explorations urbaines

Urban Travel, parmi plusieurs sites spécialisés dans la couverture -découverte de lieux abandonnés (hôpitaux, usines désaffectées). Où sont les chantiers, les parties de la ville actuellement en « recyclage » ? Griffintown ?

J’ai malheureusement manqué mon coup avec Hochelaga-Maisonneuve… où des usines importantes pour l’histoire de ce quartier ont été soit rasées (Lavo, Vickers…) ou radicalement transformées (Am-Can, Angus).

veille informationnelle

Le bulletin de veille informationnelle du projet de santé et de bien-être de la Montérégie : numéro de juin. Parmi les choses intéressantes trouvées ou retrouvées :

cliniques réseau et GMF vus par l'agence de Montréal

Document synthèse (4 pages); Orientations pour le développement des GMF et des cliniques réseau intégrés, par Yanick Jodoin, Agence de la santé et services sociaux de Montréal, 66 pages, 25 mars 2008.

Un document intéressant, faisant le tour de la question… sauf peut-être en ce qui concerne la mobilisation citoyenne dont on reconnait qu’elle constitue un facteur de santé sans pour autant l’intégrer dans le plan de développement : c’est une affaire qui se passe entre professionnels. Pourtant une approche basée sur une telle mobilisation me semble la seule possible, dans les régions où le recrutement de médecins pour une pratique familiale (à la base même des GMF) semble difficile. Je serais moi-même praticien en quartier défavorisé et j’y penserais à 2 fois avant de signer un contrat qui m’impose de réaliser 70% de ma pratique en rendez-vous avec des clients inscrits. De là l’attrait de pouvoir rassembler, organiser des citoyens intéressés… comme partenaires d’une telle aventure, d’un tel contrat.

croissance du vivre seul et avenir du logement

Les actes du colloque tenu en 2006 sur le thème Les personnes seules et le logement : vers un nouveau mode de vie ? : actes des Entretiens sur l’habitat.

Je garde un bon souvenir de ce colloque, où les auteurs de plusieurs recherches, dont Esther Létourneau (Rétrospective 1991-2001 et perspectives 2001-2051) étaient présents. Mais H. était absente pour le lancement de la sienne.

J’ai l’impression que j’étais moi aussi grippé à ce moment, le souvenir d’une intervention laborieuse et obscure de ma part durant le débat en témoignant. Non pas que je ne puisse commettre de laborieuses et obscures interventions sans être grippé !

Je vais certainement jeter un coup d’oeil à ces actes (PDF 4,1 Mo).

une mise à jour du PNSP

La mise à jour 2008 du Programme national de santé publique 2003-2012 est intéressante à plus d’un égard. À mi-parcours de ce plan de dix ans plusieurs choses ont changé dont la configuration même du réseau de service. La création des CSSS (centres de santé et de services sociaux) en 2004 avec leur « responsabilité populationnelle », leur rôle d’animation et de coordination dans la mise en place d’un réseau local de services, l’identification plus claire des responsabilités locales de santé publique… peuvent être vu comme des facteurs favorisant la mise en oeuvre de ce plan national visant l’amélioration de l’état de santé et bien-être de la population.

Pour ceux et celles qui ont de la difficulté avec les « programmes cannés« , la porte est ouverte, en matière de promotion-prévention en santé mentale : c’est l’occasion de participer à la définition des cadres !

La prévention des problèmes de santé mentale devrait par ailleurs recevoir plus d’attention. Dans
ce domaine, la documentation scientifique est claire : il faut intervenir à la fois auprès des individus
et sur les environnements. Pour l’heure, il n’a toutefois pas été possible d’ajouter des activités
en vue de soutenir cet objectif, parce qu’aucune ne répondait au critère d’efficacité reconnu.
Par contre, l’augmentation anticipée de la prévalence des problèmes de santé mentale dans la
population plaide en faveur d’une accentuation de la recherche et de l’expérimentation dans ce
secteur. (p. 43)

Sur la question du développement des communautés le document comporte quelques pages bien écrites qui font la distinction entre développement des communautés et la mobilisation des communautés autour d’objectifs précis de santé (p. 63). Une belle reconnaisance de l’expertise des intervenants communautaires.

Ce qui n’empêche pas le document d’être critique, notamment en regard des limites de certaines concertations intersectorielles qui mobilisent plus facilement les institutions et organismes importants : les citoyens et certains groupes actifs dans les milieux n’arrivent pas toujours à se faire une place dans une telle démarche, ce qui limite l’impact que les décisions et actions pourraient avoir sur le pouvoir d’agir individuel et collectif (p.64).

tout un vingtième !

De belles retrouvailles, comme à chaque fois, tous les deux ans aux colloques du RQIIAC… mais cette fois-ci, avec une note de nostalgie car on savait bien que plusieurs en étaient à leur dernière visite… la retraite étant proche, sinon déjà là ! La soirée du vendredi se passait au musée de la civilisation, rien de moins !

J’ai pris quelques photos : une couverture toute partielle et subjective. Et j’ai aussi promis (et commencé) un ou deux textes à déposer en regard de certains enjeux : capital social et pouvoir, notamment en lien avec cet article… D’ici la fin de la semaine cela devrait être fait.