Marking with Voice Tools: « very frequently, an audience of one is exactly the right size. »(Via Stephen’s Web ~ OLDaily.)
Oui…

depuis 2002
Marking with Voice Tools: « very frequently, an audience of one is exactly the right size. »(Via Stephen’s Web ~ OLDaily.)
Oui…
Extraits d’un article Paul Krugman, The New York Review of Books, Vol. 55, no. 20. « What to do »
Reform of the weaknesses that made this crisis possible is essential, but it can wait a little while. First, we need to deal with the clear and present danger. To do this, policymakers around the world need to do two things: get credit flowing again and prop up spending. (… ) focus on sustaining and expanding government spending—sustaining it by providing aid to state and local governments, expanding it with spending on roads, bridges, and other forms of infrastructure.
(…) The point in all of this is to approach the current crisis in the spirit that we’ll do whatever it takes to turn things around; if what has been done so far isn’t enough, do more and do something different, until credit starts to flow and the real economy starts to recover.
And once the recovery effort is well underway, it will be time to turn to prophylactic measures: reforming the system so that the crisis doesn’t happen again.
J’ai peine à avaler ces solutions qui nous incitent à agir vite, maintenant, en jetant des milliers de milliards dans la machine… pour éviter qu’elle ne se bloque… remettant à plus tard les transformations structurelles qu’il faudrait faire ! Pourtant, n’est-ce pas maintenant, alors qu’on est prêt à injecter de telles sommes (qui auraient fait s’étouffer tous les capitalistes il y a quelques mois), qu’il faut en profiter pour amorcer les changements qui étaient, même avant la crise financière, devenus urgents : modes de transport, d’urbanisation, de consommation… Quelle folie ce serait que d’investir le principal de notre marge de manœuvre dans une structure de production désuète…
Investir dans des infrastructures, oui, mais pas celles d’hier !! Investir dans le transport collectif, la densification urbaine, la formation, les infrastructures de communication et de production énergétique propres… pas dans le pavage des autoroutes et la construction de ponts qui sont des supports à l’étalement urbain et à des comportements dont nous devrions consciemment soutenir la rétraction.
Autres textes suggérés par la Lettre de Politiques sociales.net
Je n’ai pas compté précisément, je me suis arrêté à cent et je n’étais qu’aux deux-tiers de la liste. Ce sont donc quelques 150-200 présentations (la plupart des PDF tirés de présentations Powerpoint) qui sont offertes sur le site des JASP 2008 (Journées annuelles de la santé publique).
Il semble qu’une publication des actes soit en préparation. J’espère que ce ne sera pas simplement l’addition de ces affiches et graphes… qui ne remplaceront jamais les bons vieux textes où l’on se donnait la peine d’écrire (et corriger) in extenso sa présentation.
Au moins si ces présentations incluaient (comme il est possible de le faire maintenant dans un pdf) les commentaires audio qui ont été offerts en accompagnement des cartes conceptuelles… Allez, organisateurs des JASP… ce serait un pas de plus pour rendre mémorables et effectives (pour « influencer l’histoire ») ces centaines de présentations !
La Presse fait un « mini dossier » aujourd’hui sur la défavorisation, à partir des travaux du Conseil de gestion de la taxe scolaire de l’Île de Montréal. La carte de l’île se trouve à la page 25 de ce document pdf de 81 pages. On y trouve des cartes détaillées pour chaque quartier.
Je me demande ce que les travaux autour de la défavorisation matérielle et sociale (indice de Pampalon) apporteront de plus… La mise à jour des données, à partir du recensement 2006, est prévue pour « l’automne ». Il reste encore quelques jours… Les cartes du CMIS sont sans doute un outil de travail plus flexible que le seul pdf du Conseil de gestion, mais il me faudra regarder de plus près les variables utilisées pour y voir la différence. Les deux indices de défavorisation sont basés sur les taux de chômage, de faibles revenus, de monoparentalité, de scolarité (de la mère dans le cas de l’indice scolaire). Plus précisément, l’indice de pampalon se construit sur deux aspects à partir de (voir page détaillée) :
| Composante matérielle | Composante sociale |
| Proportion de personnes sans diplôme d’études secondaires | Proportion de personnes vivant seules dans leur ménage |
| Proportion de personnes occupant un emploi | Proportion de personnes séparées, divorcées ou veuves |
| Revenu moyen par personne | Proportion de familles monoparentales |
Celui du Conseil de gestion de la taxe scolaire se définit ainsi :
Variables Indicateurs
Deux mesures de la défavorisation qui sont proches, mais qui se distinguent par les fins poursuivies : l’une vise à mesurer les besoins sociaux et de santé, l’autre les difficultés scolaires appréhendées des enfants. Quand nous auront la dernière version de l’indice du réseau de la santé, nous pourrons comparer plus précisément les résultats. J’y reviendrai sans doute.
Encourager le travail et soutenir les collectivités : Résultats finals du Projet d’innovation en emploi communautaire. J’ai déjà parlé ici de ce programme.
Somme toute, les résultats indiquent qu’un programme d’emploi inspiré du PIEC pourrait s’avérer rentable, engendrant près de 1,40 $ en avantages nets pour les individus et pour les collectivités pour chaque dollar dépensé par le gouvernement.
Pour plus d’information sur le Projet d’innovation en emploi communautaire (PIEC), un programme de la Société de recherche sociale appliquée .
LA conclusion de la recherche de Stat-Can : les utilisateurs d’Internet sont aussi socialement intégrés que les autres.
