la vaccination au Stade

Je n’ai pas pris de photos… mais peut-être la semaine prochaine, quand il y aura un peu plus d’activités. C’était bien ces deux jours où des employés de tous les sites du CSSS (7 CHSLD, 3 CLSC et un Centre de crise) se sont unis pour mettre en place ce service. Beaucoup de personnes ressortaient le sourire aux lèvres, nous félicitant pour la qualité de l’organisation. En effet, ces deux derniers jours étaient « sur-oganisés » dans la mesure où on était prêt à recevoir 500 personnes à l’heures alors qu’on a reçu, peut-être, deux mille personnes par jour… Mais ça a sans doute été bon pour le rodage, si on ouvre maintenant les vannes avec les jeunes de 6 à 19 ans ainsi que les familles des jeunes de 0-5 ans…

Ça fait du bien de rencontrer des citoyens avec leurs familles… ceux pour qui on travaille dans l’ombre le plus souvent… C’était vraiment chouette tous ces enfants…

raisonnement et fonction sociale

Conférence de Hugo Mercier, vendredi le 13 novembre, dans le cadre de l’Institut des sciences cognitives de l’UQAM. Hugo Mercier, auteur de la thèse sur un sujet proche : La théorie argumentative du raisonnement (résumé) – document complet.

Habituellement, le raisonnement est conçu comme un mécanisme permettant d’améliorer la qualité de nos connaissances, d’en acquérir de nouvelles, ou de prendre de meilleures décisions. L’objet de cette thèse est de défendre une autre théorie du raisonnement selon laquelle il a pour fonction d’évaluer des raisons afin de déterminer si elles feront de bons arguments, ou pour juger de la qualité d’un argument qui nous est présenté.

Oui ça me plait cette définition… Je crois que j’irai faire un tour à cette conférence, participant une première fois à un événement de l’ISC. Pour peu que mes deux journées au stade olympique (clinique de vaccination où je suis mobilisé) me laissent un peu d’énergie !

Extrait de la présentation de la conférence : trouver des arguments pour défendre nos idées durant des discussions, et examiner les arguments offerts par nos interlocuteurs.

Il n’y a de sens que dialectique.

azalées d'automne !

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C’est novembre, les feuilles sont presque toutes tombées… il fait de plus en plus sombre (le pire reste à venir, jusqu’à la neige !) mais je me suis régalé de couleurs, en reversant quelques centaines de photos sur mon site, qui soit avaient été effacées lors d’une récente « intrusion » ou encore que je n’avais jamais publiées dans ce catalogue. J’avais encore en ligne les azalées de mai 2007, prises avec un appareil non réflex et produites dans un format html statique. Les résultats sont quand même intéressants… Mais il est difficile de comparer car je ne crois pas que les crus des années 2008 et 2009 aient été aussi luxuriants. Plus à cause des dates auxquelles je me suis rendu au Leslie-Hancock que pour des différences liées au climat ou aux fleurs elles-mêmes, je présume.

Je viens de découvrir, parce que je voulais m’assurer de l’orthographe du nom du jardin d’azalées, en googlant les termes « leslie » et « azalées », que j’étais le premier à sortir ! Je fais la recherche inverse (azalées+leslie – pourquoi ?!?) et qui ne trouvai-je ? L’ami Jean Lapalme, qui notait lors d’un passage au Leslie-Hancock du Jardin botanique de Montréal, quelques jours avant ma première série de photos en 2007, à quel point c’est un rendez-vous annuel à ne pas manquer ! Ce avec quoi je ne puis qu’être d’accord.

J’ai donc « uploadé » les photos prise au Leslie-Hancock de 2007 dans un album composite avec toutes les photos tirées de cet endroit depuis mai 2007, que voici donc.

la tête sous le capot

Bon, c’est pas tout le ménage qu’il faudrait faire ici, je veux dire autour de moi à la maison… mais je me sens tout de même mieux : je me suis rendu compte ce matin qu’on ne pouvait imprimer facilement un article de ce blogue s’il dépassait plus qu’un écran. Vous me direz qu’on ne devrait pas imprimer les articles d’un blogue, par définition relativement courts… Je vous l’accorde, c’est vrai de manière générale. Mais toujours est-il que lorsqu’on tentait d’imprimer un billet… ça sortait de manière incomplète et lamentable. J’ai donc dû retrousser mes manches, plonger sous le capot et… j’ai trouvé une solution sous la forme d’une extension à WordPress (wp-print) assez intéressante en ce qu’elle extrait les lien hypertextes et les reporte en note en bas de page.

