Soeurs de la Providence

Ayant à leur tête Thérèse-de-Jésus, « une diplomate et une tacticienne accomplie et ce fut rarement elle qui céda dans ses relations avec le gouvernement et les hommes politiques », et munies de leur expérience accumulée depuis Saint-Isidore, les Soeurs de la Providence ont acquis au début des années 1870 un réel leadership et une expertise reconnue à l’échelle régionale dans les soins aux aliénés (L’architecture asilaire à Montréal, 2016)

Les vieilles familles d’Yamachiche, 1898, page 116

« M.-Louise-Caroline, b 1juillet 1869; Sr. Praxède, de la Providence, à Montréal ; réside à Vancouver, C.-A. » 

 

 

 


Page 424 ,du volume 6 de l’histoire des sœurs de la Providence, photo de sœur Praxède, supérieure générale en 1940, année de publication du sixième volume de Institut de la Providence, Histoire des Filles de la charité servantes des pauvres, dites sœurs de la Providence, « Les amis de la Providence et œuvres occasionnelles ».

En 1898 Soeur Praxède (Caroline G.-Lajoie) habite Vancouver. La jeune soeur (29 ans en 1898) a pris ce nom en l’honneur de l’autre soeur Praxède ? Qui en 1877 est décrite ainsi dans l’histoire de l’oeuvre des soeurs à Seatlles, page 31: « Mother Praxedes of Providence (the Mother Provincial), one of the original five founders of the Vancouver mission » Seattle’s Sisters of Providence

[E]lles (les Soeurs Grises et les Soeurs de la Providence) veulent remplacer l’annexion par l’affiliation et obtenir la reconnaissance du cours offert par les écoles de l’Ouest Les sciences infirmières : naissance d’une discipline. [Note 41: ASGM, fonds L102 1C3, 48, lettre de sœur Praxède de la Providence (supérieure générale des Sœurs de la Providence) à Mgr Olivier Maurault (recteur de l’Université de Montréal), 10 janvier 1936]

Page 425-426 « Lettre de Mère Praxède annonçant à la communauté la mort de Mère Marie-Antoinette », 24 janvier 1939.

Page 448 « très honorée Mère générale, Mère Praxède de la Providence, dont le zèle s’est exercé dans ces missions [de l’Ouest] durant 44 ans. »

Page 450, parlant de soeur Praxède, « notre actuelle Mère générale. Alors supérieure de l’hôpital Saint-Paul de Vancouver, en Colombie, elle nous y avait reçues l’année précédente et nous avait comblées des plus délicates attentions. »

Pages 501-502, deux lettres, signées Soeur Praxède de la Providence, f.c.s.p., Supérieure générale.

Le 9 décembre 1944, le Conseil général des Soeurs de la Providence accepta les propositions faites par le curé Elzéar Sicard-de-Carufel. La confirmation fut faite par une lettre de la Supérieure générale, Mère Praxède-de-la-Providence, née Caroline G.-Lajoie, native d’Yamachiche. (extrait de http://yamachiche.ca/histoire/histoire-yamachiche-mars2013.pdf)

De l’obligation d’être religieuse pour les femmes de carrière du XIXe.

Marta Danylewycz, Profession: religieuse. Un choix pour les Québécoises (1840-1920), Boréal, 1988

Émilie Tavernier-Gamelin, et Rosalie Cadron-Jetté, « fondatrices malgré elles », Histoire des communautés religieuses au Québec, p. 95.

Fondation des sœurs de la Providence, HCRQ, p. 80-81.

Un quatrième vœu : servir les pauvres. « Vous occuperez la dernière place entre toutes les communautés du diocèse afin que vous ne soyez chargé que des œuvres qu’elles ne pourraient faire. » Mgr Bourget, mandement de visite de 1846.

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