identités complexes : cycle de conférences

Identité ambiguë / Identités complexes: « mettre en critique le couple conceptuel identité / altérité pour envisager l’identité dans son rapport à la complexité : une alliance dont les implications sont, sans doute, moins productrice d’exclusion et de peurs. » (Via liens socio.)

Une identité, des identités… Crise d’identités, perte d’identité, vol d’identité… Dans notre monde complexe l’identité n’est-elle pas une manière de réduire, justement, la complexité, en misant sur un petit nombre de règles, de facteurs explicatifs, déterminants…

descombes.jpgUne manière de donner du sens à la vie lorsque celui-ci est difficile à saisir parce que plusieurs faisceaux se disputent l’organisation cardinale du réel… depuis que l’homme s’est arrogé le droit de décider de ce qui est vrai, grand, juste… depuis qu’il a jeté bas de leurs socles les dieux.

Identités fractales, donc, d’autant plus importantes que tout est questionné, transparent. Une conférence de Vincent Descombes… en mai prochain, à Marseille. Juste le temps de lire quelques-uns de ses titres !

l'affaire Wong : mieux vaut en rire…

Dans la catégorie « Meilleure citation d’un journaliste québécois dans un journal de Toronto… »:  » le quotidien Toronto Star a consacré un bon papier à la réaction québécoise aux propos de Jan Wong sur la tragédie du collège Dawson. Analyse dans laquelle votre blogueur préféré est cité. Le journaliste Sean Gordon a parlé de mes deux papiers (ici et ici) sur Toronto, traités « à la Jan Wong ». » (Via Blogue de Patrick Lagacé.)

Les deux articles de Patrick Lagacé, écrits à la manière Wong sur les Ontariens sont en effet pissants… Et, comme Sean Gordon le souligne en terminant son article du Star : la réaction québécoise est un peu comme celle des canadiens quand les américains se permettent de dire des grossièretés sur les « voisins d’en haut »…

Comment disait l’autre : des frères siamois !

terminus1525.ca prend la ville d'assaut !

terminus1525 project press release: « terminus1525.ca prend la ville d’assaut !

« terminus1525, la communauté artistique en ligne du Canada, est fier d’annoncer un partenariat avec les groupes communautaires d’accès sans fil Ile Sans Fil et Wireless Toronto, dont l’utilisation technologique fait connaître du contenu artistique aux publics canadiens dans leurs cafés, bibliothèques et parcs publics. Les quelques 27 500 utilisateurs d’Ile Sans Fil et de Wireless Toronto sont exposés à l’art émergeant canadien lorsqu’ils utilisent un des 135 points d’accès sans fil gratuits et publics, gérés par les deux groupes. La majorité des points d’accès se trouvent à Montréal et Toronto, mais le projet offre la possibilité à des bénévoles de déployer des points d’accès dans leur propre localité. » (Via mtl3p.)

Bravo pour cette exposition itinérante… permanente, émergeante.

un Mac à la maison !

Ça y est, j’ai succombé à la beauté, la puissance… et à quoi ? En fait, je crois que c’est la fiabilité et la durabilité des Mac qui m’a fait choisir la Pomme, alors que j’aurais certainement payé beaucoup moins pour une machine de l’environnement PC/Windows. En discutant avec un fabriquant de clones, de voir sa réaction en constatant ce qu’il y avait sous le capot d’un Mac Pro : deux puces Xeons de Intel (« Tous les Mac Pro de la gamme comprennent deux des tout derniers processeurs Intel Xeon bicœur. Deux processeurs bicœur. » )… j’en ai conclu que j’aurais encore un ordinateur performant dans 5 ans.

Et que je pourrais faire des choses imprévues, explorer au cours des prochaines années… en matière de traitement photo… images, animation ? flash ?

Bon, c’est bien beau ça, le Mac Pro, mais il est pas mal tout nu, là encore… Qu’est-ce que je devrais m’installer comme suite logicielle ? Open Office ? Il semble que cela soit la seule à avoir été concue pour les puces Intel ! Et pour la lecture des flux RSS ? Comment s’appelle le machin qui faisait saliver les PCistes ? Netnewswire ??
Je suis vraiment tout excité ! comme un enfant… qui aurait reçu son cadeau de Noël 3 mois d’avance !

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imagination débridée

L’auteur, Agnès Desarthe, se rappelle le dessin animé « La Linea » où le petit bonhomme tracé d’une seule ligne suivait un chemin qui n’était que la continuation de la ligne de son corps. Et soudain, la ligne, la ligne qui le dessinait, s’arrêtait deux pas devant lui. Il s’écriait alors dans un charabia de français teinté d’accent italien : « AH mais pourquoi il n’y a pas de ligne ici ? »

Pour bien faire, il ne suffit pas de suivre la route, il faut à tout instant la bitumer du goudron onctueux de nos rêves et de nos espoirs, la tracer mentalement, en s’efforçant de prévoir les inévitables virages et les inégalités du terrain. Parfois, quand ça va bien, quand, par miracle, on a réussi à prendre un peu d’avance sur notre effroyable ouvrage d’art, on bénéficie d’un répit et là, c’est bon, tout roule. On est prêt à croire que le plus dur est fait, qu’à partir de ce moment, tout ira bien. On est si naïf, on a la mémoire si courte qu’on ne se rappelle pas que le terrain qui nous accueille est l’oeuvre de nos mains et de notre cerveau si prompt à imaginer n’importe quoi. On se la coule douce jusqu’au trou d’après sur lequel on se penche, consterné. Je n’ai plus la force, se dit-on, et je mérite mieux que ça, il serait temps que quelqu’un m’aide, il serait temps qu’une main guide la mienne. Autour de nous une armée de bras ballants. Tout le monde est fatigué. Notre mari, notre femme, nos amis, tout le monde en a marre au même moment, et c’est alors que vient — mais seulement si l’on est très chanceux, seulement si l’on n’a pas peur ou que l’on est suffisamment fou pour mordre à l’hameçon furtif — c’est alors que vient l’amour. Et là, ce n’est plus du macadam que l’on jette sur le néant, c’est un pont suspendu qui ouvre la voie jusqu’à l’infini.  [extrait de Mangez-moi]

photos à Montréal

Quelques expositions photo qui ont lieu actuellement à Montréal. Le World Press Photo expose au musée Juste pour rire les gagnants de son concours 2005. Un article de la revue Photo sélection magazine m’a pisté sur cet événement organisé à Montréal par Reporter communication. Incidemment ce magazine photo québécois célèbre son 25e anniversaire ! Bravo ! J’en ai trouvé un exemplaire au kiosque Point Vert, coin Duluth et St-Laurent…

La Galerie Donald Browne Art Contemporain, installée au 372 Ste-Catherine Ouest, dans l’édifice Belgo, présente comme première exposition les travaux récents de Raymonde April.

Deux moments à ne pas manquer, le premier se terminant le 24 septembre, le second, le 7 octobre.