santé publique et gouverne locale

Un article, « L’intégration de la santé publique à la gouverne locale des soins de santé au Québec : enjeux de la rencontre des missions populationnelle et organisationnelle » (de Breton M, Lévesque JF, Pineault R, Lamothe L, Denis JL) me fait découvrir la revue Pratiques et organisation des soins.

Un autre site très riche : Pratiques en santé.  Et d’autres encore, en santé (Carnets de santé), en photographie sociale (SOphot.com).

Mais je vais d’abord terminer la lecture de cet article soulevant les enjeux d’une intégration des objectifs de santé publique au niveau local.

Jubilarium dans Rosemont avec une M8 de Leica

J’ai profité de la soirée Jubilarium à l’Entregens de Rosemont pour faire un premier essai avec une M8 de Leica.

Est-ce que la réputation de la Leica est soutenue par les résultats ? Je ne saurais encore le dire tellement les conditions sont différentes entre faire de la photo avec un appareil réflex (tel le Nikon 300) et utiliser un appareil non-réflex avec viseur télémétrique.

C’est probablement plus difficile de faire des photos sportives ou sur des sujets en mouvement, comme les images des enfants qui couraient sur les bottes de foin le laissent entrevoir… mais il y a une couleur, une texture qui me semblent différentes… particulièrement visible dans les photos de nuit où après avoir ajusté l’ouverture de l’appareil et la  force du flash, en quelques essais, je trouve les couleurs très chaudes et l’absence de l’aplatissement caractéristique des photos prises au flash la nuit plus que surprenant…Comme dit le photographe William Palank : la compacité de l’appareil est un atout certain. Sans parler de la luminosité des lentilles… Ici j’avais une 35mm f/2.5 – je n’ose imaginer ce que serait une f/1.4 à même longueur de focale. Ou encore, la 50mm de f/1 ! Réputée plus sensible que l’oeil humain !

J’en ai encore pour quelques semaines d’essai… et de plaisirs !

un résumé autre qu'exécutif

Les commentaires se sont multipliés à propos du rapport publié la semaine dernière. Le point de vue de l’Association canadienne de santé publique à propos du rapport de la Commission de l’OMS sur les déterminants de la santé.

De plus, un commentaire assez élaboré publié sur la liste de discussion SDOH (Social determinant of health) résume les principales conclusions du rapport final de la Commission de l’OMS. Comme son auteur le dit en introduction, le rapport synthétique (de 40 pages) ne présente pas toujours les idées les plus intéressantes du rapport complet (256 pages – disponible en anglais seulement). C’est aussi un sentiment que j’avais en lisant le rapport synthétique. Aussi je reproduit ici une « traduction machine » de ce commentaire, qu’on peut trouver en langue originale (anglais) sur les archives de la liste. J’a corrigé quelques erreurs de traduction, surtout au début, mais il en reste certainement… Voici donc le texte de David Woodward.

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Ce que le rapport de la Commission des Déterminants sociaux de la santé dit à propos de:

  • Soins de santé
  • Autres services liés à la santé
  • Les modèles économiques de développement
  • Marchés et le secteur des entreprises
  • L’emploi et les moyens d’existence
  • La protection sociale

Alors que la Commission fait un certain nombre de recommandations spécifiques, celles-ci sont limitées par son mandat et, par conséquent ne tiennent pas compte des suggestions et des propositions figurant dans le corps du rapport, où l’on traite de questions spécifiques qui sont clairement identifiées comme nécessaires si l’objectif de la Commission de « combler le fossé en une génération » doit être rempli. Dans le même temps, en raison de la très complexe nature des influences qui s’exercent sur les déterminants sociaux de la santé, des documents relatifs à un certain nombre de questions clés sont répartis entre plusieurs sections du rapport. Ce qui suit est une tentative de rassembler la matière sous une forme synthétique, dans le cadre d’un certain nombre de rubriques thématiques, en mettant en évidence les suggestions et les propositions, et les besoins spécifiques, identifiés par la Commission, ainsi que ses recommandations formelles.
Il convient de souligner que cette synthèse n’a pas de statut officiel, qu’il a été établi en toute indépendance de la Commission et son secrétariat, et qu’il ne doit en aucun cas leur être imputables. Bien que le contenu est destiné à tenir compte de ce que dit le rapport sur chaque sujet, une certaine sélectivité était inévitable, et sans aucun doute l’accent reflète les priorités de l’auteur. Continuer la lecture de « un résumé autre qu'exécutif »

