Voir aussi : Soeurs de la Providence
Pierre-Denis Gérin-Lajoie, né le 12 janvier 1838, marié à Emma Rivard le 28 février 1859, mon arrière-grand-père. Un de ses dix-sept enfants (voir plus bas), Amédée (né le 19 août 1878) marié à Marie-Anna Lacerte (15 février 1902) a eu 12 enfants, dont Thérèse, la douzième, ma mère.
Denis était fils de François Gérin/Lajoie, petit-fils d’André Jarin/Gérin et arrière-petit-fils du fondateur Jean Jarin (Gérin) dit La Joie, marié le 6 octobre 1760 à Yamachiche à Marie-Magdeleine Grenier. Tiré de la page. Denis et Emma ont eu 17 enfants, dont une douzaine ont vécu jusqu’à l’âge adulte.
Biographie (résumé) de Antoine Gérin-Lajoie, le plus connu des membres de cette famille.
André Gérin, fils de Jean Jarin, eut (entre autres) deux fils, François et Antoine, qui eurent respectivement, Pierre-Denis (mon aïeul) et Antoine, l’écrivain. Ces derniers étaient donc cousins.
Un document de 1898 « Les vieilles familles de Yamachiche » trace le portrait de la famille Gérin-Lajoie au XIXe siècle. Pages 105 et ss.
GÉRIN, Denis. Issu de François IIIe génération. Marié à RiVARD, Emma.
Issus : Ernest, b 1 mai 1860 ; m 19 juillet 1881, à Agnès Labonne (Adolphe et Adélaïde Mineau), de St-Léon. (issus: Lionel, Bertha, Laura et Bella)— Jos.- Thos.-Arsène, b 2 oct.1861; m 19 nov. 1896, à Laure-Georgine de Gagné, à Trois-Rivières. (issus: Joseph et Georges) — M.-Anna-Emma, b 28 oct. 1863 ; Sr. Ildephonse, de la Providence, à Montréal. — M.-Elizaheth-Eugénie, b 20 juillet 1865 ; m à Frs. Paquin, de St.-Léon. (Issus: Edmond, Joseph, Hervé, Alma, Blanche et Annie)— Alexina, m 21 juillet 1890, à Henri G.-Lajoie (Sévère et Emilie Ferron). (Issus Conrad, Emma, Cécile et Fortunat)— M.-Louise- Caroline, b 1 juillet 1869 ; Sr. Praxède, de la Providence, à Montréal ; réside à Vancouver, C.-A. — M.-Anna, b 19 janv. et s 24 mars 1871. — M.-Lumina, b 21 déc. 1872 ; s jeune. — M.-Anne-Henriette, b 21 déc. 1872 ; m 11 juillet 1896, à Philippe Pleau (veuf de Marie- Louise Gagné), de Trois-Rivières. (Issus: Raoul et Roméo) — Jos.-Nap.-Alexandre, b 5 et s 9 janv. 1875.—M.-Bertha, b 4 et s 8 av. 1876.—Amédée, né 19 août 1878 (décédé 16 février 1956 à l’âge de 78 ans) m 15 février 1902, à Marie-Anna Lacerte (Issus: Anne-Marie, Eugène, Claire, Gertrude, Émile, Irène, Lucien, Françoise, Madeleine, Angèle, Covis-Roger et Thérèse).— Jos.-Jean-Albéric, b 24 août 1880 m Anna Auger (Issus: Denis, Jacques, Henriette et François).— Joseph, b 1883 décédé à Québec vers 1950. — Jos.-Frs.- Edouard, b 29 mai 1886 m Maggie Murray. Deux jumeaux morts très jeunes (à la naissance ?) sont aussi issus de Denis et Emma.
Amédée, marié à Marie-Anna Lacerte (née le 21 novembre 1880) fille de Francis Lacerte et de Marie Gérin-Lajoie, et décédée le 28 juillet 1964 à l’âge de 83 ans. Issus :
Anne-Marie, b 14 février 1903 s 18 juillet 1904 — 17 mois
Eugène b 9 juin 1904, s. 29 juin 1967 — 63 ans
Claire b 20 mars 1906 (Soeur de la Providence) s en 2005 — 99 ans
Gertrude b 2 juillet 1907 s 27 septembre 1907 — 3 mois
Lucien b 10 mars 1909 s 27 avril 1929 — 20 ans
Irène b 15 avril 1910 s (22 oct 1986) m 29 juin 1935 à Jean Tellier (Issus : Jean-Guy et Yolande) – 76 ans
Émile b 6 juin 1911 s 27 septembre 1969 — 58 ans
Françoise b 12 février 1913 s 29 juillet 1913 — 5 mois
Madeleine b 16 avril 1914 s 9 octobre 1914 — 6 mois
Angèle (Soeur de la Providence) b 1 décembre 1916 s 20 janvier 1997 — 80 ans
Clovis-Roger b 26 mars 1919 s 30 août 1919 — 5 mois
Thérèse b 19 septembre 1923 décédée le 25 avril 2012 (89 ans), mariée à Armand Beauchamp (né le 9 juillet 1926 de Lionel Beauchamp et Marie-Louise Chagnon). Issus : Louise, Gilles, Yves, Francine, Guy, Pierre, Josée.
Un Canadien errant
Un canadien errant.
Banni de ses foyers.
Parcourait en pleurant
Des pays étrangers.
Un jour, triste et pensif.
Assis au bord des flots.
Au courant fugitif
Il adressait ces mots :
Si tu vois mon pays.
Mon pays malheureux,
Va dire à mes amis
Que je me souviens d’eux.
Plongé dans les malheurs,
Loin de mes chers parents,
Je passe dans les pleurs,
D’infortunés moments.
O jours si pleins d’appas.
Vous êtes disparus…
Et mon pays, hélas !
Je ne le verrai plus.
Pour jamais séparé
Des amis de mon coeur,
Hélas ! oui, je mourrai,
Je mourrai de douleur.
Non, mais en expirant,
O mon cher Canada,
Mon regard languissant
Vers toi se portera.
Écrite en 1842, « comme Gérin-Lajoie venait de voir passer sur le fleuve le navire qui emportait les exilés canadiens déportés en Australie, il conçut le projet de faire chanter à ses camarades une complainte sur ce sujet. »