vendredi vrac (9)

Environnement, biodiversité, santé

Nature en santé = santé humaine

Renouons avec la nature pour notre santé, 22 mai 2025, Le Devoir.
De plus en plus d’études scientifiques le confirment. Notre bien-être est intimement lié à la qualité de nos milieux de vie. Il existe une relation d’interdépendance entre la santé humaine, la santé des écosystèmes et celle des espèces.

Un lieu vivant à aimer personnellement, et à défendre collectivement.

Extrait de L’inexploré, de Baptiste Morizot :

Commencer par un lieu vivant ou une lutte précise, territorialisée, plutôt que par des prises de position abstraites concernant la nature systémique de l’Ennemi (le système capitaliste, l’Homme, la mondialisation …) a des effets importants concernant le sésame de l’action, à savoir le sentiment de la puissance d’agir. Les luttes concrètes présentes, même si chacune apparaît dérisoire, sont très puissantes dans leurs effets : s’indigner sur Internet de l’omniprésence des lobbies ne met pas sur le chemin ; défendre un petit pan du monde qui nous fait vivre donne le sentiment que quelque chose, même modeste, est possible. C’est à mon sens l’effet affectif décisif de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (victoire qui n’a pas changé le monde) : elle nous donne du possible. Qu’on nous donne du possible, une bouffée de possible, et c’est le monde qu’on sent pouvoir changer.

Aussi, Baptiste Morizot et Suzanne Husky : Rendre l’eau à la terreAlliances dans les rivières face au chaos climatique, Actes Sud, octobre 2024

Les déterminants commerciaux de la santé, ou la mauvaise influence des entreprises privées

Depuis environ une décennie, des chercheuses et des chercheurs en santé ont mis de l’avant une catégorie particulière de déterminants sociaux de la santé : les déterminants commerciaux. Voir l’article de l’IRIS, 22 mai 2025

RNCREQ

Le Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec (RNCREQ) exprime ses vives inquiétudes concernant le projet de loi 97 sur l’aménagement durable du territoire forestier.

Le RNCREQ souligne un manque de cohérence entre ce nouveau projet de loi (PL) et les autres politiques gouvernementales, notamment en matière de protection de la biodiversité. Cette incohérence menace les efforts déployés par le gouvernement, pour préserver nos écosystèmes forestiers et respecter les engagements internationaux du Québec.

Action publique pour la biodiversité

Depuis 2022 des nouvelles pistes d’action des collectivités locales en faveur du vivant et des nouveaux modèles économiques pour financer ces projets (nous venons d’ailleurs de publier cinq vidéos très courtes – moins de 2 m. présentant ces propositions).

« la crise inédite qui affecte l’ensemble du monde vivant exige de renforcer l’action publique pour et avec la biodiversité »
https://biodiversite-administrative.fr

Manger du pneu

Jean-François Nadeau, Le Devoir, 20 mai

Le lien entre la gastronomie et la pétrochimie est plus direct qu’on ne le croit.

Sensibilisation à l’eau

Le COBARIC récompensé pour un projet innovant en sensibilisation à la qualité de l’eau. Le COBARIC, organisme de bassin versant de la rivière Chaudière est fier d’annoncer qu’il a été désigné lauréat de la bourse 2024 de la Fondation ESTEN, dans la catégorie « Projet innovant en sensibilisation et protection de l’eau ».

Cette reconnaissance souligne la pertinence d’un projet développé par Marie-Ève Théroux, géomaticienne et analyste de données au COBARIC : un outil interactif de vulgarisation des données sur la qualité de l’eau. Pensé pour les publics non spécialisés, cet outil rend accessibles des données scientifiques souvent complexes, dans le but de favoriser une meilleure appropriation des enjeux liés à la qualité de l’eau.

Mérite Terre-eau

McMasterville, le 26 mai 2025 – La MRC de La Vallée-du-Richelieu (MRCVR) annonce les premiers lauréats du prix Mérite Terre-Eau, un nouveau prix qui met en lumière des projets agricoles exemplaires ayant un impact réel sur la qualité de l’eau dans la région.

Urbanisme, droits sociaux, itinérance, démocratie

Pour les jeunes en région

Un nouvel investissement pour soutenir notre jeunesse – 21 M$ à l’organisme Place aux jeunes en région

Handicap et emploi

La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse a dévoilé les résultats d’une étude d’envergure :
Les obstacles à l’embauche, à l’intégration et au maintien en emploi des personnes en situation de handicap

L’État québécois s’était fixé comme cible d’avoir 2 % de personnes handicapées parmi ses effectifs en 1984. 40 ans plus tard, la représentation est seulement de 1,4 %.

