l'avenir à bicyclette (et en train)

Le groupe de recherche (thinktank) britanique Foresight vient de publier (26 janvier) un impressionnant rapport sur l’avenir du transport. En fait les rapports rendus publics portent plus largement sur le développement des infrastructures intelligentes de demain. Il ne faudra pas seulement que les infrastrustures der transport de demain puissent mouvoir plus et plus vite les humains et leurs biens mais aussi distinguer les fins et prioriser parmi celles-ci.

C’est à se demander si Bush n’avait pas lu ce rapport avant de faire son petit coup d’archet et trémolo sur la dépendance des amerloques à l’endroit du pétrole dans son discours sur l’État de la nation.

Il ne s’agit pas d’UN rapport mais bien d’une vingtaine de rapports dont 5 synthétiques (dont deux encore à venir) et dix-huit rapports (en deux versions chacun: sommaire et complète) classés en 5 sous-ensembles: Société, Environnement, Technologie, Information et Politiques-Économie. La principale synthèse prend forme de 4 scénarios de développement prévisibles, allant du plus pessimiste (chute brusque de la disponibilité de pétrole et crise économique profonde) au plus optimiste prévoyant une émergentce rapide de moyens alternatifs permettant de poursuivre la croissance actuelle des moyens de transport.

Les conclusions semblent tout de même pointer vers une réduction drastique de la facilité (et l’inconscience ajouterais-je) avec laquelle nous nous déplaçons aujourd’hui autour du globe, pour passer quelques jours ici ou là. C’est cet aspect qui a surtout été retenu dans les médias. Mais l’ensemble mérite plus qu’un paragraphe dans chronique Social Studies du G&M.

Université d'été – Concordia: technologie et activisme

Un atelier intéressant… Technologies, médias et activisme. Toute la journée journée du 16 juin. Un vendredi : j’ai même pas besoin de demander à mon boss, puisque je ne travaille pas le vendredi ! C’est Mike qui m’a mis la puce à l’oreille. J’ai pourtant reçu le programme… L’ai-je reçu ou bien ce n’est que l’habituelle carte postale nous invitant à réserver les dates (du 11 au 16 juin) ? Je n’en suis plus sûr, car on ne reprouve pas, pas encore, le programme sur le site du Programme d’été de l’Institut de développement communautaire. Je n’avais pas remarqué vraiment, puisque c’est l’année du colloque biennal du RQIIAC… et que je dois y animer, justement, un atelier sur le développement de nos outils technologiques (site Web, listes courriel, extranet, carnets…).

Faut que je me décide si je veux participer à la Table ronde. c’est le 3 la date limite… Autrement je pourrai toujours y aller comme simple participant !

YULblog, une autre fois

Ça y est, j’ai encore passé mon tour pour le YULblog de ce mois ! J’étais pourtant bien parti… il faisait beau, pas froid pour un 1er février… Je me suis même rendu à mi-chemin ! Mais le coeur n’y était pas. C’est pas que j’aurais pas aimé revoir… Martine, Ed, Marie-Jo…  ou peut-être rencontrer pour la première fois Mike, Geoffroi, ou Catherine, ou Patata… et quelques autres parmi les centaines de blogueurs montréalais invités.

Beaucoup font comme moi sans doute : paresseux ? asocial ? Sans doute, comme le suggère Martine, la transformation en espace non-fumeur (comme ce sera le cas en mai prochain) pourrait éliminer un frein à ma participation : en tant qu’ancien fumeur encore « fragile » j’appréhende encore ces soirées enfumées.

Un ou deux autres freins pour ma part : le bilinguisme (!) Oui, je disais être paresseux ! Mais pour ceux-celles qui ne parlent que rarement l’anglais, c’est très frustrant de passer une soirée à se déboîter la gueule (et creuser le ciboulot) pour se faire comprendre ! C’est sûr qu’on peut toujours rester entre nous, les anglos d’un bord, les francos de l’autre… Mais ce serait plate, archi. Alors on se force un peu, et c’est pareil pour les anglophones qui s’y mettent souvent aussi, à essayer l’autre langue. Bon, c’est vrai qu’on finit sans doute par passer plus de temps en anglais qu’en français… Mais ça doit avoir évolué depuis la dernière fois que j’y suis allé ! À regarder le nombre de blogues avec des noms francophones inscrits sur Yulblog, les proportions ressemblent de plus en plus à la population montréalaise.