Le présent article a permis de déterminer que les utilisateurs d’Internet sont au moins aussi engagés socialement que les non-utilisateurs. Ils disposent de larges réseaux et ont des interactions fréquentes avec leurs amis et leur famille, même s’ils ont tendance à être moins présents physiquement auprès de ces
personnes et, évidemment, à passer plus de temps avec elles en ligne. Un nombre important d’utilisateurs d’Internet sont engagés au niveau civique et politique et utilisent ce support pour explorer les possibilités et prendre contact avec les autres. [Utilisation d’Internet et participation communautaire – pdf 34 pages]
Autrement dit, ce ne sont plus les seuls « geeks » qui utilisent Internet. Grosse nouvelle 😉
Tous ces débats, fort distrayants par ailleurs, sur les gouvernements minoritaires, coalitions et accusations de coup d’État… mettent en lumière à quel point notre culture démocratique est essentiellement basée sur le « respect du plus fort » et non, contrairement à ce qu’on prétend, sur le respect de la majorité.
Peut-être parce que la « majorité » lorsqu’elle peut se composer d’un assemblage de groupes minoritaires exige une culture de la délibération et du respect des différences plus avancée que ce que nous enseignent nos institutions traditionnelles.
La réaction viscérale des conservateurs (compréhensible, venant d’un gouvernement minoritaire), de certains libéraux et commentateurs ressortant du placard tous les épouvantails disponibles… donne à penser que nous sommes encore loin d’une véritable représentation démocratique des électeurs. Le type de démocratie pratiquée encore ici est celle qui se pratique largement dans la nature : le plus gros mâle emporte toutes les femelles. Parce que les combats se font un contre un… et que les opposants sont incapables de se concerter, la position dominante est laissée aux gros bras.
On pourrait croire que sapiens sapiens a dépassé ce stade pour atteindre une sagesse democraticus ? Continuer la lecture de « au plus fort la poche »
One of the most worrying effects of this trend has been a boom in the prescription of antidepressant medication and quotes the worrying figures that « Roughly 10% of women and 4% of men in the United States take antidepressant medication at any time. By 2000, antidepressants were the best-selling prescription drugs of any type ». [An Epidemic of Depression]
The debate over whether depression is being over-diagnosed hit the pages of the British Medical Journal last year with the both pro and anti positions being argued with full force.
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A clinical trial showed the Pfizer pill, called Sutent, delays cancer progression for six months at an estimated treatment cost of $54,000. But at that price, Hardy’s life is not worth prolonging, according to the UK’s National Institute for Health and Clinical Excellence, which has decided that, except in rare cases, the government can only afford about $22,750 to save six months of a citizen’s life. [How Much Is A Life Worth? The Cost Of A Drug]
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Une lecture passionnante du moment : comment les liens sociaux sont affectés et soutenus par les mécanismes primaires, biochimiques du cerveau : Brain and Culture: Neurobiology, Ideology, and Social Change. Wexler shows how childhood learning affects brain development, arguing that it is not individual brain functions but systems that are developed in the brain which reflect our learning and our development. But once in place, it is more difficult to change brain patterns. Thus what is familar is better, and we tend to fear the unknown because it is not part of how our brains interpret the world. Wexler shows how these patterns affect everything from cultural wars to fears of immigrants to how we tend to prefer the familiar in everyday life. On the other dise of the coin he shows how parents can be affected by the learning of their children. Une fascinante petite plaquette de… Oups après vérification le bouquin fait quand même 253 pages avant références. Mais le format de poche, la minceur du papier et le souvenir d’un prix abordable (16$) expliquent sans doute cette impression de légèreté.
La direction de la santé publique de Montréal lançait hier son plan révisé de santé publique. Des deux documents mis en ligne, seul le vidéo fonctionne pour le moment.
La mise à jour du plan régional donne le coup d’envoi (ou une tappe d’encouragement) aux travaux locaux réalisés par les 12 CSSS qui sont à mettre à jour leurs propres plan locaux d’action en santé publique. Le plan régional lui-même datait de 2003 (résumé, plan complet ). La synthèse des plans locaux, de 2005 . Depuis la révision du Plan national de santé publique 2003-2012 réalisée plus tôt cette année, la mise à jour régionale devenait urgente.
Mais pour le moment les 6 axes autour desquels le plan régional s’articule me laissent un peu sur ma faim : où sont passés les interventions sur les déterminants sociaux de la santé, qui ont été bien repris dans le plan national et qui ont été au coeur des travaux récents de l’OMS ?
Comment inscrire dans les plans locaux des questions aussi importantes que la lutte aux inégalités sociales et le soutien au développement des communautés… quand les axes sont d’abord le reflet des différentes spécialités (ou directions) de santé publique plutôt que d’être des des dimensions de la santé de la population ? Y aurait-il encore un travail à faire pour pousser un peu plus loin la mise en oeuvre de l’approche populationnelle et, finalement, du slogan de la DSP : Garder notre monde en santé ?
Sûr que les axes actuels touchent des dimensions essentielles de la santé de la population et du système de santé. Mais pourquoi deux axes sur l’enfance et la jeunesse ? Pourquoi pas un axe enfance-jeunesse et un autre aînés ? ou adultes ? Parce qu’on préfère investir pour l’avenir ? C’est une réflexion qu’ont fait, semble-t-il, certaines fondations privés très actives dans le domaine de la promotion de la santé depuis quelques années… et qui visent essentiellement les jeunes… et les enfants bientôt. Un hasard ? La résultante de « données probantes » ? Continuer la lecture de « plan régional de santé publique »