Itinérance

Montréal – Plus de 25 M$ d’ici 2028 pour des mesures concrètes en itinérance.

Montréal bonifie le budget du programme Itinérance et milieux inclusifs (PIMI) pour le faire passer à environ 8 M$ par année.

Relations interculturelles à la MRC La Vallée du Richelieu

Extrait de la Déclaration « Dans un contexte de transformation démographique et sociale, nous sommes appelés à repenser nos pratiques afin de favoriser une inclusion réelle et une participation active de l’ensemble des résidantes et des résidants. Cette évolution constitue une richesse culturelle, sociale et économique pour notre MRC, tout en apportant son lot de défis, notamment en matière d’accès équitable aux services et aux opportunités. C’est pourquoi nous affirmons notre engagement à mettre en place des actions concrètes pour assurer une meilleure qualité de vie à toutes et à tous. »

Mobilité active ou collective

Québec – Les données d’achalandage de mobilité active maintenant accessibles au public, Ville de Québec.

Blogue Québec Urbain : Le comité exécutif de la Ville de Québec a entériné hier deux ententes représentant d’importants jalons opérationnels et administratifs pour l’avancement du projet TramCité.

Sécurité des enfants

Du 26 au 30 mai 2025, transformons nos rues pour la sécurité et la santé des enfants. Le Centre d’écologie urbaine invite les municipalités et les communautés scolaires du Québec à transformer leurs rues en espaces sécuritaires et actifs pour les enfants grâce à la toute première Semaine de la rue-école.

Trousse de la Semaine de la rue-école

Place des Montréalaises

Place des Montréalaises: des aménagements qui célèbrent la place des femmes

Située aux abords du métro Champ-de-Mars, la place des Montréalaises vient transformer le paysage urbain en reliant le centre-ville et le Vieux-Montréal. Découvrez cette nouvelle porte d’entrée vers le Vieux-Montréal.

L’IA peut-elle soutenir la démocratie ?


Dans les algorithmes (2025.05.27)

La politologue Erica Chenoweth est la directrice du Non Violent Action Lab à Harvard. Elle a publié de nombreux livres pour montrer que la résistance non violente avait des effets, notamment, en français Pouvoir de la non-violence : pourquoi la résistance civile est efficace (Calmann Levy, 2021)

De initiatives à suivre, selon Hubert Guillaud (Dans les algorithmes) mais sans se faire d’illusion : Le risque est fort de nous faire glisser vers une vie civique automatisée. Ajouter de l’IA ne signifie pas que les décisions demain seront plus justes, plus efficaces ou plus démocratiques. Au contraire. Le risque est fort que cet ajout bénéfice d’abord aux plus nantis au détriment de la diversité. L’enjeu demeure non pas d’ajouter des outils pour eux-mêmes, mais de savoir si ces outils produisent du changement et au profit de qui !

De la méritocratie à l’eugénisme

The meritocracy to eugenics pipeline, Cory Doctorow, 20 mai 2025

(…) Et pourtant, la richesse reste obstinément héréditaire. Nos allocataires de capitaux – qui, pendant l’après-guerre et l’ère post-New Deal, étaient souvent issus de familles ouvrières – sont aujourd’hui de plus en plus, et inexorablement, prédestinés à remplir ce rôle.

Pour les riches, c’est là l’origine du lien entre méritocratie et eugénisme. Si le pouvoir et les privilèges se transmettent par héritage – et c’est de plus en plus le cas –, alors soit nous vivons dans une société extrêmement injuste où les privilégiés et les puissants ont truqué le jeu, soit la main invisible a créé une sous-espèce d’humains pur-sang littéralement nés pour régner.

C’est la thèse des ultra-riches, la justification morale pour truquer le système afin que leurs fils et filles ratés donnent naissance à des petits-enfants et arrière-petits-enfants ratés, dont l’émergence des orifices les plus chanceux de l’histoire leur garantit un mandat à vie pour commander les autres. C’est la justification pour que certaines personnes naissent pour posséder les lieux où nous vivons tous, et que nous leur versions la moitié de nos salaires pour ne pas finir par dormir dans la rue.

