueillis par la collectivité aujourd’hui doivent-ils être versés pour racheter à la Fabrique et l’Église ce qui a déjà été payé par la collectivité d’hier ? — plutôt que versé pour la transformation et la préservation du patrimoine ? Ces questions n’ont pas été faciles à résoudre, mais elles l’ont été, à l’évidence dans ces deux cas. Reste celui de l’église Saint-Clément… et de beaucoup d’autres sans doute ailleurs !

Il ne faut pas réduire la valeur historique de ces églises à leurs pierres et vitraux.

L’importance de l’investissement qui sera consenti pour acquérir et intégrer une ancienne église dans un projet collectif rehausse la dimension financière du projet mais ancre aussi sa dimension historique. Ce poids financier, nécessaire au changement de vocation du patrimoine bâti, devrait soutenir la construction symbolique du projet. Si le Resto Pop s’est développé pendant 20 ans avant de prendre possession de l’église Saint-Mathias, le CAP a pris racine dès son origine dans les locaux et les entrailles de la paroisse Saint-Barnabé.

L’ancien pensionnat pour jeunes filles, dirigé par les Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM), est aujourd’hui devenu la Résidence Sainte-Émélie. Je découvre les archives de la congrégation de même que deux sites web consacrés à cette congrégation : snjm.org et snjm.qc.ca. Une bonne question posée par Soeur Janet Walton, dans un billet intitulé Les vieilles sages et le Chapitre général : Que pouvons-nous faire politiquement pour défier la domination du 1 %?

Je redécouvre aussi ce vieux site des Maisons anciennes de Maisonneuve. (site hors-ligne). Le lien direct vers les maisons de la rue Adam est plus rapide (déplacez-vous en cliquant sur le bouton « suivant » pour aller vers les maisons plus à l’est de la rue Adam). Les deux premières se situant l’ouest de la rue Pie-IX (4020 et 4073 rue Adam) et les autres plus à l’est. Vingt des 23 maisons sont situées entre 4677 (près de Sicard) et 4934 rue Adam (près de Viau). Au delà des églises, c’est la petite histoire de plusieurs belles demeures construites sur cette rue qu’on retrouve sur ce site.

Mais je termine ce billet en ayant l’impression de n’avoir qu’effleuré le sujet en titre… J’y reviendrai certainement d’autant que je viens de mettre la main sur ce dernier tome, tant attendu, de la série L’avènement de la démocratie de Marcel Gauchet, intitulé Le nouveau Monde : « Nous vivons la phase ultime de la « sortie de religion », la religion ne se résumant pas à la foi personnelle, comme nous la concevons aujourd’hui mais formant  le principe organisateur des sociétés d’avant la nôtre. »

Et aussi, pour donner du corps à cette réflexion sur l’héritage laissé par l’action des communautés et personnes religieuses au coeur de plusieurs organisations communautaires,  quelques titres pertinents trouvés à la Librairie Paulines : Et jamais l’huile ne tarit, de Gregory Baum; Entre Concile et révolution tranquille, l’histoire centenaire des Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie racontée par  Dominique Laperle; et puis L’aventure fraternelle des Capucins à Hull, de 1967 à 2014.

philanthropie et changement social – 1

Un colloque était organisé par le PhiLab (Laboratoire montréalais sur la philanthropie canadienne), les 20 et 21 avril dernier sur le thème Crises socioéconomique et environnementale : rôles et responsabilités des fondations subventionnaires, de la réflexion à l’action… (programme en PDF)

Plus d’une centaine de personnes ont participé aux ateliers et plénières des deux jours.

Un thème plutôt costaud qui interpellait à la fois les fondations mais aussi les partenaires (communautaires, étatiques, privés, universitaires) avec qui ces fondations sont appelées à définir leurs stratégies et moyens d’action.

Je ne tenterai pas de résumer les 13 conférences(*) qui ont ouvert le colloque, préparé aux ateliers ou conclu l’évènement. Seulement quelques mots, autour de certaines questions posées (ou non) par quelques uns  des conférenciers.