flash & actionscript 3

C’est moins facile qu’il n’y parait… J’ai l’impression que c’était plus intuitif avec LiveMotion, lorque j’ai réalisé ce petit montage interactif en 2002 (faisant la promotion d’une piste cyclable le long de la voie ferrée entourant les quartiers centraux de Montréal – attention, il faut attendre que le fichier de 10 Mo soit chargé avant de vir l’animation – et passer sa souris au dessus des images de droite pour entendre les commentaires). Un logiciel qui fut abandonné par Adobe lorsque celle-ci a mis la main sur le producteur de la norme en la matière : Macromedia (Flash).

changer la vie par tranches d'âge

Il y a quelque chose qui m’agace (de plus en plus) dans l’orientation des programmes, en particulier les nouveaux programmes où l’on prévoit investir des centaines de millions pour promouvoir les saines habitudes de vie, et où les clientèles sont ciblées : 0-17 ans.

Je comprend qu’on veuille toucher les jeunes, et agir « avant qu’il ne soit trop tard »… Mais comment peut-on décemment changer les habitudes d’un pré-adolescent sans en même temps changer celles de sa famille ?

Et si on réussissait, sans impliquer la famille, ne serait-ce pas là le signe d’un affaiblissement des liens familiaux plutôt que l’inverse ? Veut-on vraiment opposer les jeunes à leurs parents, jugés irrécupérables ? L’intervention publique visant à promouvoir des changements d’habitudes dans les domaines du transport (plus actif), du loisir, de l’alimentation… ne devrait-elle pas compter sur la famille comme un allié, un lieu de renforcement de l’action éducative et sanitaire plutôt que d’agir comme si elle était un facteur dont il faut éloigner les enfants ?

Bon, je sais que si on n’a pas de cibles claires… on ne peut mesurer les effets de l’intervention… et qu’on ne peut viser toutes les cibles en même temps… Pourtant, j’ai comme mon petit doigt qui me dit que de même qu’on a appris (finalement) à agir localement, en mobilisant les acteurs de manière transversale, de même il faudrait qu’on inscrive le jeune dans son réseau familial, et pas seulement dans les boîtes à traitement de masse que sont les écoles…

modération de communautés en ligne

Peut-être y a-t-il de nouveaux trucs à glaner pour accroître la participation en ligne des OC ?

Best Practices for Moderating Your Online Community

oc_report_newsletter. Join online community expert, Bill Johnston of Forum One, and Mzinga moderation guru Mike Pascucci for in-depth examination and discussion on all aspects of community moderation, including key best practices. Session highlights will include:

* Developing effective community member guidelines and policies for appropriate content

* Ensuring a welcoming and risk-free online community environment, without hindering member activity and discussions

* Multiple moderation techniques, from proactive monitoring to content seeding and post-moderation—and practical advice on which approach to take
September 30th at 2 pm ET

la santé par l'équité

Pour ceux et celles qui ont suivi les développements des politiques nationales de santé publique, au Québec particulièrement avec la mise à jour de cette année, et au Canada avec le premier rapport du responsable canadien, le discours de la Commission Marmot de l’OMS sur les déterminants sociaux de la santé ne sera pas une nouveauté.

Le soutien au développement sain de l’enfant; à des politiques publiques saines; à un urbanisme qui soit facteur de santé plutôt que de maladie; à des politiques sociales compréhensives et intégrées… ce sont des orientations très proches de celles promues depuis des années, avec plus d’insistance ces dernières années, par nos programmes de santé publique.

Mais le fait d’avoir en main cette synthèse magistrale, réalisée par le « père » du concept des déterminants sociaux, avec des données factuelles, des exemples de ce qui est fait et faisable, cela ne peut qu’aider les acteurs déjà engagés dans la promotion d’une intervention sur ces déterminants, une intervention qui passe par la réduction des inégalités socioéconomiques et la création de conditions favorables à la santé pour tous.

La réitération de ces objectifs n’est pas inutile… le pari n’étant pas vraiment gagné, même dans les pays professant une telle orientation depuis des années : deux rapports récents (voir plus bas) de l’INSPQ en font foi.