Logement

Les grandes corporations font monter les prix des logements

Les recherches menées par l’Université de Waterloo montrent que les propriétaires immobiliers, notamment les sociétés de capital-investissement, les sociétés d’investissement immobilier cotées (REIT) et d’autres gestionnaires d’actifs, ont facturé des loyers 44 % plus élevés pour les logements multifamiliaux que le prix moyen pratiqué par les autres propriétaires pour le même type de logement entre 2022 et 2024. Voir suite de ma traduction de l’article du G&M,

Vous voulez des logements abordables ? Taxez les investisseurs immobiliers

« Il faut abattre le marteau de l’impôt sur les investisseurs immobiliers« 

Traduction de Want affordable housing? Drop the tax hammer on real estate investors, ROB CARRICK, The Globe and Mail, 27 mai 2025

nos villes et nos villages

dans des écosystèmes à protéger

Le projet de loi 16, amendant la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme, a reçu quelques 33 mémoires déposés lors des consultations tenues à la fin avril

La lecture de ces mémoires m’a appris plusieurs choses.

La loi des mines prime sur la loi des villes. Aussi surprenant que cela puisse paraître, les droits des « claims » miniers priment sur ceux des municipalités : aucune déclaration de zonage ne peut s’opposer au droit du propriétaire d’un claim1Un claim minier est un droit exclusif permettant de vérifier la présence de minerai sur un territoire de 160 000 mètres carrés. Pour moins de 100 $, l’acquisition d’un claim se fait en quelques minutes seulement par l’entremise de la plateforme de gestion des titres miniers (GESTIM) du ministère des Ressources naturelles et des Forêts.– Ici, le libellé de l’article 246 (voir ci-après) me semble donner beaucoup plus qu’un « droit de vérifier la présence ». .

Le fameux article 246 de l’actuelle Loi sur l’aménagement et l’urbanisme (LAU) dont plusieurs (7) des mémoires déposés recommandent purement l’abrogation :

246. Aucune disposition de la présente loi, d’un plan métropolitain, d’un schéma, d’un règlement ou d’une résolution de contrôle intérimaire ou d’un règlement de zonage, de lotissement ou de construction ne peut avoir pour effet d’empêcher le jalonnement ou la désignation sur carte d’un claim, l’exploration, la recherche, la mise en valeur ou l’exploitation de substances minérales et de réservoirs souterrains, faits conformément à la Loi sur les mines (chapitre M‐13.1).

Une telle préséance du régime minier sur le régime d’aménagement du territoire freine ou empêche les efforts de protection du territoire. Comme le rappelle le mémoire de la SNPC2Société pour la nature et les parcs du Canada, section Québec : « [L]e régime minier actuel (…) permet l’obtention presque automatique d’un claim minier donnant à son propriétaire le droit d’effectuer d’importants travaux d’exploration y compris l’extraction d’un maximum de 50 tonnes métriques de minerais. »

Les mémoires sont accessibles en consultant la page des travaux de la Commission de l’aménagement du territoire, plus précisément ses Consultations particulières et auditions publiques sur le projet de loi n° 16, Loi modifiant la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme et d’autres dispositions. Les 33 mémoires déposés sont accessibles sous le lien « Mémoires« 3(colonne de droite, en haut, deuxième item sous le titre Document(s) associé(s) au mandat).

Une situation d’autant préoccupante que le nombre de « claims » a explosé, croissant de 65% au cours des deux dernières années :

Expropriation « déguisées » ou évaluations gonflées ?

Une autre demande, répétée par plusieurs intervenants à la commission, vise à protéger les élus contre les poursuites intentées par des propriétaires de terrains à développer : les expropriations déguisées. C’est d’ailleurs le premier point soulevé par l’Union des municipalités dans son mémoire. Quelques exemples de telles poursuites qui ont fait l’objet de reportages :

Il semble que les propriétaires au Québec sont avantagés (et les collectivités désavantagées) par la loi (extrait du mémoire de l’UMQ):

Le droit québécois en matière d’expropriation est basé sur une approche où l’indemnité versée à la partie expropriée se fonde sur la « valeur au propriétaire » plutôt que sur la « valeur marchande » de l’immeuble exproprié. La valeur au propriétaire est ainsi établie en considérant l’utilisation potentielle de l’immeuble par son propriétaire. Le Québec fait figure d’exception à ce niveau à l’échelle canadienne. Le calcul de l’indemnité d’expropriation sur la base de la valeur au propriétaire consacre le droit de propriété au détriment du droit de la collectivité de verser un prix juste, fidèle au marché et de nature à réparer les préjudices qui découlent directement de l’expropriation.

