jeunes renards au jardin

renardeau.jpgIl n’y avait pas beaucoup de fleurs visibles au jardin botanique de Montréal cet après midi…

mais quelle surprise de voir sortir de leur tannière deux renardeaux pas farouches pour deux sous…

Quelques-une des photos prises.

Note: s’il y a un message d’erreur lors de la présentation (même si vous avez la possibilité de visionner des documents Flash) essyez en effaçant la dernière barre oblique de l’adresse URL… 

déclaboussantes mythridales

girard.jpgJ’allais sans trop savoir à quoi m’attendre : J. m’avait invité à voir Rémy Girard interpréter Claude Gauvreau. Comme j’aime bien les deux, je ne me suis pas posé de question, et ce n’est qu’en prenant un café au sous-sol de l’Usine C que je me suis rendu compte que ce serait un spectacle chanté ! Cool !!

Un spectacle, que dis-je un événement mémorable : l’audacieux défi est relevé avec succès par Rémy et sa bande. Un seul hic : le gros du public ne bougeait pas d’un poil alors que je peinais à rester sur mon siège, recevant ces rythmes jazzés, bluesés… La mise en musique (par Jean-Fernand Girard) de ces textes qui chantent déjà, qui jouent à cache-cache est ce qui pouvait arriver de mieux aux poèmes de Gauvreau… et au public qui ne les connait pas encore. Mais c’est ne expérience jouissive d’écoute créatrice qui ne semble pas être accessible à tous.

Les projections d’images derrière la scène accompagnaient très bien la prestation. Pour avoir une idée, mais pas tout à fait à la hauteur (car c’était la répétition alors que le « live » avait plus de tension et de rythme), voir les deux extraits sonores sur cette page du site Voir.ca. Il faudrait que ce spectacle soit repris dans une salle de jazz… et qu’un DVD soit produit !!

Dans l’enthousiasme je me suis procuré à la sortie du spectacle un exemplaire des Oeuvres créatrices complètes de Gauvreau (éditions Parti pris, 1971).

l'avocat bleu

Blue Avocado: a new bite-sized magazine by and for people who work and volunteer in community nonprofits.

Petit bulletin sympatique sur des questions qui devraient intéresser tous les organisateurs et supporteurs de l’action volontaire…

sentiment d’appartenance et santé

La dernière livraison de Rapports sur la santé, publié par Statistique Canada, comprend un article de Margot Shields sur la relation entre le sentiment d’appartenance à sa communauté locale et la perception de son état de santé (pdf) général et de santé mentale. Fortement correlée (négativement) avec le degré d’urbanisation — les régions le moins urbaines sont celles ayant le plus fort sentiment d’appartenance — des facteurs culturels entrent aussi en ligne de compte: le Québec se distingue là encore en tenant une solide dernière place (54,7 % ayant déclaré un sentiment fort ou plutôt fort d’appartenance à la communauté) la province la plus proche ayant un score 10% plus élevé. Mais lorsqu’on compare les régions du Québec, celles qui sont significativement plus basses que la moyenne ne sont pas les plus urbaines mais bien Laval et Lanaudière.

PDF à la BAnQ

La forte corrélation entre l’autoperception de sa santé mentale comme étant excellente ou très bonne et le très fort sentiment d’appartenance à la communauté me rappelle celle qu’il y a entre sentiment de contrôle sur sa vie (empowerment) et sa santé… Voir les ressources et références dans inégalités sociales de santé. Mais aussi ce « vieux » texte de 1989 par Marmot et Smith Why are the Japanese living longer?disponible en ligne ! –  cité par Marc Renaud dans son fameux article, Expliquer l’inexpliqué, de l’ancienne revue de l’ACFAS Interface (1994)malheureusement non disponible en ligne… [2022.01 – retrouvé à la BAnQ]

participation sportive et cohésion sociale

En cherchant sur le thème de cohésion sociale je suis tombé à plusieurs reprises sur ce rapport d’une recherche faite en 2005 portant sur Les avantages socioéconomiques de la participation sportive au Canada (pdf). Malgré un surtitre à donner de l’urticaire à tous les nationalistes québécois (Renforcer les canadiens le Canada) – après tout c’est le Conference Board du Canada qui en est l’instigateur – le fait qu’on y mesure les effets non seulement sur la santé physique mais aussi les effets sociaux et économiques peut en faire un outil dans la besace de ceux qui veulent argumenter des projets de promotion de la santé par la pratique de l’activité physique en inscrivant ces projets dans une approche de développement social… Non ? Et puis, une citation en provenance d’une étude du Conference Board dans un projet soumis à la fondation Chagnon (ou son programme) ne peut pas faire de mal ! 😉

cohésion sociale

Tiré des travaux de Jane Jenson, cité par Politiques sociales.net

- 1. Appartenance / isolement : la cohésion sociale signifie partage des valeurs, sentiment de faire partie d’une même communauté.

- 2. Insertion / exclusion : la cohésion sociale suppose une capacité de marché largement partagée, notamment par rapport au marché du travail.

- 3. Participation / passivité : la cohésion sociale appelle une implication dans la gestion des affaires publiques, dans des partenariats et dans le tiers secteur, par opposition au désenchantement politique.

- 4. Reconnaissance / rejet : la cohésion sociale désigne le pluralisme non seulement comme fait, mais aussi comme vertu, c’est-à-dire la tolérance des différences.

- 5. Légitimité / illégitimité : la cohésion sociale suppose le maintien des institutions publiques et privées qui agissent comme médiateurs des conflits.

S’inscrivant dans une démarche pour identifier des « axes » pour notre offre de services en organisation communautaire, l’utilisation du concept (ou quasi-concept, selon Paul Bernard – même source) de cohésion sociale nous permettrait de regrouper plusieurs dossiers ou interventions visant à promouvoir l’insertion, ou encore la lutte aux inégalités.

le nous

Gore lance sa (méga) campagne autour du We… (we can solve it, we can do it…). S’appuyant sur une coalition de forces politiques diverses, de groupes écologiques et sociaux, de marketing… saura-t-il rallier les forces et changer les opinions suffisamment (rapidement) pour faire la différence ? Finalement, son échec politique comme président servira peut-être une plus grande cause !

Le temps n’est plus au scepticisme ! Est-ce à dire qu’il faut avoir la foi ?! Non, la simple certitude que le plus petit geste prend un sens différent quand il s’inscrit dans un mouvement pour devenir une norme, une culture ou pour changer celle-ci.