bien commun et Internet

Un très beau petit vidéo-remix sur l’Internet comme bien commun. Réalisé principalement lors d’un déjeuner sur ce thème auquel participaient plusieurs personnes « qui comptent » : Michel Cartier, un pionnier des TICs; Diane Mercier, responsable des données ouvertes à la Ville de Montréal; Antoine Beaupré, de Koumbit et du Réseau libre Montréal; Alexis Kauffman, fondateur de Framasoft; Monique Chartrand, directrice de Communautique… et beaucoup d’autres.

D’autres biens communs sont en péril : les ressources halieutiques et l’équilibre des milieux marins, l’air pur dans nos villes, l’accès aux berges et aux espaces verts… À l’heure de l’extraction effrénée de ressources rares non renouvelables, pour combler des besoins qui semblent parfois très passagers, la ressource qui me semble la plus essentielle : la conscience de notre finitude et de l’aveuglement de nos comportements et habitudes. La défense de l’Internet comme bien commun permettra-t-elle de rehausser cette conscience ?

Ostrom et la gestion collective des biens communs

Décédée le 12 juin dernier, Elinor Ostrom avait reçu le Nobel d’économie pour ses travaux mettant en valeur des modes de gestion collective, surtout des ressources naturelles, qui n’étaient ni basés sur la propriété privée, ni sur la gestion étatique. J’ai déjà parlé ici de cet auteur, et j’y repensais récemment, en lisant quelques articles autour du concept de public value management. Je ne crois pas que les articles en question (Bogason – The Democratic Prospects of Network Governance, O’Flynn – From New Public Management to Public Value: Paradigmatic Change and Managerial Implications, ou Stoker – Public Value Management, A New Narrative for Networked Governance ?) aient cité Ostrom mais il me semble qu’il serait intéressant de faire le lien. [Le premier des trois articles n’est pas accessible facilement. Si vous en désirez copie, faites-moi signe]

Le Monde et un blog du Monde diplomatique résument les travaux de ce chercheur.