C’était l’assemblée de fondation de Communagir, hier. Après 6 ans de gestation, comme le rappelait Bill Ninacs, après un processus de réflexion et développement par étapes, rappelées par la coordonnatrice Geneviève Giasson, qui ont donné lieu à Vers l’impact, cette association mobilisant des individus et des organisations intéressés par le développement des communautés territoriales a finalement vu le jour. Bravo ! On peut suivre pour le moment les derniers développements sur la page Facebook de Communagir… en attendant la mise à jour du site web.
Le conseil d’administration est sous le signe de la continuité, avec la participation de plusieurs des organisations ayant contribué à la démarche des dernières années. Voici la liste officielle, composée de quatre représentants des organisations membres, deux représentants des bailleurs de fonds et deux représentants des membres individuels :
- Chaire de recherche du Canada en organisation communautaire, représentée par Denis Bourque
- Chaire Desjardins en développement des petites collectivités (UQAT), représentée par Patrice LeBlanc
- Centraide Richelieu-Yamaska, représenté par Manon Bouthot
- Réseau québécois de développement social, représenté par Jude Brousseau
- Fondation Lucie et André Chagnon, représentée par Sylviane Chaput et Patricia Rossi
- Julie Lévesque
- Chantale Galimi
Il n’y manque que le RQIIAC ! Mais celui-ci était tout de même représenté à l’assemblée par sa présidente, Johanne Rheault. Les trois chantiers thématiques (développement des compétences, suivi des pratiques et étude des conditions favorables) permettront peut-être de tisser des liens entre ce réseau d’organisateurs communautaires présents à la grandeur du Québec et cette plate-forme de promotion du développement des communautés.
Pour ma part je me rendais à cette rencontre avec l’espoir d’y trouver un moyen de soutenir certains projets de retraite (j’y reviendrai bientôt) mais il y a peu de place pour des initiatives qui ne sont pas encore portées par des communautés. On m’a suggéré de voir du côté du chantier sur Les conditions favorables. Et si parmi les conditions favorables à la mobilisation des communautés il y avait l’accès à des informations, à des données comparatives, des analyses des données financières, fiscales, de santé, démographiques… cela pourrait favoriser l’identification de cibles et d’objectifs en matière d’équité et de développement social.
Je suis préoccupé de voir peu de paroles citoyennes s’exprimer sur les enjeux du développement des services aux ainés, à la petite enfance ou encore des services de santé de première ligne… comme si ces questions étaient d’emblée laissées aux spécialistes et technocrates.