situation économique à long terme

Depuis quelques temps j’ai le goût de comparer la situation actuelle avec un peu de recul… j’ai cherché pour cela quelques sources.

arguments d’hier, débats d’aujourd’hui

Je ne sais jusqu’à quel point ces textes seront encore pertinents… je laisse à d’autres le soin d’en juger. Puisque j’avais déjà fait le gros du travail… d’édition, d’assemblage en deux documents « synthèses », cela depuis quelques mois déjà, et que je n’ai pas trouvé le temps de faire les mises en contexte que je comptais faire au départ, j’ai décidé de déposer les documents tels qu’ils ont été écrits. C’est donc dire que le mémoire de sociologie s’ouvre sur une vingtaine de pages à saveur plus méthodologique (ce qui ne sera pas au goût de tous) mais le reste des 70 pages porte sur les pratiques d’organisation communautaire qui ont marqué le début, les quinze premières années du service d’organisation communautaire (SAC) au CLSC Hochelaga-Maisonneuve. De même mes articles rassemblés en un recueil auraient sans doute mérité des notes historiques, des rappels, pour les plus jeunes… mais ça fait plusieurs mois que je me dis que je vais le faire… quand je le ferai, ce sera une nouvelle édition !

Vous trouverez donc, dans un premier document (PDF) une trentaine d’articles, dont la majorité furent publiés dans la revue Interaction communautaire, entre 1986 et 2006. Cela fait une centaine (98) de pages… publiées sous le titre Pratiquer le social aux frontières. Dans la même veine j’ai produit une version PDF de mon mémoire de socio (1991), qui était par ailleurs disponible en format HTML (moins facile à imprimer) sur ce site depuis 2002. Bonne lecture ! Et, si jamais ça vous est utile… donnez m’en des nouvelles !

DC et SP

Les programmes de santé publique balisés au plan national et les initiatives de développement des communautés relèvent de logiques paradoxales. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est le Cadre de référence lui-même, page 29. « Le soutien au DC relève d’une logique d’auto-détermination communautaire des priorités et des solutions locales, c’est-à-dire des déterminants de la santé visés ». C’est ce que j’ai toujours pressenti, particulièrement lorsque les quartiers visés sont touchés par des problématiques complexes, multiples où il devient plus important de s’assurer de la participation et l’initiative des acteurs locaux sur des objectifs qui leur conviennent (culturellement, historiquement ou conjoncturellement) que de mesurer la fidélité avec laquelle ils appliquent les procédures X ou Y. Ceci d’autant plus que les problèmes sont liés : arrêter de fumer, ça se fait en même temps et d’autant plus facilement que l’on se met à bouger, faire un peu d’exercice, et qu’on mange mieux… Que ce soit par la cigarette, le poids santé ou l’activité physique qu’on prend le problème importe peu, c’est la santé qu’on améliore.

Mais il ne faut pas démoniser inutilement les intentions des programmes cadres en santé publique : la manière dont est « monitorée » aujourd’hui l’atteinte des objectifs du programme SIPPE n’est plus aussi « carrée » qu’au début du programme. Il y a maintenant beaucoup plus de flexibilité accordée aux intervenants… et c’est encore un programme très important : plus du quart des budgets régionaux de santé publique lui sont alloués (8,3 M$ sur 32 M$) dont la majeure partie aux CSSS de manière récurrente (4,8M$). Entre 12 et 13M$ de ce budget de 32M$ sont allés aux organismes communautaires dans le cadre de budgets récurrents (6,5M$) ou non.

Même pour les organismes communautaires ces budgets représentent une petite partie seulement des ressources investies par l’État (par l’entremise du réseau de la santé) en soutien aux ressources communautaires dans le domaine de la santé et du développement social. Continuer la lecture de « DC et SP »