savoirs experts en DC

Au sortir de la rencontre de lundi dernier, où la direction de la santé publique de Montréal avait invité les organisateurs communautaires des CSSS et les cadres locaux responsables de santé publique… j’avais en tête, de manière ambiguë, la question des relations entre savoirs experts et savoir généraliste. Nous avions discuté du développement communautaire (DC) à partir d’une proposition de cadre de référence… mais sans vraiment discuter du cadre de référence.

La rencontre s’est déroulée dans une atmosphère presque sereine, alors que les parties en présence avaient plutôt traditionnellement tendance à se regarder en chiens de faïence ! On sentait le responsable de la rencontre marcher sur des œufs en début de journée, cherchant un autre terme que « cadre de référence » pour dire que le document proposé ne prétendait pas à plus d’autorité qu’il n’en avait… pour dire que l’important était le processus qui s’amorçait.

Depuis quelques temps j’ai été amené à travailler de plus près avec plusieurs personnes de la santé publique de Montréal. Des personnes qui peuvent parfois être « intimidantes » par leur côté expert… mais dont on découvre assez rapidement la dimension « passionnée » de l’expertise, pour peu qu’on ait l’occasion de les entendre. Sans doute ai-je une certaine facilité à transiger avec ces « experts »(formation en sociologie…). Ma responsabilité de l’observatoire populationnel, genre de dépôt d’informations et de données sur la population locale, m’a amené à ces transactions plus fréquentes.

Le débat entourant la question du développement des communautés est sain et nécessaire, considérant l’importance reconnue à cette stratégie (ou ce domaine d’intervention) en regard des objectifs de santé publique, tels que définis depuis quelques années dans la politique nationale (québécoise) mais aussi réïtérés et renforcés récemment dans le contexte des travaux de la Commission de l’OMS sur les déterminants sociaux de la santé.

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écoles défavorisées

Écoles primaires et secondaires de l’Île de Montréal, classification de défavorisation (merci Christian). En complément de la carte de la défavorisation, et du guide l’accompagnant.

Ces classifications trouvent leur raison d’être dans la répartition des argents tirés de la taxe scolaire et affectés particulièrement au « rattrapage scolaire dans les milieux défavorisés ». Pour mieux s’y retrouver (ou s’y perdre !) voir les modalités de répartition entre les commissions scolaires.

photos d'OC

Prises à la rencontre tenue hier des organisateurs communautaires en CSSS dans la région avec les gens de la direction de la santé publique de de Montréal, quelques 56 photos témoignent des travaux et du sérieux mis à cette rencontre. Documents discutés… peut-être les suivis se trouveront-ils au même endroit ?

Un rendez-vous qui promet d’avoir des suites… il faut espérer en termes de rencontre de poursuite du dialogue, de la conversation comme disait d’entrée de jeu le Dr Lessard.

Mais aussi des suites en termes d’effets sur le projet de « cadre de référence » ou document d’orientation… on ne sait plus trop comment l’appeler. Quand à moi je préférerais un plan d’action, un plan de développement des collectivités, des communautés locales. Avant de se doter d’un « cadre de référence » qui a nécessairement une visée de stabilité, de moyen-long terme… peut-être vaudrait-il mieux continuer la conversation et s’assurer que nous parlons bien le même language… nous, les OC et la santé publique, mais aussi, les organisations communautaures et partenaires, sans lesquels il n’y a pas de développement communautaire possible, tout au plus un autre papier…

Pour ceux que ça intéresse… les photos ont été prises, pour la plupart, à une sensibilité de 4000 ISO ou plus, jusqu’à 6400. En fait la lumière est meilleure sur les photos qu’elle ne l’était dans la salle ! Je suis assez fier de mon D700 ! Pour voir le diaporama en grand format, si votre écran peut supporter une définition de 1900 pixels par 1000, cliquez sur l’icône au bas tout à droite de la barre des micro-images.

recherche

Recherche santé,

un moteur de recherche (français). « Ce moteur est destiné aux professionnels travaillant dans les domaines des soins, de la santé et du secteur social.Pour faciliter vos recherches notre moteur indexe plus d’un millier de sites professionnels apportant de la documentation (5 millions de pages). Pour vous éviter les tris fastidieux, il n’indexe pas les sites grands publics, de vulgarisation médicale ou à vocation uniquement commerciale. » Une référence de [Pratiques en santé]

lumière…

C’était un dimanche encore frisquet mais tellement lumineux.

Premiers tests avec deux lentilles vraiment chouettes. Incidemment j’ai réussi à vendre mon ancien appareil et deux lentilles qui ne fonctionnaient qu’avec le DX.

Place Valois-2

Le 24-70mm de Nikon, avec lequel j’ai pris cette photo devant la Basilique. Et quelques autres dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, à voir sur Flickr : la Bibliothèque, la place Valois, la petite salle de la Maison de la Culture, et d’autres dans le Vieux Port.

Puis la lentille Carl-Zeiss de 85mm avec laquelle j’ai fait ces tests de profondeur de champ (f/8, f/2.8 et f/1.4). Bon, c’était pas un sujet passionnant, mais il n’a pas bronché !