Mémoire de l’UMQ à la Commission sur le Projet de loi 16

Autrement dit, un propriétaire de terrain (de golf, par exemple) peut souhaiter y développer des centaines de logements… et demander qu’on lui verse tous les profits qu’il aurait fait si on lui interdit de le faire ! C’est ce qu’on peut entendre par la « valeur au propriétaire ». « La spéculation sur les milieux naturels ne devrait pas prévaloir sur l’intérêt collectif qui commande leur protection. », affirme le mémoire de l’UMQ.

Avec une telle logique on peut imaginer que tous les terrains potentiels seront achetés, prenant automatiquement la « valeur au propriétaire »… Ce sont les « claims miniers » qui s’invitent dans le tissu urbain ! Bon, des claims qui coûtent un peu plus que 100$…

Il faut « moderniser la Loi sur l’expropriation afin de faciliter l’acquisition d’immeubles, notamment pour la protection de milieux naturels« , (3e recommandation du mémoire de l’UMQ). La protection des milieux naturels, oui mais aussi le développement des services collectifs et de proximité nécessaires à la création de collectivités viables. Le mémoire de la Ville de Montréal souligne avec force ce que plusieurs ont identifié comme problème : les municipalités doivent fournir gratuitement les terrains pour la construction des écoles. « Plus de vingt projets de construction d’écoles sont actuellement prévus. Cela représente des coûts de près de 200 M$ seulement pour l’acquisition de terrain. » (mémoire de la ville de Montréal) Cent-vingt millions (120M$) pour la ville de Laval, qui prévoit 14 nouvelles écoles. Et 24 millions à Brossard, pour deux écoles. Pourquoi les terrains à Brossard sont-ils plus chers qu’à Montréal ? Ce devrait être moins cher en banlieue que sur l’île ? Est-ce parce que les écoles seront plus grandes ou bien que les égos y ont une « valeur au propriétaire » plus pesante ? Sur cette question de l’expropriation, le point de vue d’avocats défendant des propriétaires : Ce qu’il doit en coûter d’exproprier (La Presse, 12 avril 2023).

Les villes demandent que le Québec paie la note des terrains, en plus de celle des bâtiments, quand il décide qu’il y a besoin d’une école. Mais les villes demandent aussi que les écoles soient moins loin et moins grosses (et dépendantes du transport scolaire), ce qui semble la formule privilégiée actuellement par les administrations scolaires. Il serait sans doute plus facile aux municipalités d’assumer la contribution du terrain si le prix de celui-ci n’était pas gonflé par la « valeur au propriétaire ».

Parmi les autres choses apprises en lisant ces mémoires : il existe une Coalition des terrains de golf en transition ! Une appellation que j’ai d’abord trouvée surprenante, sans doute parce que le golf est associé pour moi à « faire des affaires »… mais en y repensant, le golf est aussi, souvent, le fait d’amoureux des espaces verts. Et le poids des joueurs de golf n’est sans doute pas très grand quand les dollars des développeurs viennent peser dans la balance. De là une Coalition de sept comités de citoyens défenseurs des golfs comme espaces verts à préserver qui «permettraient de répondre aux objectifs de développement urbain durable que s’est donnés la région métropolitaine ». En plus de promouvoir de meilleures conditions de consultation (six (6) des 13 recommandations du mémoire portent sur l’amélioration de la consultation publique) la Coalition fait des liens avec la Loi sur le développement durable (adoptée en 2006) ainsi que la Stratégie de Développement durable 2023-2028. Connaissiez-vous le principe des 3-30-300 ?

La règle du 3-30-300 mis de l’avant par l’OMS pour guider les pratiques de planification territoriales en milieu urbain :

  • chaque personne devrait pouvoir voir trois arbres à partir de son domicile;
  • le taux de canopée urbaine devrait être d’au moins 30%;
  • et l’accès à un espace vert devrait être à moins de 300 mètres d’un domicile.

Le mémoire présente la carte des territoires protégés qui ont évolués depuis 2002. Mais les résultats sont encore loin du compte, en particulier dans le sud.