La place (ou l’absence) du politique, de l’État

Même si la ministre du Revenu du Canada, madame Diane Leboutillier, a ouvert la conférence et qu’elle est même restée pour la plus grande partie du colloque, cela n’a pas tout à fait comblé le vide (ou le peu de présence) des autres paliers de gouvernement. Le ministère de la santé, qui a depuis longtemps développé des alliances et programmes conjoints avec des fondations, aurait été pertinent avec une réflexion sur les leçons qu’il en tire. Mais peut-être le thème « crises socioéconomique et environnementale » n’était pas assez « santé » pour notre médecin de ministre.

Je n’ai pas épluché la liste des inscriptions mais je n’ai pas vu beaucoup de gens de la santé publique, qui gèrent (avec des représentants de la Ville, parfois) pourtant d’importants programmes de subvention conjointement avec de grandes fondations.

La ministre Leboutillier nous informait, pour sa part, que plus de 20 000 personnes ont participé à la consultation lancée l’automne dernier par son ministère sur les activités politiques des organismes de bienfaisance. Le rapport synthèse devrait être bientôt rendu public.

La conférence suivante était donnée par monsieur Tim Draimin, directeur du SIG, Social innovation generation. Continuer la lecture de « philanthropie et changement social – 1 »

la promenade du 6 mai

Les choses se précisent et plusieurs personnes se sont déjà inscrites à notre promenade Jane Jacobs du 6 mai sur la rue Adam. Des messages ont été envoyés aux différentes organisations et paroisses installées le long de cette rue dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Déjà la paroisse St-Nom-de-Jésus offre d’ouvrir ses portes pour que nous puissions y jeter un coup d’oeil en passant.

Qu’est-ce qu’une Promenade Jane Jacobs ? Une façon de faire valoir et mieux connaître le riche patrimoine architectural de Montréal, une façon de partager son savoir : il s’agit de conversations entre voisins et citoyens et non d’un cours donné par un spécialiste. Une façon de célébrer le printemps en marchant sa ville, pour en découvrir un nouveau coin, ou revoir des lieux remplis de souvenirs ou de promesses d’avenir…

J’ai été organisateur communautaire au CLSC Hochelaga-Maisonneuve de 1976 à 2012. Depuis 40 ans j’ai eu la chance de voir naître ou se transformer plusieurs des institutions et organisations qui sont logées le long de la rue Adam dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. J’ai répondu à l’invitation de 150 conversations en marche, en proposant cette promenade d’environ 2 Km.

Un parcours où se juxtaposent les œuvres et les installations du Dr Julien, celles de deux paroisses catholiques (Saint-Rédempteur et Saint-Nom-de-Jésus), et de nombreuses organisations communautaires dont plusieurs ont des racines plongées dans l’action de communautés religieuses (Carrefour familial Hochelaga, Resto Pop, CAP St-Barnabé). On soulignera au passage le presbytère qui fut le siège social du CLSC pendant 30 ans avant d’être converti en la Maison des ainés Hochelaga-Maisonneuve en 2003. Une mission d’habitation à but non lucratif avec services que la Maison souhaite poursuivre avec un autre projet de conversion qui est toujours en discussion : la belle église St-Clément, sise au coin de Viau et Adam.

Coopératives et OBNL d’habitation, projets de la SHDM, de l’OMH, et projets privés de condominium ont participé à la réhabilitation du patrimoine industriel dont témoignent les ensembles entourant et incluant l’ancienne usine Viau, coin Ontario et Viau. Poursuivant sur la rue Viau jusqu’à l’emprise de l’ancienne voie ferrée récemment transformée en voie piétonne et cyclable, nous bifurquerons à l’ouest pour rejoindre le Marché Maisonneuve, non sans un coup de chapeau au Garage à musique, une autre organisation de la fondation du Dr Julien, logé dans un édifice de style Art Déco.

Pour vous inscrire : c’est gratuit mais le nombre de place est limité à 15.

Ici une affichette (format Word à imprimer) qui reprend les informations essentielles.

Durée de la promenade : une heure et demi.

Heure de départ : 10h00 au parc Hochelaga, coin Lafontaine et Davidson (H1W 2W4)

Voir photos du parcours dans le billet précédent.

conversation en marchant sur la rue Adam

J’ai proposé une promenade parmi les dizaines qui se tiendront les 5-6-7 mai prochain dans le cadre des 150 conversations en marche, l’édition 2017 des Promenades de Jane Jacobs . La mienne se tiendra le 6 mai de 10:00 à midi. L’activité est gratuite mais il faut s’inscrire.