Deux photos de la Biosphère (et de la sculpture… de qui déjà ?), l’une avec la 24-70, l’autre avec la 85mm.

Évidemment, la seconde est plus précise, les détails plus clairs… sans doute plus à cause de la  focale plus longue de 15mm mais je crois que la qualité y est aussi pour quelque chose…

situation économique à long terme

Depuis quelques temps j’ai le goût de comparer la situation actuelle avec un peu de recul… j’ai cherché pour cela quelques sources.

arguments d’hier, débats d’aujourd’hui

Je ne sais jusqu’à quel point ces textes seront encore pertinents… je laisse à d’autres le soin d’en juger. Puisque j’avais déjà fait le gros du travail… d’édition, d’assemblage en deux documents « synthèses », cela depuis quelques mois déjà, et que je n’ai pas trouvé le temps de faire les mises en contexte que je comptais faire au départ, j’ai décidé de déposer les documents tels qu’ils ont été écrits. C’est donc dire que le mémoire de sociologie s’ouvre sur une vingtaine de pages à saveur plus méthodologique (ce qui ne sera pas au goût de tous) mais le reste des 70 pages porte sur les pratiques d’organisation communautaire qui ont marqué le début, les quinze premières années du service d’organisation communautaire (SAC) au CLSC Hochelaga-Maisonneuve. De même mes articles rassemblés en un recueil auraient sans doute mérité des notes historiques, des rappels, pour les plus jeunes… mais ça fait plusieurs mois que je me dis que je vais le faire… quand je le ferai, ce sera une nouvelle édition !

Vous trouverez donc, dans un premier document (PDF) une trentaine d’articles, dont la majorité furent publiés dans la revue Interaction communautaire, entre 1986 et 2006. Cela fait une centaine (98) de pages… publiées sous le titre Pratiquer le social aux frontières. Dans la même veine j’ai produit une version PDF de mon mémoire de socio (1991), qui était par ailleurs disponible en format HTML (moins facile à imprimer) sur ce site depuis 2002. Bonne lecture ! Et, si jamais ça vous est utile… donnez m’en des nouvelles !

DC et SP

Les programmes de santé publique balisés au plan national et les initiatives de développement des communautés relèvent de logiques paradoxales. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est le Cadre de référence lui-même, page 29. « Le soutien au DC relève d’une logique d’auto-détermination communautaire des priorités et des solutions locales, c’est-à-dire des déterminants de la santé visés ». C’est ce que j’ai toujours pressenti, particulièrement lorsque les quartiers visés sont touchés par des problématiques complexes, multiples où il devient plus important de s’assurer de la participation et l’initiative des acteurs locaux sur des objectifs qui leur conviennent (culturellement, historiquement ou conjoncturellement) que de mesurer la fidélité avec laquelle ils appliquent les procédures X ou Y. Ceci d’autant plus que les problèmes sont liés : arrêter de fumer, ça se fait en même temps et d’autant plus facilement que l’on se met à bouger, faire un peu d’exercice, et qu’on mange mieux… Que ce soit par la cigarette, le poids santé ou l’activité physique qu’on prend le problème importe peu, c’est la santé qu’on améliore.

Mais il ne faut pas démoniser inutilement les intentions des programmes cadres en santé publique : la manière dont est « monitorée » aujourd’hui l’atteinte des objectifs du programme SIPPE n’est plus aussi « carrée » qu’au début du programme. Il y a maintenant beaucoup plus de flexibilité accordée aux intervenants… et c’est encore un programme très important : plus du quart des budgets régionaux de santé publique lui sont alloués (8,3 M$ sur 32 M$) dont la majeure partie aux CSSS de manière récurrente (4,8M$). Entre 12 et 13M$ de ce budget de 32M$ sont allés aux organismes communautaires dans le cadre de budgets récurrents (6,5M$) ou non.

Même pour les organismes communautaires ces budgets représentent une petite partie seulement des ressources investies par l’État (par l’entremise du réseau de la santé) en soutien aux ressources communautaires dans le domaine de la santé et du développement social. Continuer la lecture de « DC et SP »

ce soir c'est vrai

le-ciel-ce-soir-18h30Ce soir c’est vrai : après m’être rendu avec une semaine d’avance samedi dernier… ce soir c’est la vraie nuit blanche. Malheureusement on annonce des températures « polaires »… Et puis, le site du festival semble submergé : il faut être patient pour télécharger la programmation…Tiens, le fichier pdf risque d’être plus rapide.

Monter en haut du mat du stade pourrait être un bon début : la lune et Vénus seont visibles (image à gauche montre le ciel vers 18h30 ce soir, en regardant vers l’ouest, selon Stellarium).

Une façon de braver le froid : aller voir les expositions dans les souterrains de Montréal. Les Zones 6, 7 et 8 me semblent présenter des installations intéressantes (Sous la glace, Les machines à rêver, Symphonie pour imprimantes matricielles…) mais je ne crois pas que j’irai voir l’installation de Sophie Juneau !

Mais il y a aussi la facade du Gésu que je veux voir, le Centre de Design de l’UQAM, le Centre canadien d’architecture sans oublier un passage au Belgo ! La soirée sera longue !