Source : Ministère de l’environnement et de la lutte contre les changements climatiques; tirée du mémoire de la Coalition des terrains de golf en transition

« Pour être cohérent avec les engagements pris par gouvernement du Québec lors de la COP15, désormais nous devrons donc considérer que lorsque que nous avons moins de 30% de milieux naturels protégés dans une province naturelles ou un domaine bioclimatique, toutes les superficies qui restent sont rares et précieuses et doivent être conservées. De plus, un effort de restauration doit être déployer pour atteindre le 30%. »

« Les principaux obstacles à l’atteinte de la cible de conservation dans la province naturelle des Basses-terres du St-Laurent est liée à la forte pression d’urbanisation et la tenure privée de la majorité des terres. Pourtant, nous devons protéger et restaurer les milieux naturels qui s’y trouve pour lutter contre les effets des changement climatiques, contrer l’effondrement de sa biodiversité et donner un accès à la nature et aux espaces verts à sa population. »

Mémoire de la Coalition des terrains de golf en transition

Zonage différencié et abordable pérenne

Deux autres changements importants ont été demandés par plusieurs intervenants : l’ajout du qualificatif « pérenne » au vocable « logement abordable ».Dans la formulation de la Ville de Montréal, la recommandation clé 10Modifier la notion d’abordable par l’abordable pérenne, de façon à garantir la portée dans le temps.

Et l’ajout d’un « zonage différencié » au nouveau « zonage incitatif » prévu par le PL 16. Une demande soutenue par le Chantier de l’économie sociale (dont le mémoire s’intitule : Le zonage différencié, une réponse à la crise du logement au Québec), mais aussi par la ville de Montréal. Pour « offrir un bonus de densification octroyé spécifiquement au développement de logements pour les projets dont 100 % des unités construites sont abordables de façon pérenne. »

Si vous souhaitez vous plonger dans le texte des mémoires déposés :

Liste des mémoires sur le projet de loi 16
Union des municipalités du Québec (PDF, 956 Ko) 
Ordre des urbanistes du Québec (PDF, 1 Mo) 
-2_Entremise (PDF, 3 Mo) 
Alliance ARIANE (PDF, 1 Mo) 
Communauté métropolitaine de Montréal (PDF, 1 Mo) 
Michel Rochefort et Hélène Doyon (PDF, 858 Ko) 
Alliance des corporations d’habitations abordables du territoire du Grand Montréal (PDF, 862 Ko) 
Chantier de l’économie sociale (PDF, 1 Mo) 
Charles Breton-Desmeules (PDF, 2 Mo) 
Association professionnels construction habitation Québec (PDF, 2 Mo) 
Institut de développement urbain (PDF, 1 Mo) 
Ville de Laval (PDF, 9 Mo) 
Corporation Cadillac Fairview Limitée (PDF, 816 Ko) 
Association des directeurs généraux des municipalités du Québec (PDF, 765 Ko) 
Unité de travail pour l’implantation de logement étudiant (PDF, 622 Ko) 
Centre d’écologie urbaine de Montréal (PDF, 2 Mo) 
Société pour la nature et les parcs du Canada section Québec (PDF, 4 Mo) 
Fédération québécoise des municipalités (PDF, 7 Mo) 
Association des directeurs municipaux du Québec (PDF, 1 Mo) 
Association des aménagistes régionaux du Québec (PDF, 11 Mo) 
Regroupement des organismes de bassins versants du Québec (PDF, 6 Mo) 
Ville de Montréal (PDF, 839 Ko) 
Union des producteurs agricoles (PDF, 813 Ko) 
Ville de Québec (PDF, 706 Ko) 
Vivre en ville (PDF, 1 Mo) 
Corporation des officiers municipaux agréés du Québec (PDF, 985 Ko) 
Institut du nouveau monde (PDF, 1 Mo) 
Corridor appalachien (PDF, 914 Ko) 
Coalition Terrains de golf en transition (PDF, 1 Mo) 
Fédération des producteurs forestiers du Québec (PDF, 1 Mo) 
Collectif G15+ (PDF, 1 Mo) 
Association des architectes paysagistes du Québec (PDF, 1 Mo) 
Paré + Associés inc. (PDF, 1 Mo) 
Les liens conduisent au site gouvernemental. Si la disponibilité des documents vient à faire défaut, je pourrais déposer les documents sur un répertoire accessible de ce blogue.

Notes

  • 1
    Un claim minier est un droit exclusif permettant de vérifier la présence de minerai sur un territoire de 160 000 mètres carrés. Pour moins de 100 $, l’acquisition d’un claim se fait en quelques minutes seulement par l’entremise de la plateforme de gestion des titres miniers (GESTIM) du ministère des Ressources naturelles et des Forêts.– Ici, le libellé de l’article 246 (voir ci-après) me semble donner beaucoup plus qu’un « droit de vérifier la présence ».
  • 2
    Société pour la nature et les parcs du Canada, section Québec
  • 3
    (colonne de droite, en haut, deuxième item sous le titre Document(s) associé(s) au mandat)