Nous suivrons la rue Adam, d’ouest en est de Davidson à Viau, où plusieurs églises, presbytères et Caisses populaires ont été transformés en centres communautaires ou servent à des organisations communautaires. Une promenade de 2,5 km sur la rue Adam qui se terminera, après avoir remonté la rue Viau et longé les nouveaux développements, au marché Maisonneuve, après avoir longé d’est en ouest l’ancienne voie ferrée maintenant aménagée pour piétons et cyclistes. [Cliquez sur l’image pour voir l’album de 59 photos]

Promenade JJ Rue Adam
Photos prises le long du parcours suivi le 6 mai prochain. Avec vous ? Inscrivez-vous !

Qui est Jane Jacobs ?

Huit principes de gestion des communs

Il me fallait écrire un article pour Nous.blogue (y sera publié le 5 avril). C’était (déjà !) mon tour d’y aller d’un couplet…

Et je suis pris (les deux bras jusqu’aux coudes) dans un processus particulier d’accompagnement d’un organisme local, lui-même aux prises avec des difficultés plutôt éloignées des débats théoriques. Pourtant j’ai trouvé appui dans la lecture de ce recueil Initiatives locales et lutte contre la pauvreté et l’exclusion. Publié en 2011 sous la direction de Klein et Champagne, on y trouve de nombreuses descriptions de projets développés en, par différents milieux (urbains, ruraux, de banlieues),  et aussi des essais de théorisation, de synthèse tirées de ces expériences toutes plus idiosyncrasiques les unes que les autres. Notamment la conclusion sous la plume de Jean-Marc Fontan et autres, intitulée Conditions de réussite des initiatives locales.

Ces conditions me parlent quand je regarde la situation d’un organisme plein de fougue et de créativité mises au service des plus pauvres et exclus de la communauté… mais qui doit, devra articuler son leadership individuel et organisationnel à celui de sa communauté, au leadership socioterritorial dans lequel il s’est développé historiquement. Ces trois niveaux de leadership se sont articulés pour favoriser l’émergence et la réussite des initiatives décrites dans le recueil cité.

De plus, ces initiatives ont su articuler différentes sources économiques (subventions publiques, économie sociale, bénévolat et dons) tout en apprenant collectivement à gérer les conflits (internes ou avec le milieu). Fontan parle et insiste sur l’importance de l’articulation aux pouvoirs (et programmes) publics et sur le caractère essentiel de l’économie sociale. Et sur la « construction d’une identité positive et d’un sentiment d’appartenance ». Si les frictions et tensions entre l’organisme local et les instances publiques font partie du nœud, l’économie sociale et le sentiment d’appartenance ne vont pas nécessairement résoudre ou trancher ce nœud. En fait, même si l’organisme fait quotidiennement dans l’économie sociale par son articulation fine des contributions salariées et bénévoles, publiques et privées dans les produits et services déployés, notamment en matière de logement, j’ai eu l’impression que la direction hésitait à se placer, s’identifier au terme « économie sociale ». Un jour peut-être ferons-nous  la généalogie de cette dissonnance.

Et j’ai comme une certaine réticence quand on me parle du sentiment d’appartenance à développer chez les utilisateurs de l’aide « de dernier recours ». Peut-on appartenir à quelque chose qu’on souhaite quitter le plus vite possible ? Et si les clientèles ne souhaitent plus quitter, sortir de leur situation n’est-ce pas là la marque d’un échec dans la mission de l’organisme qui devrait aider les gens à sortir de la pauvreté ? Mais les choses ne sont pas si simples. On ne sort pas de la pauvreté comme on sort du métro. Il y a des gens pris dans des trappes, des cercles vicieux, des maladies… Il y a la culture de la pauvreté, les familles pauvres de mère en filles, de père en fils…

Le fil peut être coupant entre la pauvreté à long terme et celle, temporaire et conjoncturelle, dont on sort. Ceux qui s’en sortent peuvent en vouloir aux autres, vouloir se distinguer et accuser les autres de ne pas faire autant d’efforts que soi… Ceux qui ont connu la pauvreté ou l’ont côtoyée de près, ceux qui ont vécu, quoi, assez longtemps pour savoir que les choses ne sont pas noires et blanches, mais aussi que le noir et le blanc existent, ceux-là soutiennent l’effort collectif pour soulager la pauvreté.

