Gilles en vrac… depuis 2002

premier panel

Denis Bourque, maintenant professeur à l’UQO, nous fait une présentation des conséquences de la présente réorganisation, avec du meilleur et du pire… Parmi le meilleur, l’approche populationelle qui mobilise l’ensemble de la population et non seulement les groupes à risque… parmi le pire, le risque accru de médicalisation, la centralisation…

Enjeux et défis : transformer les commandes en opportunités de développement; jouer pleinement le rôle de développeur des communautés…

Suzanne Beauchamp, directrice générale du CSSS de Champlain. « Les OC ont depuis toujours été les experts dans l’approche populationnelle. On a changé les termes, la grandeur des territoires, le nombre des partenaires… Vous n’avez jamais eu de pratique exclusive… Soutenir le changement, gérer le changement, vous l’avez toujours fait. Attention de ne pas voir la vague plus grosse qu’elle ne l’est.

Vous pouvez jouer un rôle de premier plan dans la nouvelle structure. Vous êtes des incontournables dans la mise en place des réseaux locaux : c’est devenu obligatoire de pratiquer l’approche populationnelle, alors ceux qui la pratiquent depuis des décennies… ont une longueur d’avance. Les partenariats, les collaborations avec les groupes communautaires, l’adaptation des pratiques avec les milieux et communautés… Sachez guider le capitaine de votre navire en vous faisant l’écho des populations locales.

Dominique Foisy, intervenant du CSSS Papineau. Les pratiques d’organisation communautaire en évolution sont à remettre dans le contexte des communautés et non seulement des structures organisationnelles. Autonomie professionnelle et légitimité des intervenants, liées aux personnes mais aussi aux partenaires et organisations avec lesquels chacun travaillent.  Trois types de légitimités fondant l’acton des OC: démocratique, institutionnelle, de compétence. Des processus en évolution, en changement… Approche « Flex-o-flex » de nos réseaux : là où ça fait mal… Nous seront confrontés aux conséquences d’une action de plus en plus fondée sur notre légitimité institutionnelle, qui nous obligera à renforcer nos liens avec des organisations communautaires.

Marie-Renée Tremblay, directrice du Regroupement des organismes communautaires de la Gaspésie et des Iles. Financement des organismes, difficultés de se retrouver dans les différents modes de financement (mission, ponctuel, contrats de services…). Difficultés de mobilisation des membres dans les groupes… qui entretiennent de plus en plus des relations de consommation… Une boîte à outil, un jeu, sur l’action communautaire autonome… Des questions posées aux autres panelistes : à Mme Beauchamp « Nommer 5 critères de l’action communautaire autonome… »


Publié

par

Étiquettes :

Articles similaires (choisis par l’ordi) :

Commentaires

Qu'en pensez vous ?