veuve en verve

C’est vraiment quelqu’un, la veuve Tarquine. Non seulement a-t-elle deux tarquinets qu’on adore, mais elle vient de s’équiper d’un appareil photo qui l’inspire.

cabinetVeuve1.jpgCe qui me fait penser à ces photos de l’UQAM que je n’avais pas encore déposées. Ce sont les reflets dans les fenêtres qui m’ont rappelées.DSC_0269a

cimetiere011Et Kate qui m’informe que ce n’est plus permis de photographier au cimetière Notre-Dame-des-Neiges ! Ainsi j’ai été chanceux d’y passer deux heures tranquilles avec mon appareil… et les morts.

C’était probablement parce que c’était à une heure surtout consacrée aux vivants : 17h à 20h samedi soir…

portrait des régions du Québec

L’édition 2006 du Portrait socioéconomique des régions du Québec est maintenant disponible Le ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation vient de publier le Portrait socioéconomique des régions du Québec, édition 2006. Ce document, dont c’est la troisième édition, permet de se renseigner rapidement sur la situation et l’évolution des régions. [la-vie-rurale.info]

Le lien vers la publication, c’est ici. Ou plus directement encore : le fichier PDF (640 Ko). Pourquoi y’a pas ces liens dans l’article ?

La Joute, flamboyante

  
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Téléversé par Gilles en vrac….

 

Cette sculpture de Riopelle, plutôt cet ensemble impressionnant de sculptures et d’effets (vapeurs, flammes…) vaut le déplacement, deux fois plutôt qu’une : à voir le jour, pour bien saisir la qualité du travail des bronzes, et la nuit pour les jeux d’éclairage dûs aux flammes.

Ces derniers sont visibles aux heures, du matin jusquà 11 heure (23 heures) la semaine. Je ne sais si le « spectacle » est aussi visile la fin de semaine. J’espère bien… pour vous.
 

du vin et d'autres plaisirs

mondovino2.jpgMondovino, le documentaire de Jonathan Nossiter, diffusé cette semaine au Documentary chanel, fait un portrait réaliste et parfois choquant des producteurs, négociants et critiques du monde du vin, bouleversé de plus en plus par les entreprises mondiales… La quantité ou la qualité ? En tant que documentaire, la caméra de poing en très gros plan, les éclairages naturels ou d’entrepôts et de caves, sur des teints vinifiés… tout ça n’était pas toujours beau à voir, mais les propos (ou les silences) toujours éclairants.

Pris, littéralement, par le Stabat Mater de Bruno Coulais, diffusé par Espace Musique, à minuit hier soir. Douleur d’une mère au pied de la croix, douleur tout court. Interprétation contemporaine d’un texte du XIIIe siècle…

C’est ainsi que j’ai pu terminer en beauté le livre de Thierry Hentsch Raconter et mourir. Il ne méritait pas moins ! C’est un recueil d’introduction aux grands textes : de l’Odyssée au Discours sur la méthode de Descartes, en passant par la Divine Comédie de Dante, Hamlet de Shakespeare, Don Quichotte de Cervantes, Pantagruel de Rabelais… Tout un banquet ! Merci à Catherine, qui m’aura aiguillé vers cet auteur. Il me tarde maintenant de poursuivre cette randonnée aux sources de l’imaginaire occidental avec Le temps aboli.

courts métrages : les finalistes

On m’apprend que le concours de l’ONF « Faites des courts, pas la guerre » tire à sa fin : vous avez jusqu’à demain pour voter pour le meilleur court métrage. On peut visionner et coter les 4 finalistes : Le ouijascope (Haute vitesse – Basse vitesse), de Ana Ponce; Conte moi la guerre, (H, B), de Raphaël Posadas; Lettre d’un soldat, (H, B), de Patrick Duhamel et Lettre de mon père, (H, B), de A. Neveu-Pépin et A. Hamel.

Allez y jeter un coup d’oeil… et si vous ne savez pas pour qui voter… votez pour le derneir : Lettre de mon père, c’est le petit-fils de Bernard, un grand-père actif dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve depuis… toujours ! Bonne chance aux Alexandres !

Dépêchez-vous, ça se termine DEMAIN !

l’enfant PFK


kfc kid Enfant PFK par astre

Un petit vidéo pas toujours drôle où l’on voit un enfant déjà obèse s’empifrer de Poulet frit Kentuky tout en répondant aux questions de ce qui apparaît être Julien Poulin et Pierre Falardeau en voix hors champ. Un bel exemple de la culture de la pauvreté : non pas une absence de culture, car il connaît ses joueurs de baseball, ses vedettes de la lutte… et sait ce qu’il aime et n’aime pas.

P.S. (2019) : Cet enfant de 6 ans, interviewé dans Hochelaga-Maisonneuve dans les années 70, s’appelle Paul Ross. Jules Falardeau, le fils de Pierre Falardeau, et Frédéric Guindon ont retracé et persuadé Paul Ross de participer à ce court mais touchant reportage. 

https://youtu.be/bB4V1M9BqM4

reconnaissance vocale ou écriture orale ?

Après avoir réinstallé les logiciels sur l’ordinateur de remplacement (suite au vol), poiur certains d’entre eux, la remise en marche exige quelqu’entrainement.

Je termine une assez longue période de lecture au micro, racontant les aventures de ce Phileas Fogg, héros de Jules Verne. Le taux de reconnaissance correcte devrait s’être sensiblement amélioré. Le contraire serait vraiment décevant considérant l’effort déployé à lire les extraits de ce fameux « tour du monde en 80 jours ».

Mais pourquoi tant d’efforts justement ? Est-ce seulement pour éviter d’avoir à prendre le clavier pour transmettre ma pensée sur l’écran ? Ou s’il n’y a pas quelque chose de plus, dans le fait de n’avoir pas à utiliser cet intermédiaire que sont les mains pour exprimer la pensée. Ou encore on pourrait dire autrement et souligner le fait que d’exprimer sa pensée par la parole préserve quelque chose de l’émotion, quelque chose qui se perd lorsqu’on utilise un clavier. En fait, alors que je vous dis cela, je le dit aussi avec mes mains, mais en les projetant dans l’air devant moi plutôt que sur la table, sur les touches.

(…) Mais pourquoi cela me semble-t-il si attrayant de parler dans ce micro et de voir s’allonger les phrases ? (…) J’éprouve un véritable plaisir, thérapeutique, à m’exprimer ainsi verbalement. Naturellement le plaisir n’est peut-être pas partagé par vous tous aussi vous dirai-je n’hésitez pas, laissez-moi choir, cela ne me dérangera pas ! Je continuerai certainement de noter pensées et idées au fil de l’eau, ou plutôt « au fil de l’air » serait-il plus juste de dire, un peu comme on fait de la peinture, par petites touches, en prenant de temps en temps une pause et quelques distances devant son oeuvre, avant d’y revenir pour de nouvelles touches.

Comme si le médium oral avait une influence sur le contenu du dire.