Il y a une collectivité vivante autour de cette organisation. Une collectivité généreuse, industrieuse même, pour ce que j’ai pu en observer. Une collectivité où les tensions et interactions ne passent pas toujours par la délibération civilisée, où les actions ont plus de poids que les paroles, où le poids de la justice se mesure en kilos et en accès concret. Comme le disait Fontan dans sa conclusion, la gestion des conflits fait partie des apprentissages collectifs essentiels. Conflits internes et conflits entre partenaires qui sont aussi  parfois des concurrents. Il faut renforcer – établir – le consensus autour du problème que la collectivité territoriale reconnaît être au cœur de la mission de l’organisation. Établir le consensus sur la manière d’agir, les stratégies de développement et les innovations portées par l’organisation. Sur la base de ce consensus, clarifier les partenariats locaux et sectoriels. Continuer la lecture de « Huit principes de gestion des communs »

Go Nomades Go !

En finale canadienne du basketball collégial, les Nomades du Collège Montmorency affronteront les Bruins de Sheridan College à 19:00 ce soir (20:00 heures à Charlottetown, PEI).

A voir en direct en suivant ce lien :

https://player.communitylive.ca/player/GetEvent/3644#

 

Et pourquoi pas ?

L’entraîneur de l’année (selon l’Association canadienne du sport collégial) pourrait bien mener son équipe au championnat canadien !

<Ajout 2017.03.19> « Les Nomades du Collège Montmorency ont remporté la médaille d’or au championnat canadien de basketball de l’ACSC. Les Nomades ont gagnés le titre grâce à une victoire de 68-64 aux dépens des Sheridan Bruins. » Association canadienne du sport collégial </>

données cartographiées

Les données du recensement 2011 et certaines données sanitaires sont accessibles, cartographiées par l’Espace montréalais d’information sur la santé. Je reproduis ici certaines cartes illustrant la prévalence de problèmes de santé ( hypertension, diabète) et d’autres montrant la répartition géographique des religions (selon le recensement 2011).

ATTENTION : pour consulter l’Atlas  (duquel sont tirées les cartes ci-haut) ou encore les statistiques interactives (des sections accessibles en cliquant  « Outils » en haut à droite de la page d’accueil), il vous faudra avoir un navigateur compatible avec Flash (sous OS X, Firefox fait l’affaire).

Les tableaux interactifs donnent accès à des données sur les services donnés dans les CLSC (les plus récentes : 2016-2017) ou encore les statistiques d’hospitalisation (les plus récentes : 2014-2015). Ces données sont disponibles pour plusieurs années antérieures. Cependant il semble que les données tirées de iCLSC ne soient plus disponibles, malheureusement, par territoires de CLSC mais seulement par CSSS. Alors que les données d’hospitalisation permettent encore de distinguer les territoires de CLSC d’où viennent les usagers.

logement et santé


Le rapport du directeur de santé publique de Montréal de 2015  portait sur le logement : Pour des logements salubres et abordables (pdf – 106 pages). Ce premier rapport sur le logement et la santé se concentre sur deux dimensions qui préoccupent particulierèment les instances de santé publique montréalaises, à savoir: la salubrité et l’abordabilité.

La ville de Montréal publiait récemment Un logement sain, Mesures préventives pour contrôler l’humidité et éviter la prolifération des moisissures (pdf – 7 pages).

En 2015 la ville publiait aussi Répartition des logements sociaux et communautaires sur l’île de Montréal (pdf – 9 pages), avec cartes et tableaux présentant (données de décembre 2014) les logements en HLM, OBNL, coopératives, par villes et  par « quartiers de planification ». J’y découvre qu’il y a plus de logements administrés par des coopératives que par des OBNL dans l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve (1988 VS 1358) alors que dans Rosemont-Petite-Patrie, c’est l’inverse : 1619 logements gérés par des OBNL VS 1159 logements gérés par des coopératives. À l’échelle de la Ville de Montréal, les OBNL gèrent 15 623 logements et les coopératives, 13 367. Dans le reste de l’agglomération on retrouve 963 logements administrés par des OBNL et 371 logements coopératifs.