L’Open Video Project, rassemble des archives video, allant de l’exploration lunaire (archives NASA) aux films d’archives des expéditions anthropologiques dans les Himalayas durant les années 40 … de l’industrie bovine aux États-Unis aux archives de la compagnie Edison remontant à 1899 !
toxicité à Montréal
Un groupe d’étudiants en géographie de l’Université Concordia ont compilé des données de sources diverses pour tracer des cartes des problèmes environnementaux pour l’île de Montréal.
Ci-contre deux cartes représentant des mesures différentes de toxicité des sols. Disponibles en format Google Earth ( fichier KMZ), EPS, Excel et en format géomatique GIS, les cartes sont accessibles dans la partie « database » du site mappingworkshop.wordpress.com. On indique bien sur les cartes qu’il faut les utiliser avec prudence, les données ayant été agrégées, mais pour ceux qui connaissent le terrain local, cela vous permettra d’identifier les sources… ou encore de vous poser des questions ! [une référence de Collectif Quartier]
gérer le risque : le vrai et l’imaginaire
Le dernier numéro de la revue Télescope porte sur La gestion des risques (pdf – 233 pages).
On peut aussi charger les articles un à un à partir de la page du numéro actuel (mais qui ne sera celle de ce numéro que jusqu’à la sortie du prochain) ou encore en cliquant sur le lien du volume 16 numéro 2, dans la liste des publications.
Pandémie, tremblement de terre, terrorisme… quand on entend risque, on pense à ces évènements extraordinaires qui obligent les sociétés et les organisations à prendre des mesures spéciales, à mobiliser ressorts, ressources et créativité dans des contextes hors du commun ou pour atteindre des objectifs ponctuels, conjoncturels… Mais le risque n’est pas toujours équivalent à l’irruption de l’imprévisible comme le souligne Roux-Dufort : il est souvent le résultat de négligences soutenues, d’ignorances persistantes…
La gestion du risque n’est pas qu’un discours scientifique : c’est un enjeu politique (H1N1 en France); un discours idéologique porté par ceux qui sont parfois à l’origine des risques…
(1) l’analyse des risques est une activité sociale plutôt que scientifique; (2) l’analyse des risques ne guide pas les prises de décision pour qu’elles reflètent les risques, mais sert plutôt à justifier des décisions déjà prises par les élites; (3) les organisations qui emploient des experts de l’analyse des risques et qui déterminent les paramètres de cette analyse sont souvent impliquées dans la production de ces risques, elles ont tendance à se montrer intrinsèquement incapables de prendre en compte le potentiel de cas graves et participent parfois activement à la suppression de ces connaissances; [L’analyse des risques et leur dimensions sociales – K. Tierney]
consommation collaborative
La parution de ce petit bouquin, What’s Mine Is YOurs, donne à Hubert Guillaud le prétexte d’un article fouillé sur La montée de la consommation collaborative.
Comme d’habitude, les liens et ressources citées sont nombreuses et pertinentes. Mais, permettez moi un brin de chauvinisme… pourquoi pas de lien vers l’expérience de Communauto ? Une formule qui existe pourtant depuis 15 ans au Québec et qui a lancé dernièrement plusieurs initiatives : les duos Auto + Bus ou Auto + Train… ou encore le PEP, prêt entre personnes… On peut comprendre que le Bixi soit encore nouveau et peu connu outre Atlantique… bien que la carrière internationale de ce vélo partagé soit déjà bien lancée, avec sa reprise à Londres et dans quelques villes américaines !
Quoi qu’il en soit, l’article de Guillaud est à lire. De l’échange de maisons, au partage des voitures, en passant par les systèmes d’annonces-localisées… Ça semble tellement riche qu’on se prend à espérer !
déterminants sociaux, inégalités : publications diverses
Tackling the wider social determinants of health and health inequalities: evidence from systematic reviews. (pdf – 8pages)
Combating poverty and social exclusion. (pdf – 120 pages) L’ouvrage «Combating poverty and social exclusion: A statistical portrait of the European Union 2010» présente un large éventail de concepts statistiques et d’indicateurs tirés des statistiques sociales. Il brosse un tableau de la pauvreté et de l’exclusion sociale dans les 27 États membres et fournit (dans la mesure du possible) des informations sur les pays candidats et les pays membres de l’AELE. Des codes de données sont indiqués dans la source mentionnée sous chaque tableau ou graphique pour permettre au lecteur d’avoir aisément accès à des ensembles de données plus complets ou aux dernières données disponibles sur le site internet d’Eurostat.
Trois avis scientifiques de l’INSPQ portant sur le programme Services intégrés en périnatalité et pour la petite enfance (SIPPE) :
- sur le choix d’un outil de mesure du développement des enfants de 0 à 5 ans; (pdf 59 pages + annexes)
- sur l’efficacité des interventions de type SIPPE, en fonction de différentes clientèles; (pdf 107 pages + annexes)
- sur la rétention des clientèles du programme SIPPE (pdf 49 pages + annexes)
[À propos de ces trois avis, voir aussi https://www.gillesenvrac.ca/carnet/2011/01/meta-analyses/]
Indicateurs de bien-être, une étude australienne – Economics of Equality (.DOC – 40 pages)
Ce rapport corrobore les conclusions d’autres chercheurs, à savoir que le succès économique des populations n’est pas uniquement associé aux indicateurs financiers ou économiques (par exemple, le PIB par habitant), mais aussi à des valeurs plus fondamentales telles que le bonheur, la liberté et l’égalité.
