Gilles en vrac… depuis 2002

pouvait-on prévenir ? peut-on guérir ?

Dans Mother Jones, un article (Buying the Bull) sur la faute des journalistes qui n’ont pas su prévenir la crise actuelle… Mais il y a surement eu des dénonciateurs – annonciateurs de la fin de la bulle. Ils n’ont pas été écoutés, ni publiés parce que personne n’écoute les oiseaux de malheurs pendant les longues périodes de croissance : ce serait se priver, refuser de s’enrichir alors que tous sont plongés dans l’auge du moment. S’enrichir pendant quelques années en participant à cette gabegie de ressources, de moyens… au risque, avec la certitude que ça finira mais qu’on en aura au moins profité un temps !

Peut-on s’attendre à autre chose qu’une utilisation de la conjoncture pour avancer son programme conservateur sous couvert de « solution à la crise », de la part d’un leader aussi dogmatique et idéologique que Harper ? Réduction d’impôts et de taxes, distribution de $ à la classe moyenne mais surtout, surtout pas de soutien systématique aux victimes des déséquilibres et inéquités engendrées par le capitalisme : ce serait enfreindre la religion conservatrice qui dit qu’il faut laisser les faibles être mangés par les forts. Le problème c’est que ce sont les forts qu’on aide, actuellement !!

Je crois qu’il faut absolument garder ouverte et vive la possibilité d’un gouvernement de coalition… Non pas un gouvernement de coalition mais un gouvernement de solutions.

Articles à lire : Doug Saunders,du G&M, Crashonomics: the secret formula; Mother Jones, Stimulus is for Suckers.

Voir aussi une page que j’ai commencée sur le thème : Savoir réducteur et conscience holiste. «Ni Dieu, ni maitre. Juste un jardinier. Le développement scientifique et économique a été à ce point étroit de perspective et de courte vue que nous avons agi comme si on pouvait changer de planète, une fois celle-ci usée.»


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