Gilles en vrac… depuis 2002

la vertu… sans le sacrifice ?

Les nouvelles sont mauvaises (IVe Rapport IPCC), mais, lueur d’espoir, les canadiens en sont conscients et semblent prêts à faire des sacrifices (Sondage d’opinion de Strategic Counsel)… Enfin, surtout que les autres en fassent. Bon, il y a quand même 55% des canadiens prêts à faire de gros sacrifices mais seulement 31 % prêts à payer leur essence significativement plus chère.

Parmi les solutions possibles… la géothermie. Un rapport récent et volumineux (400 pages) sur la question d’un comité du MIT : « The Future of Geothermal Energy » (PDF, 14.1 MB). Merci Alex.


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Commentaires

3 réponses à “la vertu… sans le sacrifice ?”

  1. Voici ce que j’ai écrit sur le sujet dans mon blogue
    Cap sur l’action
    Malgré toute la grisaille sur le front de l’environnement, grisaille particulièrement manifeste au niveau politique, il semble bien que nous ayons été récemment projetés au cœur d’une situation radicalement nouvelle, difficilement prévisible et que l’on pourrait qualifier d’opportunité historique. Je crois que cette situation nouvelle commande des initiatives propres à faciliter l’émergence d’un puissant mouvement de lutte au réchauffement global.

    Le quotidien le plus important au pays, le Globe and Mail, n’hésite pas à qualifier de moment décisif le nouveau paysage politico-environnemental révélé par le sondage qu’il a lui-même commandé (en collaboration avec le réseau CTV) et révélé dans son édition du samedi 26 janvier 2007. Qu’on en juge : 78 % des Canadiens interrogés disent qu’ils ont pu observer directement les changements climatiques; le même pourcentage est d’avis qu’il en coûtera aux générations futures.

    Soixante-dix-neuf pour cent des répondants appuient l’imposition d’une taxe au carbone auprès des industries. Une majorité claire favorise l’établissement de quotas individuels de consommation d’hydrocarbures. Neuf répondants sur dix se disent prêts à faire des sacrifices pour contrer le réchauffement, 55 % se référant à des sacrifices substantiels alors que 38 % ne consentiraient que des sacrifices mineurs. Presque les deux tiers (62 %) accepteraient un ralentissement significatif de la croissance économique aux fins de ralentir le processus. Enfin, 71 % des personnes interrogées pensent que les changements climatiques peuvent être contrés partiellement alors que 12 % sont d’avis qu’ils peuvent l’être complètement.

    Je suis d’avis qu’une telle conjoncture nous impose la responsabilité de faire tout ce qui peut être entrepris pour cristalliser cette prise de conscience et volonté d’agir en un flot d’actions qui, entrant en synergie, formeraient un puissant mouvement de changement …

  2. Gilles

    Merci Jean,

    C’est intéressant de souligner l’avancée de l’opinion publique et la conjoncture que cela ouvre vers des changements significatifs.

    Un « puissant mouvement de changement » c’est en effet ce qu’il faudra. Notre démocratie parlementaire saura-t-elle, dans ses processus normaux, piloter un tel changement ou s’il ne faudrait pas penser en termes de « états généraux » ou « programme national d’urgence » qui transcenderait les partis et les obligerait tous… ?

  3. Je crois que nous avons des buts en commun, bien que vous êtes beaucoup plus familier avec les OBNL québécois de tout espèce. Voir mon site Environnement, paix et justice sociale http://pages.videotron.com/fdmillar/eps/epslinks.html
    et m’envoyer un courriel si vous y entrevoyez une possibilité de collaboration avec ROJeP et Vents Croisés. On s’est rencontré cet automne à Yulblog.

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