Le numéro annuel de la revue Recherches Innovations, du Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture (PDF – 44 pages) – des articles d’intérêt sur la lutte à la pauvreté, les recherches urbaines, les chercheurs pour la collectivité…
Les relations sociales : un impact sur la santé aussi important que le tabac ! « [T]he degree of mortality risk associated with lack of social relationships is similar to that which exists for more widely publicized risk factors, such as smoking.» [PLoS – medecine]
Les services publics en Europe : 30,1% de la main-d’œuvre, 64 millions de personnes dans l’Europe des 27. Un rapport comparatif : Public Services in the European Union and in the 27 Member States (pdf – 494 pages)
Ces différentes sources sont tirées des bulletins de veille suivants : le Bulletin des politiques publiques de santé de l’INSPQ, le Bulletin Santé Pop du Réseau de recherche sur la santé des populations du Québec, et Observgo, de l’Observatoire de l’administration publique
la rentrée numérique
Le quart des livres de la rentrée française sont disponibles en format numérique. Une forte hausse depuis un an (5-6 % l’an dernier). Sur les 700 romans publiés à l’occasion de la rentrée littéraire 2010, entre 20 et 25% d’entre eux sont disponibles en numérique. L’an dernier, cette fourchette ne dépassait pas 5 à 7%. [Le magazine littéraire]
Une augmentation de l’offre qui n’a pas encore répondu aux questions et critiques concernant les droits (DRM), les prix jugés encore trop élevés (après tout, il n’y a pas de marché de l’usager pour le eBook)… Ici, les romans de Gallimard en version électronique sont offerts au même prix (ou même plus chers) que la version papier !
Cette répartition du prix d’un livre, faite pour la France mais sans doute pas très loin de la situation au Québec, permet de cibler les portions du prix qui pourraient être, éventuellement, amputées ou réduites… Mais, et c’est l’argument des éditeurs et gros joueurs : si la mise à disponibilité en format numérique s’accompagne de la perte d’une partie des ventes papier (ce qui devrait être le cas, normalement !) le travail de l’éditeur ou de l’auteur n’en sont pas pour autant diminués ! Écrire un livre (et le rendre lisible, par un travail d’édition) ne demande pas moins d’efforts si on prévoit diffuser le produit en format électronique.
Et cela ne compte pas l’effet pervers de certaines politiques, telle la montée de la taxe d’un taux de 5,5% à près de 20% pour les eBook français !! Autrement dit, dans le cas français, une bonne part des économies potentielles s’envolent en hausse de taxes ! Continuer la lecture de « la rentrée numérique »
héros de Montréal
Il y a des noms, comme ça, qui vous sont connus depuis la plus tendre enfance sans avoir jamais été explicités ! Joe Beef. Il me semble encore entendre des copains, qui n’avaient que 5 ou 7 ans, utiliser ce nom comme celui d’un « bon » dans les batailles entre les bons et les méchants ! Qui étaient les méchants ?? J’ai un vague souvenir… Al Banks ? On prononçait « Hal Banks » mais je n’ai retrouvé aucune trace en googlant…
Ces deux billets sur SpacingMontreal retracent l’histoire de cet original héros de la classe ouvrière des années 1870 à Montréal.
Avec Montréalités urbaines ce sont 2 sites qui vous permettront de suivre quotidiennement l’actualité municipale, tant concernant les questions de développement urbain que du point de vue historique, politique… Les billets récents sur ce dernier site, concernant l’aménagement de la nouvelle Place-des-arts, les projets de transport en commun…
mesures de pauvreté
Je n’avais pas vu passer cet Avis du Centre d’étude sur la pauvreté et l’exclusion, paru en 2009. Intitulé Prendre la mesure de la pauvreté, Proposition d’indicateurs de pauvreté, d’inégalités et d’exclusion sociale afin de mesurer les progrès réalisés au Québec (pdf 71 pages), on y retrouve définition et analyse des avantages et limites des différentes mesures utilisées pour quantifier la pauvreté : seuil de faible revenu, mesure de faible revenu, mesure du panier de consommation; pour mesure les inégalités : coefficient Gini, ratio interquintiles; ou encore l’identification des déterminants de la pauvreté : territoire, éducation-littératie, santé, travail, logement, justice et sécurité…
Un outil à potasser pour tous ceux qui veulent creuser la question de la pauvreté.
Qu’est-ce que le CEPE ? C’est dans l’esprit de la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale que le CEPE a été mis en place au printemps 2005 et rattaché au ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MESS). Il est dirigé en collaboration avec un comité de direction composé de personnes en provenance des milieux gouvernemental, universitaire et de la recherche ainsi que de personnes oeuvrant auprès des personnes en situation de pauvreté ou d’exclusion sociale. Il a pour fonctions de recueillir, d’intégrer, de compiler, d’analyser et de diffuser des renseignements, notamment de nature statistique, sur la pauvreté et l’exclusion sociale. Parmi les 11 membres du comité de direction, on compte Paul Bernard et Alain Noël, du côté universitaire, Ginette Paquet, de l’ISQ, Vivian Labrie qui a longtemps représenté le Collectif pour un Québec sans pauvreté…
scripts pour InDesign
Je ne suis pas vraiment dans le script… mais ces petits bijoux de codes produits par Marc Autret sur son Indiscript, qui peuvent ajouter aux fonctionnalités de InDesign, ce maître-logiciel d’éditique, me font rêver.
Notamment celui pour produire un de ces nuages de mots reflétant le contenu d’un document… script appelé Wordelizer, s’inspirant du Wordle qu’on peut trouver sur le Web.
Ici (à droite) un Wordle tiré du flux RSS de Gilles en vrac en ce moment…
Bon, c’est une manière de prendre note d’aller explorer plus avant de ce côté… en particulier à travers ces 50 liens pour amateurs de scripts InDesign, aimablement offerts par Marc Autret.