En lisant ces rapports une question me taraudait : peut-on vraiment « combler le fossé en une génération » ? N’est-ce pas du wishfull thinking ? Mais l’image qui m’est venue à l’esprit est celle de la campagne qui avait cours durant les années 60, où l’on promettait la richesse à ceux qui s’instruisaient… Il y avait sans doute plusieurs sceptiques à l’époque qui doutaient qu’on puisse vraiment démocratiser l’éducation… Cinquante ans plus tard, les inégalités ne sont pas disparues mais elles ont été grandement atténuées. Et savez-vous quoi ? Tout le monde en a profité, même ceux-celles qui avaient déjà accès à l’éducation ! Car l’accessibilité à l’éducation supérieure a permis à tout le Québec de connaître une période de développement rapide, à tous points de vue : économique, culturel, politique… Personne ne remettrait en question aujourd’hui le bien fondé de cette réforme démocratique. Il y a bien certains débats résiduels entourant le fait que les métiers et les formations courtes ont peut-être été négligés dans ce contexte… ou que le financement des études supérieures pourrait être assuré différemment… mais personne ne reviendrait en arrière.

On commence à mesurer avec plus de précision les effets positifs des programmes d’intervention sur les déterminants de la santé : à quel point l’accès aux services de garde et à des programmes de stimulation précoces (associés à un soutien alimentaire) on un impact mesurable et réduisent à long terme les besoins en soins et soutien… Les efforts de promotion dans les domaines de la vie active et de la saine nutrition sont encore trop jeunes pour que nous ayons une véritable mesure de notre ROI (return on investment). Mais les conditions sont maintenant propices à ce qu’une intervention suffisamment musclée et orchestrée soit menée afin qu’on parle pour la peine d’un investissement.

Mais les tensions sont encore, et seront toujours grandes entre les objectifs économiques (à court terme) et les objectifs sociaux et de santé à plus long terme… de là l’intérêt de profiter de la parution de ce rapport pour renforcer les initiatives et rassembler encore plus largement les acteurs désireux d’agir pour une plus grande équité en santé. En fait c’est le seul chemin possible pour une meilleure santé collective.

Ressources :

Les inégalités sociales de santé augmentent-elles au Québec? (2 juin) et Santé : pourquoi ne sommes-nous pas égaux? Comment les inégalités sociales de santé se créent et se perpétuent (29 juillet)

Enquête sur la maturité scolaire des enfants montréalais, DSP, 2008

inégalités meurtrières

C’est un rapport ambitieux, qui appelle à Combler le fossé en une génération: instaurer l’équité en santé en agissant sur les déterminants sociaux de la santé, que déposait ce matin la Commission de l’OMS sur les déterminants sociaux de la santé.

Son plan d’action se développe autour de trois axes :

  1. Améliorer les conditions de vie quotidienne, c’est-à-dire les circonstances dans lesquelles les individus naissent, grandissent, vivent, travaillent et vieillissent.
  2. Lutter contre les inégalités dans la répartition du pouvoir, de l’argent et des ressources, c’est-à-dire les facteurs structurels dont dépendent les conditions de vie quotidienne aux niveaux mondial, national et local.
  3. Mesurer et comprendre le problème des inégalités et évaluer l’efficacité de l’action menée.

Pour mener à bien ce programme, la commission compte sur la mobilisation de la société civile dans chaque pays et à l’échèle internationale; elle appelle l’OMS à jouer le même rôle qu’un ministère de la santé dans un gouvernement national, et à sensibiliser les autres arènes mondiales sur l’impact de leurs actions sur la santé.(Communiqué de presse en français; résumé analytique (40 pages) en français; rapport complet (256 p.) en anglais).

[autres commentaires à venir plus tard en matinée]

un style, un ton

C’est pas juste de la nuit qu’il écrit… et c’est tant mieux pour nous.

UN TAXi LA NUiT: Arriver en ville. Elle est arrivé ce matin en provenance de Vancouver pour venir faire ses études à McGill. Elle a déposé ses deux grandes valises contenant l’essentiel de ses choses dans la petite chambre de la résidence, tout en haut de la rue Université et a commencé à aménager le petit espace qu’elle partagera avec une autre étudiante qui arrivera bien assez vite. De sa fenêtre, elle regarde la ville et le fleuve qui coule au loin…