Gilles en vrac… depuis 2002

une mise à jour du PNSP

La mise à jour 2008 du Programme national de santé publique 2003-2012 est intéressante à plus d’un égard. À mi-parcours de ce plan de dix ans plusieurs choses ont changé dont la configuration même du réseau de service. La création des CSSS (centres de santé et de services sociaux) en 2004 avec leur « responsabilité populationnelle », leur rôle d’animation et de coordination dans la mise en place d’un réseau local de services, l’identification plus claire des responsabilités locales de santé publique… peuvent être vu comme des facteurs favorisant la mise en oeuvre de ce plan national visant l’amélioration de l’état de santé et bien-être de la population.

Pour ceux et celles qui ont de la difficulté avec les « programmes cannés« , la porte est ouverte, en matière de promotion-prévention en santé mentale : c’est l’occasion de participer à la définition des cadres !

La prévention des problèmes de santé mentale devrait par ailleurs recevoir plus d’attention. Dans
ce domaine, la documentation scientifique est claire : il faut intervenir à la fois auprès des individus
et sur les environnements. Pour l’heure, il n’a toutefois pas été possible d’ajouter des activités
en vue de soutenir cet objectif, parce qu’aucune ne répondait au critère d’efficacité reconnu.
Par contre, l’augmentation anticipée de la prévalence des problèmes de santé mentale dans la
population plaide en faveur d’une accentuation de la recherche et de l’expérimentation dans ce
secteur. (p. 43)

Sur la question du développement des communautés le document comporte quelques pages bien écrites qui font la distinction entre développement des communautés et la mobilisation des communautés autour d’objectifs précis de santé (p. 63). Une belle reconnaisance de l’expertise des intervenants communautaires.

Ce qui n’empêche pas le document d’être critique, notamment en regard des limites de certaines concertations intersectorielles qui mobilisent plus facilement les institutions et organismes importants : les citoyens et certains groupes actifs dans les milieux n’arrivent pas toujours à se faire une place dans une telle démarche, ce qui limite l’impact que les décisions et actions pourraient avoir sur le pouvoir d’agir individuel et collectif (p.64).


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