C’est ce que représente cette nouvelle icône en bas de chaque billet : essayez-le avec un article plus long, comme celui-ci, sur le mouvement communautaire, à l’origine de ma découverte technique.

Et puis, ayant les deux bras dans la mécanique… j’ai poursuivi en remettant en ligne plusieurs ensembles de photos que je n’avais toujours pas reversé depuis les problèmes récents. Cela fera donc moins de liens brisés pour les visiteurs.

Bon, maintenant si je m’occupais plus concrètement de cette vaisselle…

un petit guide pratique

BAREFOOTThe Barefoot Guide (le guide nu-pieds !) to Working with Organisation and Social Change.

Un petit [pas si petit que ça (174 pages)] guide drôle, plein de caricatures, de « recettes » qui ont une odeur « années ’70 » mais aussi un côté terre-à-terre très efficace.

{Une version française de ces guides est offerte}
Je dépose une version des quatre guides « Barefoot »
ici, sur Gilles en vrac…

Un guide pour soutenir le développement d’organisations locales souveraines. Comprendre ce qui motive les individus; comment fonctionnent les organisations; comment les relations fonctionnent, le pouvoir; les phases du développement des organisations; faciliter le changement dans les organisations; rendre ce changement viable, soutenable; rendre nos organisations apprenantes…

UN BEAU PROGRAMME ! Une référence pigée à partir d’un lien dans le dernier Bulletin des politiques publiques et santé (à ne pas confondre avec le dernier Bulletin Santé pop !) : la référence portait sur le Outcome mapping (traduit par le Bulletin par la Cartographie des résultats, mais je préfère la Cartographie des incidences, tel que suggéré par le site Outcome Mapping dans ses quelques documents français). C’est dans la dernière livraison de ce bulletin Background Notes de l’organisation britannique Overseas Development Institute que l’on présentait cette méthode (cartographie des incidences ou Outcome Mapping) comme une « alternative réaliste aux pratiques de planification, monitorage et d’évaluation» (Outcome Mapping: a realistic alternative for planning, monitoring and evaluation).

Google books, biens communs et Affordance

Il y a bien quelques mois que je n’étais allé sur le blogue d’Affordance, cette mine opiniâtre d’informations sur les droits d’auteur et les (nombreuses) initiatives de Google visant à « indexer le monde »… Olivier Ertzscheid, blogueur mais aussi chargé de conférences à l’Université de Nantes, n’a pas perdu sa verve : Google books, ce qu’il faut faire; I’m an indexed man living in an indexed world (malgré les apparences, ce billet est en français); Quand sonne le Glas… Où étais-je donc pour ne pas avoir vu passer cette annonce de Google qui lancera sa librairie numérique !

Je suis tenté de dire : heureusement qu’il y a les Français (et l’Europe, les Allemands s’y mettent aussi) pour opposer quelque résistance à la mégalomanie de Google !

Et heureusement qu’il y avait Affordance pour me faire connaitre cet article : Une bonne nouvelle pour la théorie des Biens Communs, de Hervé Le Crosnier. Un article qui présente (en français) l’intérêt soulevé par le prix Nobel d’économie décerné à Elinor Orstrom (j’en parlais ici). Dans le contexte de  la montée des préoccupations écologiques, mais aussi dans cette application du concept de Biens Communs à la connaissance. À ce sujet, un recueil édité par Mme Orstrom, Understanding Knowledge as a commons, a été publié en 2006. De fait, ce sont plusieurs sources « pour aller plus loin » qui sont suggérées à la fin de l’article de Le Crosnier, dont :

Un autre point d’intérêt soulevé par le court texte de Le Crosnier : il critique fermement l’article qui a sans doute fait connaitre le plus largement le terme au cours des dernières décennies : The tragedy of the commons, par Garrett Hardin, paru en 1968 dans la revue Science.

Je m’apprêtais à déposer une copie de ce dernier article, tiré des archives de la revue Science, mais je m’aperçois qu’il est déjà en ligne à plusieurs endroit…

P.S. en complément d’info : l’accord de conciliation de Google livres