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gérer le risque : le vrai et l’imaginaire

Le dernier numéro de la revue Télescope porte sur La gestion des risques (pdf – 233 pages).

On peut aussi charger les articles un à un à partir de la page du numéro actuel (mais qui ne sera celle de ce numéro que jusqu’à la sortie du prochain) ou encore en cliquant sur le lien du volume 16 numéro 2, dans la liste des publications.

Pandémie, tremblement de terre, terrorisme… quand on entend risque, on pense à ces évènements extraordinaires qui obligent les sociétés et les organisations à prendre des mesures spéciales, à mobiliser ressorts, ressources et créativité dans des contextes hors du commun ou pour atteindre des objectifs ponctuels, conjoncturels… Mais le risque n’est pas toujours équivalent à l’irruption de l’imprévisible comme le souligne Roux-Dufort : il est souvent le résultat de négligences soutenues, d’ignorances persistantes…

La gestion du risque n’est pas qu’un discours scientifique : c’est un enjeu politique (H1N1 en France); un discours idéologique porté par ceux qui sont parfois à l’origine des risques…

(1) l’analyse des risques est une activité sociale plutôt que scientifique; (2) l’analyse des risques ne guide pas les prises de décision pour qu’elles reflètent les risques, mais sert plutôt à justifier des décisions déjà prises par les élites; (3) les organisations qui emploient des experts de l’analyse des risques et qui déterminent les paramètres de cette analyse sont souvent impliquées dans la production de ces risques, elles ont tendance à se montrer intrinsèquement incapables de prendre en compte le potentiel de cas graves et participent parfois activement à la suppression de ces connaissances; [L’analyse des risques et leur dimensions sociales – K. Tierney]

http://www.enap.ca/OBSERVATOIRE/docs/Telescope/Volumes16/Telv16n2_gilbert-bourdeaux-raphael.pdf

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