Et quelle autre « raison » ai-je en réserve pour ne pas y aller ?? La Cabane…  Pour ceux qui connaissent pas, c’est un genre dde croisement entre la Pataterie et la taverne du coin. Ça a un certain charme. Au premier chef, sans doute, celui de n’être pas cher. Ce qui devait être un critère pour les premiers blogueurs étudiants d’il y a 5-6 ans. Mais on pourrait pas changer ?? Tiens, juste 30 ou 40 mètres plus au nord, le Laika non ? C’est même un pôle du réseau « Une île sans fil ». Est-ce impensable ?? la tradition est (déjà) trop forte ? Ce serait pourtant un bon compromis : toujours situé sur la ligne de partage Est-Ouest, et représentant fièrement la diversité culturelle montréalaise…

C’est des excuses, je vous disais… En mars, promis, j’y vais.

mesurer le développement social et +

Dans la suite du billet récent, il me semblait que des travaux en français (et faits au Québec pour plusieurs) manquaient à cette énumération rapide. Par exemble, cette brique de 573 pages (pdf), Comment mesurer le développement social, de Paul Bernard et al. publiée en 2002 dont on peut voir un court résumé ici.

Ou cette revue systématique (plus de 75 indicateurs définis, avec références) Indicateurs de pauvreté et d’exclusion sociale, publié en novembre dernier par l’Institut de la statistique du Québec (pdf 95 pages).

Mais en plus de mesurer… il faut aussi promouvoir, favoriser, soutenir le dit développement social. Sur cette question un site canadien propose plusieurs outils et exemples documentés de développement social, communautaire, marketing social et prévention : Outils de changement. Les exemples sont souvent tirés de l’expérience anglosaxone mais ils sont présentés et expliqués en français, chouette !

Ajout: et quelque chose entre les deux (entre la mesure et l’action) : Le développement social, le point de vue des acteurs, par M. Lévesque et al.

Une vie en plus

Me suis finalement acheté « Une vie en plus« , de De Rosnay, Servan-Schreiber, De Closet et Simonnet. De lecture facile, sous forme d’entrevues entre Simonnet et les autres spécialistes, que complémente le site où semble se poursuivre le débat à 4 voix. Recettes de longévité basées sur les dernières découvertes de la science, questions philosophiques soulevées par l’allongement de cette période de la vie et le chamboulement des équilibres intergénérationnels acquis de longue date… et questions sociales et politiques posées par tous ces changements… Un beau programme dont nous devrions parler avec « nos vieux » dans nos quartiers.

théorie du chaos et sevrage nicotinique

Une étude publiée dans le British Medical Journal vendredi dernier met en lumière, à la surprise des auteurs, que plus de la moitié des personnes ayant tenté d’arrêter de fumer l’ont fait sans planification . Plus surprenant encore, le taux de réussite est plus grand pour ceux-ci !

Les auteurs font l’hypothèse que, suivant la théorie du chaos et des catastrophes, il y a une accumulation de « tensions motivationnelles » chez les sujets qui conduit à une situation où un petit événement (le battement d’aile d’un papillon de la théorie du chaos) peut sonner l’amorce de changements dramatiques.
Ce qui serait congruent, selon moi, avec le fait que cette tendance à la non préparation soit plus marquée chez les groupes socioéconomiquement faibles et les groupes plus âgés : la culture et l’expérience font qu’ils parlent moins mais agissent !

marcher son quartier

Walk less, weigh more. Really. Did it ever occur to you to compare the bodyweight of people living in sprawl towns that encourage car use, with that of people living in more walkable ones? Nor me. A man called Richard Jackson has done so in, er, well the USA actually, and found the difference to be about three kilograms. « Urban designers need to wake up to the link between neighbourhood layouts and rising obesity and mental illness. » De Planning resource. Par Kevin [Neighbourhoods]

Trois kilos. C’est pas beaucoup me semble.

traduction d’un texte de Pollard

Dans notre précipitation pour réaliser des économies et des améliorations illusoires de productivité avec le knowledge management (KM) de première génération, nous n’avons pas tenu compte des comportements informationnels “très humains” qui empêchent le partage de la connaissance et la collaboration.

J’ai finalement terminé la traduction d’un texte de Dave Pollard (Collaboration et partage de savoirs – horizon 2015) que je trouvais intéressant en regard de nos réflexions concernant les freins et difficultés rencontrées dans le développement de pratiques de partages de savoirs entre pairs. Le texte original est ici. Dave Pollard propose une distinction du développement de la Gestion du savoir en deux périodes de dix ans: 1995-2005 et 2005-2015.

indicateurs sociaux

Indicateurs de communauté forte (strong communities), une référence de Kevin Harris.

Autres références :

Divers ministères et groupes canadiens sur le développement durable

    Territoires durables : 27 indicateurs (Midi-Pyrénées)

    Site anglais sur capital social

    Indicateurs véritable de progrès (Genuine Progress Indicator)