données administratives utiles

[RESEARCH] Use of administrative data or clinical databases as predictors of risk of death in hospital: comparison of models: « Objective To compare risk prediction models for death in hospital based on an administrative database with published results based on data derived from three national clinical databases: the national cardiac surgical database, the national vascular database and the colorectal cancer study. »(Via BMJ Online First.)

À l’heure où l’on expérimente différentes formes de suivis et tableaux de bords, il peut être intéressant de voir que les données recueillies à des fins aadministratives peuvent aussi servir à prédire les risques et éventuellement les réduire.

l'éthanol polluant; haute pression : c'est dans la tête; la dépression, pas sûr…

Étude : Les véhicules qui fonctionnent à l’éthanol seraient plus polluants que ceux n’utilisant que de l’essence: « Les véhicules qui fonctionnent à l’éthanol seraient plus polluants que les véhicules n’utilisant que de l’essence. Ils provoqueraient même davantage de maladies et de décès. »

Découverte : La haute pression sanguine serait d’origine cérébrale, selon un chercheur britannique: « La haute pression sanguine serait d’origine cérébrale, et non un problème relié au coeur, aux reins ou aux vaisseaux sanguins, comme l’estimaient traditionnellement les chercheurs. »

Pas moins de 25 % des diagnostics de dépression nerveuse sont erronés, avancent des chercheurs américains: « Un quart des diagnostics de dépression nerveuse sont erronés, avancent des chercheurs américains qui ont réétudié le dossier de 8000 personnes chez qui des médecins avaient diagnostiqué cet état. »

(Via R-C | Science et santé.)

Les apparences sont souvent trompeuses, les remèdes pas toujours sûrs et les problèmes pas toujours où l’on croit.

Adieu JeanD

Un fichier MP3, 2min38s Parti sans laisser d’adresse (4,8Mo)

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(il se peut que vous ayez à cliquer plus d’une fois…sur le vert, puis le rouge…)

À Jean D.

Parti sans laisser d’adresse

Il est trop tard pour te dire à quel point ta présence tranquille était appréciée, apaisante.

Trop tard pour la faire, cette randonnée promise.

Parti sans dire au revoir, tu nous laisses pantois. Avec ce remord, cette blessure, ce regret de tout ce que nous aurions pu faire encore et que nous avons reporté comme si la vie n’était pas aussi courte, comme si le temps ne nous était pas compté.

Je t’en veux, Jean D. pour ce que tu n’as pas dit, pour cet orgueil sans fond qui nous empêche de tendre la main.

Tous ces moments évanescents, ces occasions ratées; tous ces silences qui deviennent lourds rétrospectivement. Continuer la lecture de « Adieu JeanD »

DrupalEd

L’environnement complet, enfin ! La totale… espace personnel, espace de groupe. création de groupes de travail par les individus, possibilité de créer des espaces formels d’apprentissanges, plateforme de « podcasting » (diffusion audio ou audio-visuelle), espace WIKI (moyen d’écriture et de correction d’un texte à plusieurs mains – le plus connuétant Wikipédia), blogs, espaces de dépots de fichiers et d’images personnels, possibilité de créer des espaces privés (sur invitation seulement), agendas de cours et travaux, calendrier d’événements, création de listes d’amis, de références construites (social bookmarking)… Que vouloir de plus ? le moyen de retrouver le bas manquant dans la sècheuse ? C’est compris !! -par FunnyMonkey – et Stephen Downes

Reste à trouver une communauté de pratiques intéressée…

Some of the functionality within this site includes:

  • a personal workspace;
  • a group workspace;
  • the ability for site members to create informal working groups;
  • the ability to create formal class spaces;
  • a podcasting platform;
  • a WYSIWYG text editor;
  • wiki functionality;
  • personal and class blogs;
  • rss feeds for the entire site, individual courses, individual terms, and individual users;
  • personal image galleries;
  • personal file repositories;
  • the ability to create private, invitation-only groups;
  • social bookmarking, with searching within bookmark descriptions;
  • spam protection;
  • assignment calendars by course;
  • event calendars for site-wide events;
  • configurable user profiles with searchable text descriptions;
  • the ability to create lists of « friends » among site members;
  • the ability to find the missing sock in the dryer.

de la place à l'amélioration pour la santé publique

La réduction des écarts entre riches et pauvres en termes d’années de vie perdues a été importante au cours des 25 dernières années au Canada. La différence en années de vie perdues « attribuables à une cause traitable médicalement » a chuté de 60% pour les hommes et 78% pour les femmes… alors que la différence (l’écart) attribuable à des causes liés à la santé publique a augmenté de 1% pour les hommes et de 20% pour les femmes. L’article conclue qu’il y a donc un potentiel de développement du côté santé publique. [Journal of Epidemiology and Community Health] – tiré du Quotidien de Stat-Can.

