Quelle surprise de voir et entendre cette chanson interprétée par Arcade Fire ! Et c’est Paul Krugman qui le proposait en antidote à la morosité ambiante.
quelques minutes en moins &?%!##

Je viens d’écouter Une homme et une femme, de Claude Lelouch (1966). Je ne l’avais jamais vu. Palme d’or à Canne, 3 Oscars ! Et, comme c’est devenu une habitude avec les films enregistrés à la programmation de Télé Québec, j’ai raté les dernières minutes du film : qu’arrive-t-il lorsque le train arrive en gare, et que Jean-Louis s’y trouve pour surprendre Anne ? Mon histoire s’arrête là…
C’est devenu une désagréable habitude : Télé Québec ne semble pas capable de planifier son temps d’antenne avec assez de précision pour me permettre d’enregistrer correctement les films de répertoire proposés. Alors j’ajoute ce film à la collection de ceux que je devrai louer, un jour, pour en connaître les dernières minutes… Ou bien je l’achèterai, car c’est si bon que ça, pour ajouter à ma collection de films « classiques » qui pour l’instant ne comptent que des Woody Allen et quelques Michel Brault et Denis Arcand. Et aussi la version du réalisateur de Blade Runner.
Le dernier numéro de Backbone. En plus de l’inévitable article sur les médias sociaux, un cour et clair article sur les Digital Wallets qui s’en viennent. Suivi d’un article sur le choix actuel de tablettes.
le pouvoir, l’argent et…
En lisant en parallèle ce tome de Fukuyama (The origins of political order,retraçant l’origine des structures politiques) et cet autre de Ridley, The rational optimist, qui met l’accent sur les échanges (et la division du travail qu’ils favorisaient) comme condition d’émergence des sociétés humaines…… je me suis dit que ni l’un ni l’autre ne met assez l’accent sur cet autre élément structurant des échanges et rapports sociaux : le sexe. C’est Fukuyama qui m’y a fait penser en soulignant que les échanges (et conflits) entre tribus portaient parfois sur les échanges (ou vols) de femmes (et dotes).
Ridley n’en a pratiquement pas parlé, et je suis rendu à moitié de son livre. Pourtant, dans le monde tribal des chasseurs-cueilleurs, l’obligation d’exogamie imposait des relations avec des groupes, ou tribus éloignés. Ces échanges se faisaient entre des groupes plus ou moins étrangers, et de manière plus ou moins volontaire ou égales. Bien que dans un contexte de relative stabilité des relations, les échanges de femmes et de dotes devaient s’équivaloir, puisque la dote reçue avec la fille de tel clan, sera bientôt donnée en retour pour marier sa propre fille.
L’importance de cette dimension d’échanges d’épouses accompagnées de dotes, dans les pratiques économiques et politiques des sociétés primitives me semble sous-estimée (jusqu’ici dans ma lecture des deux bouquins). Le pouvoir, l’argent et le sexe : trois sources de conflits mais aussi trois puissants vecteurs de l’action.
veille du 14 juillet
En cette veille du 14 juillet, J-F Lisée y va d’un billet sur la langue et la francophobie des anglos… Il nous propose cet extrait du brillant Bill Maher ridiculisant les conservateurs américains pendant leur virulente période anti-french.
lecture d’été
C’était mon premier J.L. Burke, et ce ne sera pas le dernier…
La Nouvelle Orléans dans ce qu’elle a de plus beau et de plus laid.
L’inspecteur Dave Robicheaux: ex-alcoolique, avec une fille qui veut être écrivain, une femme ancienne nonne… Des passages d’une beauté à s’arrêter un moment dans la lecture.
Québec, politique et hockey
Un bel article de Marc-Olivier Bherer intitulé La vraie saison, publié sur le site de la revue N+1. En anglais mais avec une sensibilité toute québécoise de la part de ce journaliste beauceron d’origine qui tient aussi un blogue : Le Québec vu d’ailleurs, sur le site du Courrier international.
Hochelaga, vu par M.-A. Fortin
Si vous n’avez jamais vu le quartier Hochelaga tel que le peintre Marc-Aurèle Fortin l’a peint durant les années 1925-1950, il faut au moins voir le musée virtuel. Encore mieux, aller voir les originaux à Québec en ce moment au Musée national des beaux-arts, jusqu’au 8 mai. La première fois que j’ai vu ces peintures, j’ai voulu retrouver le point de vue d’où le peintre avait saisi le paysage.
J’y suis finalement allé, hier. Bon, il manquait un peu de nuages dramatiques ( j’y retournerai) mais, cela va de soi, on y voit au centre la belle église de la Nativité d’Hochelaga. Idéalement, je devrais prendre une photo à partir d’une fenêtre de la classe du collège Ville-Marie, ce qui me donnerait une meilleure plongée…
J’en ai fait l’entête du carnet (pour quelques temps). Pour voir quelques unes des photos prises hier…
la télé comme assuétude
En recevant l’habituel courrier de Videotron, annonçant l’augmentation rituelle de tarifs je constate que cette fois, il ne s’agit pas de l’innocente mais trimestrielle addition de 1$ mais bien d’une augmentation de 6$ par mois que l’ogre impose ! Il me vient une idée : pourrais-je m’en passer ? J’ai laissé mijoter quelques jours… et ça me plait !
Trop de séries, de rendez-vous hebdomadaires qui, finalement tournent toujours à la même chose, à la recette. Combien de temps pourrais-je ainsi récupérer ! Des dizaines d’heures par mois, parfois même par semaine ! Autant de lectures, de sorties que je pourrais faire… Autant d’écriture, de réflexion que cette véritable assuétude qu’est devenue la télévision m’empêche de réaliser. Mais comme toute dépendance, il me faudra lutter pour m’en défaire. Existe-t-il une association des téléphages anonymes ? Où je pourrais me rendre lorsque l’envie de me réabonner deviendrait trop forte ?
En fait, ma capacité à me divertir et me détendre autrement qu’avec cette boîte à images et rêves sera déterminante. Je ne pourrai vraisemblablement pas remplacer toutes ces heures de passive consommation par du travail intellectuel… ou même par de la lecture de divertissement. Photo ? Un peu de sport, pourquoi pas ?!