subventions = accès libre aux résultats

CIHR Introduces New Open Access Policy: « The Canadian Institute for Health Research has announced, formally, its Open Access mandate for all funded research. Peter Suber has coverage. Stevan Harnad notes that it makes CIHR the 31st organization worldwide to do so. It’s worth noting that this amounts to ‘five percent of the world’s health research scholarship’ – an awful lot, considering the size of our country, and pretty convincing evidence that you do get original research even if you have a public health care system. But it should be noted, as Heather Ross points out, there’s a pretty big loophole for publisher embargos. « (Via Stephen’s Web ~ OLDaily.)

Il n’est, en effet, que naturel que les résultats de recherches qui ont été subventionnées par le public soient rendues publiques. En fait, considérant la part importante de toute science qui repose sur un patrimoine commun, ce sont TOUS les résultats de recherches qui devraient être rendus publiques.

6 "papiers" et un mouvement sur la santé mentale

La revue The Lancet lançait hier une série d’articles sur la santé mentale dans le monde, en même temps qu’un « nouveau mouvement pour la santé mentale« . Dans le premier de la série, No health without mental health, on mesure le poids de la santé mentale dans les affections de santé, et les liens qui existent entre santé mentale et physique; le second article (Resources for mental health) trace le portrait des ressources (insuffisantes) consacrées à la santé mentale; le troisième article fait le point sur les traitements efficaces en première ligne; le quatrième trace la situation des 153 pays à bas et moyen revenus en la matière; le cinquième identifie les barrières qui s’opposent à l’amélioration de la situation et le dernier lance un appel à l’action.

6 mois gratuits de Lancet Neurology

Une autre revue. Mais cette fois c’est pour six mois. Toujours gratuitement ! Il s’agit de la revue The Lancet Neurology. La revue soeur de la grande revue médicale The Lancet. Il suffit (à ce jour à tout le moins) de remplir un court formulaire pour obtenir 6 mois d’accès complet à la revue de neurologie.

P.S. Oups. C’est six mois à compter de mai dernier. Ça se termine en octobre !

simulateur de vol Google

Trippant ! Quand vous aurez fini de parcourir toutes ces revues d’accès libre…

Simulateur de vol Google: « Le mode d’emploi – très simple – se trouve sur le blog de Marco (en anglais) et sur Google XXL (en français), entre autres. TechCrunch en parle (en anglais et en français … mais la paternité du billet change quand on passe d’une langue à l’autre…). Google Earth Blog est également plein d’infos utiles. » (Via Transnets, des gadgets aux réseaux.)

sciences de l'info, neurologie et psychologie

Voici quelques autres revues de Sage Online qui sont « ouvertes » en septembre.

Cette fois dans le domaine des sciences de l’information. [via Affordance]. Bonnes lectures. Oups. Pour s’enregistrer (gratuitement) pour avoir accès à ces revues.

Et pour les sciences psychologiques, accès libre jusqu’à la fin septembre (sur enregistrement en suivant le lien précédant):

entre nous

Ne le dites à personne, c’est juste entre nous : plusieurs dizaines de revues publiées par la maison Sage Journals Online, sont d’accès libre durant le mois de septembre. Tous les articles, les archives, tout ! Yessss ! Oh, voici l’adresse où vous n’avez qu’à vous inscrire: free online full text access. Et la liste des revues auxquelles vous aurez accès :

travail collaboratif en soins de première ligne

Un billet de Garon, animateur de Biotope, me piste sur le concept de travail collaboratif, sur Technorati, qui m’amène sur ce site francophone e-collaborative… Des logiciels de collaboration, c’est bien beau, mais cela ne fera pas s’ouvrir les portes corporatives et compétitions frileuses qui bloquent trop souvent les efforts en ce sens. En fait, comme le disait si bien Louise Fournier (et al.), de l’INSPQ, dans son texte fort Vers une première ligne forte en santé mentale: Messages clés de la littérature scientifique (pdf – 39 pages), en juin 2007, plusieurs obstacles s’opposent à la collaboration professionnelle, pourtant si essentielle à un travail de qualité en santé mentale de première ligne :

[P]lusieurs obstacles rendent difficile la mise en oeuvre de soins axés sur le travail en équipe et la collaboration (… entre autres) la spécialisation excessive des professionnels de la santé, parce qu’elle conduit à une plus grande fragmentation des services, la rémunération à l’acte des médecins, parce qu’elle n’encourage pas leur participation aux activités interprofessionnelles, ainsi que l’absence de soutien à long terme des mécanismes interprofessionnels et le financement inadéquat et discontinu, parce qu’ils nuisent à la pérennité des activités de collaboration.
D’autres obstacles législatifs et réglementaires nuisent également à la collaboration interprofessionnelle, dont en particulier la rigidité des cadres d’exercice des professionnels et la confusion qu’amène la considération concurrente des concepts de responsabilité et de confidentialité. La rigidité des cadres d’exercice professionnels encourage le développement de pratiques qui vont à l’encontre de l’intégration des services de santé en favorisant le cloisonnement professionnel et en imposant d’énormes contraintes pour le développement du travail interdisciplinaire. Des cadres d’exercice imprécis créent de l’ambiguïté quant aux rôles respectifs des prestataires de soins, dans un contexte où ils manquent de connaissances sur la formation, les compétences et les limites des autres prestataires, et parfois aussi sur les ressources et la nature des services sociaux offerts au niveau communautaire.

Parmi les conditions favorisant une telle approche, en plus d’un leadership clair des organisations, il faut que les gens se connaissent, se rencontrent… On ne fait pas collaborer des gens par la magie de logiciels. Après, peut-être, les outils technologiques peuvent venir.
Ces « messages clés » de la littérature scientifique ont été aussi (d’abord ?) rassemblés par une « initiative » fédérale consacrée entièrement aux soins de santé mentale axés sur la collaboration : l’ICCSM. Le document #4 (Meilleures pratiques pour des soins de santé mentale axés sur la collaboration : Une analyse des données existantes-pdf 90 pages, par Craven et Bland) publié par cette initiative (est-ce qu’on appelle cela ainsi pour souligner, rappeler le « pouvoir d’initiative et de dépenser » fédéral dans les champs de compétence provinciaux ?) proposait déjà plusieurs messages, repris par Mme Fournier.

le jour des blogues !

Blog Day: « Blog Day 2007
So happy Blog day everyone

(Via Stephen’s Web ~ OLDaily.)

Pour moi, en ce moment, le blogue c’est une fenêtre dans la vie de quelqu’un, particulièrement si ce quelqu’un est en difficulté. Je parle, évidemment, de ce blogueur animant le Bibliothèque électronique du Québec, dont je notais la dérive il y a deux jours. J’ai finalement (rapidement) eu réponse du service de santé mentale de la région, que j’avais contacté par une connaissance du réseau des organisateurs communautaires, qui connaissait quelqu’un du CSSS de St-Jérôme, qui connaissait le responsable… qui a transmis le message à quelqu’un qui m’a aimablement informé qu’ils allaient faire leur possible pour entrer en communication avec la personne en détresse, en passant par la famille.

C’est uns situation pas facile : la résistance du client (patient) à recevoir de l’aide fait partie du problème. Il faut alors déployer de véritables talents de négociateur, pour approcher, convaincre. Un beau cas de « reaching out ». Un moment où il ne faut surtout pas se dire : «le client ne veut pas, donc on peut pas lui forcer la main». Entre forcer la main et atteindre celui qui s’est enfoncé dans la paranoïa, il y a une différence essentielle : celle entre soigner et ignorer.