Gilles en vrac… depuis 2002

un grand récit de Taylor

A Secular Age (Une ère laïque ). Malheureusement non encore traduit… mais une petite conférence de l’auteur lui-même présente courtement (30 minutes) et de manière élégante, comme sait toujours le faire Charles Taylor, le sujet, et en français sur le site La vie des idées. Si vous n’avez pas l’intention de lire les 848 pages.

Le débat me permet de découvrir un ensemble de carnets (blogues) animés par le Social Science Research Council, dont un porte spécifiquement sur cette parution.

En français, il y a aussi la présentation d’Antoine Robitaille, dans Le Devoir, datant de l’an dernier, moment de parution de l’ouvrage de Taylor qui était, à cette époque en pleine commission sur les « accomodements raisonnables ».

J’en suis pour le moment à la page 51… je ne sais pas si je me rendrai à la fin dans cette édition, ou si je ferai comme avec son Les Sources du moi, commencé dans la langue originale et poursuivi en français lorsque la traduction fut disponible, puis terminé lors d’un court séjour à l’abbaye de St-Benoît-du-Lac (ici le site vous reçoit avec du chant grégorien)? Je n’ai pas regretté l’effort… et si on en croit certains critiques, ce dernier ouvrage du philosophe montréalais est de la même envergure : « It is a book that no one interested in religion, philosophy, ethics, politics, and art in Western society and culture can afford to neglect. »

Addendum (08.09.19) : un autre article sur l’ouvrage de Taylor, tiré du New York Times. Une source citée par Raikhel, du blog collectif Somatosphere qui souligne aussi le court (relativement) billet de Taylor lui-même, intitulé The Porous and Buffered Selves, sur le blog du SSRC (Immanent Frame) dont je parlais.


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