Façon optimiste de voir les choses… On pourrait dire en regard des mêmes données que « l’effet de société » sur la santé a été délétère alors que le système de soins avait un impact positif. Ce qui devrait donner des arguments pour des investissements en prévention et promotion de la santé… s’il y avait une volonté politique, et une volonté collective : c’est pas que de la faute aux politiciens… Je n’ai pu lire que le résumé de l’article pour le moment. Si je mets la main sur l’article complet j’y reviendrai.

même prix !

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Que des capitalistes vulgaires nous prennent pour des idiots et nous vendent au même prix les copies papiers et numériques de documents… on peut comprendre même si ça demeure inexcusable. Que des phares sur les questions environnementales fassent de même, comme c’est le cas avec ce rapport annuel de Worldwatch, c’est… pour le moins paradoxal. J’ai pas le goût de sortir mon anglais ce matin, mais je compte bien leur envoyer une petite note.

à qui appartiennent ces textes ?

Comment peut-on accepter, sous quelle logique biscornue, que des documents d’intérêt public (enfin il faut le supposer puisque c’est le public qui a payé pour la production de ces documents) ne soient publiés qu’en format PDF « barrés » : sans qu’on puisse en copier un seul mot.

Des exemples ? Je dois actuellement rassembler des informations (statistiques, chiffres et expériences) autour du thème de la santé mentale pour alimenter la réflexion de notre institution à propos des services que nous rendons et que nous devrions rendre dans ce domaine.

La problématique du suicide est importante au Québec, avec un taux des plus élevés au monde. Dans le quartier où je travaille, le taux de suicide (33 pour 100 000) est plus du double de celui du Québec . Je trouve une étude, sur le site de la Santé publique de Montéal: Vers une meilleure continuité de services pour les personnes suicidaires : évaluation d’implantation du protocole MARCO. Cent quarante-six pages d’information sur le phénomène, les moyens de le prévenir…

copier.jpgJ’aurais bien aimé pouvoir inclure quelques paragraphes et tableaux tirés de cette étude dans la synthèse à laquelle je travaille. Non. Pas possible. Même chose pour un autre document sur la santé mentale, produit par la même direction de la santé publique. En fait pour tous les documents de la série des portraits sociosanitaires réalisés pour chaque CSSS. Ce sont des documents supposés servir à l’orientation de l’action des CSSS… mais on ne peut en copier une ligne.

Même les universitaires ne sont pas aussi protecteurs de leurs publications : ils souhaitent habituellement que leurs idées circulent, que leurs papiers soient cités par d’autres. Cela ne semble pas être le cas de ces auteurs…

Ajout : (2007.04.11) Je crois que le titre de ce billet pourrait porter à confusion : je ne veux pas nier la responsabilité personnelle et professionnelle des auteurs de ces textes. Je ne veux même pas me prononcer sur la question des droits d’auteur, à partager (parfois) entre l’employeur et l’employé… Je voulais seulement lancer un cri au nom de ceux qui veulent utiliser ces textes… Un débat qui a conduit certains centres de recherche, notamment celui du LAREPPS, le CRISES à l’UQAM, le CRDC à l’UQO… à ne pas « barrer » leurs textes, au risque de voir des gens les plagier. L’argument de certains « protectionnistes » est qu’ils ne veulent pas que les gens les utilisent n’importe comment. Drôle. Vraiment.

la prévention contre l'équité ?

Un article très provocateur tiré du très réputé British Medical Journal, écrit par une omnipraticienne anglaise, Iona Heath : In defense of a National Sickness System. J’avais conservé sur mon bureau ce court article d’une page, dont je vous cite donne ici un assez long extrait :

A National Health Service committed to prioritising the prevention of sickness above its treatment would accelerate the pursuit of biometric risk factors for this or that disease and the development of statistically effective treatments for each one in turn. This process legitimises investment in the wholesale drug treatment of healthy people and the increasing costs of this begin to pose a very real threat to the provision of universal healthcare systems that are available and accessible to all. No universal healthcare system, funded through taxation, can possibly pay for the pharmaceutical treatment of all risks to health. An excessive and unrealistic commitment to prevention of sickness could destroy our capacity to care for those who are already sick; everyone, in time, must become sick and die. One of the ambitions of preventive health care is that it will reduce the gap between rich and poor, but health inequalities reflect wider societal inequalities and cannot be solved by a health service operating within a persistently unequal society. As Peter Skrabanek asked many years ago, why does poverty matter only when it creates illness and disease? Why are we not appalled by poverty because it is “cruel, demeaning and unjust” long before it manifests itself as ill health? Through recent advances in psychoneuroimmunology, we begin to understand how the chronic psychosocial stress of finding oneself at the bottom of society’s pile leads to compromised immunity, disordered metabolism, and premature disease. The primary solution should not be medication but a genuine commitment to fairness and justice in a humane society. [BMJ]

Je ne suis pas certain que l’article soit accessible aux non abonnés au site (de là la longue citation). C’est un discours plutôt iconoclaste que de défendre un « système de maladies ». Sûr que la prévention n’est pas suffisamment développées dans nos systèmes encore très médico-pharmaco-hospitalocentrés. Mais il n’est pas inintéressant de se rappeler que le développement de méthodes massives de dépistage et de traitements précoces peuvent amener non seulement une médicalisation (préventive) de la société entière – le pouvoir des ayatollahs de la santé publique – mais aussi une certaine dimminution de l’équité dans l’accès aux soins pour les malades, en contexte de ressources limitées. N’est-il pas évident que plus il y aura de systèmes élaborés de prévention et de pressions sociales pour des comportements sanitaires… plus il y aura en corollaire une certaine stigmatisation des malades ? Et sa note sur la connaissance (psychoneuroimmunologique) de plus en plus fine que nous avons des processus qui conduisent ceux qui sont au bas de l’échelle sociale à devenir plus malade plus tôt nous rappelle que l’équité en matière de santé passe plus par la justice sociale et économique que par la prévention.

la transparence radicale

Radical forms of transparency are now the norm at startups – and even some Fortune 500 companies. It is a strange and abrupt reversal of corporate values. Not long ago, the only public statements a company ever made were professionally written press releases and the rare, stage-managed speech by the CEO. [Wired]

Une des questions que nous abordions, cette semaine au CSSS, lors d’une discussion sur l’approche et la responsabilité populationnelles (documents du MSSS: cadre de référence du projet clinique; Le projet d’intégration des services) . En effet, comment élever le niveau de confiance entre acteurs locaux, en particulier de ceux qui ont une grande méfiance à l’égard des « bureaucrates du gouvernement » ? Ici je ne pense pas seulement aux organisations communautaires, dont une frange est particulièrement et ouvertement critique… mais aussi aux cliniques médicales privées, aux petites entreprises du domaine de l’hébergement des aînés…

La transparence, telle fut l’une des réponses à cette question. Il faudra que cette immense et nouvelle institution (nous étions 240 employés au CLSC, nous sommes maintenant 2500 au CSSS) « mette ses trippes sur la tables ». Enfin, ça sera peut-être pas aussi laid (et odorant) ! Mais il faudra quand même changer l’attitude, traditionnelle et normale pour toute organisation, de fermeture et secrets pour une autre qui saura convaincre que nous sommes sincères et n’avons pas d’agenda caché. Sûr que pour certains « paranos », plus nous mettrons d’efforts à « être transparents » plus nous aurons quelque chose de gros ou de grave à cacher… Mais pour les autres, les autres producteurs de services sociaux et de santé sur le territoire local, c’est la seule façon de construire ce qu’on appelle le réseau local de services, un réseau qui doit assumer, volontairement, une responsabilité populationnelle à l’égard de l’état de santé et de bien-être de la communauté locale. Utopie ? Un beau défi dirais-je. Et ça me rassure de lire des articles comme ceux du magazine Wired qui nous montrent que cette orientation vers la transparence n’est pas une lubie de fonctionnaire ou un truc retors de politicien mais bien une stratégie de plus en plus utilisée, même par les corporations privées.

Faire preuve de « transparence radicale », c’est dire aller plus loin que d’ouvrir la porte sur un ou deux placards… L’enjeu de cette responsabilité populationnelle partagée interpelle les CSSS dans leur capacité à mettre en place une nouvelle gouvernance.

(Cette g)ouvernance s’exerce dans un réseau d’acteurs et d’organisations qui ne sont pas soumis à une autorité hiérarchique simple et clairement définie [conférence de Jean-Louis Denis, à l’AQESSS 2006]