une piste à ouvrir


Il y a quelques années j’ai produit un petit document argumentant pour la création d’une piste cyclable qui ferait le tour des quartiers centraux de Montréal (malheureusement en format Flash, qui n’est plus supporté par les navigateurs d’aujourd’hui) en suivant la voix ferrée. C’est après avoir fait à quelques reprises le chemin à pied (21 km) en prenant des photos que j’eus l’idée d’un tel document… pour partager ma « découverte ».

On peut voir les quelques 190 photos prises le long de ce parcours, sur Flickr à cette adresse : https://flic.kr/s/aHsiNkPcvy

J’aimerais bien refaire ce parcours mais en ski cet hiver. En partant de la piste des Carrières, coin Dandurand & Cartier, jusqu’à Montréal-Ouest, il doit bien y avoir 15 Km. S’il y a un peu de neige, ce serait certainement intéressant. J’ai tracé le parcours en pointillés sur la carte. En vert pour la partie où il y a une piste cyclable. En bleu, où il n’y a plus de piste mais où on peut facilement suivre sans danger la voix ferrée… qui d’ailleurs est très peu utilisée dans cette partie. Si vous êtes amateur de ski de fond… ça vous tente de le faire avec moi ??

partenariat et cadre de référence

Une rencontre se tenait il y a peu avec les organisateurs communautaires et les cadres-programmes de notre établissement où l’on nous a présenté le Cadre de référence sur le partenariat avec le milieu communautaire. Dans la discussion qui a suivi je suis intervenu à la fin pour avancer, bien maladroitement, quelque chose qui aurait dû ressembler à ceci : beaucoup de choses sont dites à propos des ententes de services pouvant être conclues entre organisations communautaires et institutions publiques, que certains voient d’un mauvais oeil, comme devant être limitées au minimum, de façon à maximiser le mode de financement de la mission des organismes et ainsi respecter leur autonomie.

Mais il y avait un absent dans tout le débat, quasiment un tabou… à savoir l’utilisation de ressources privées, dans le cadre d’ententes de services ou de partenariats, peu importe ici. Pourtant, il me semble que cette alternative se posera toujours, concrètement, lorsqu’il s’agira pour l’institution de trouver une réponse réelle à des besoins. C’est drôle que ce soit la représentante du milieu communautaire qui a semblé la plus à l’aise avec mon intervention : peut-être étaient-ils les seuls à y avoir réfléchi ?

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sources de bonheur, inégalités d'utilisation des systèmes de santé

Des annonces tirées du Bulletin du Réseau sur le vieillissement. Bonne lecture et bonne semaine !

Sondage auprès des personnes de 55 ans et plus. Rapport de recherche (2006)
(…)La Chambre des notaires du Québec, en collaboration avec le Conseil des aînés du Québec, désirait sonder les aînés sur différents aspects les touchant, notamment leurs sources de bonheur et d’inquiétude, leur mode de vie, leurs attitudes et comportements à l’égard du travail ainsi qu’en matière de protection du patrimoine.

Inequality in health care use among older people in the United Kingdom: an analysis of panel data (2006)
Publié sur le site de la London School of Economics and Political Science, ce document analyse les inégalités dans l’utilisation des soins de santé chez les personnes âgées du Royaume-Uni. Les auteurs mettent l’accent sur les liens entre les inégalités de revenu, la santé et l’utilisation de certains services.

aînés avec déficits cognitifs; utilisateurs d'urgences

Publié sur le site de BMJ

[RESEARCH] Community based occupational therapy for patients with dementia and their care givers: randomised controlled trial: « Interventions 10 sessions of occupational therapy over five weeks, including cognitive and behavioural interventions, to train patients in the use of aids to compensate for cognitive decline and care givers in coping behaviours and supervision. » (…) Results Scores improved significantly relative to baseline in patients and care givers in the intervention group compared with the controls (Via BMJ Online First.)

Un résultat encourageant, décrivant les effets mesurables et persistants d’interventions courtes auprès d’aînés avec déficits cognitifs.

Une autre recherche de la même revue n’est pas aussi concluante : le suivi (case management) de personnes âgées à risque (utilisatrices de l’urgence) ne démontre pas (pas encore) d’effets positifs en terme d’hospitalisation, ou de mortalité… C’est une avenue qu’on songe à utiliser ici aussi. Les aînés qui se retrouvent à l’urgence, le font en bout de ligne… Peut-être que l’hypothèse d’un usage inapproprié et donc facilement résorbable est à revoir ? Ou encore il faudra plus qu’un suivi en case management.

quand le marché ne suffit plus

Lors d’une conférence sur la croissance des ménages d’une personne, organisée par la SHQ et l’INRS – Urbanisation, culture et société, dans le cadre des Entretiens sur l’habitat, certaines interventions mettaient en lumière une tendance du marché actuel de l’habitation qui risque de favoriser un deuxième exode des ménages : après les familles durant la première vague d’étalement urbain, les aînés risquent de se tourner vers les banlieues eux aussi, si les prix continuent de monter dans les secteurs à haute densité comme ils le font. Ce qui irait à l’encontre des objectifs de développement urbain souhaitables mais aussi à contre sens de la logique de l’offre de services à mettre en place pour ces clientèles vieillissantes.

La décision d’acheter une maison est une décision lourde de sens : pour plusieurs, c’est une composante importante de leur programme d’épargne « pour leurs vieux jours ». Si les « règles du marché » (ne devrait-on pas dire l’absence de règles, ou la jungle dans ce cas ?) rendent plus attrayant ou abordable le fait de continuer d’avoir une auto et de s’éloigner un peu plus des centres… les retraités risquent de le faire d’autant plus facilement qu’ils n’ont pas autant de contraintes de temps. Doit-on accuser « le marché » de ne pas avoir le pouvoir ou le désir de planifier le développement ?? Ou si ce n’est pas, justement, au politique de planifier !? C’est un bel exemple de « contrainte habilitante » que cette nécessaire planification urbaine qui exige un minimum de vision et de courage politique. C’est sûr que ceux qui « suivent les tendances » du marché s’opposeront avec vigueur à toute planification : ils ont acheté ces terrains sur la crète de la vague de l’étalement, ils ne veulent pas qu’on dévalorise leur capital en favorisant la concentration urbaine.

Mais cette reconcentration est nécessaire et urgente, non seulement pour des raisons écologiques, mais pour la qualité de vie que nous nous offrirons à nous et nos enfants.

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Incidemment, sur le site de l’INRS, quelques publications récentes d’intérêt : Les municipalités et les services en ligne : la contribution des TIC au développement des collectivités locales, (format PDF : 1,41 Mo); La participation des aînés à la conception et à la gestion des projets résidentiels au Québec, (format PDF : 2,53 Mo)

une campagne qui a fait du chemin

Je viens de trouver cette annonce dans le bulletin publié par l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal. Bien !

nouveau-1.png La Journée internationale sans achat aura lieu le samedi 25 novembre. Remettons l’épicerie au dimanche et profitons de ces 24 heures pour réfléchir sur l’impact social, économique et écologique de la consommation des pays riches sur l’ensemble de la planète.

N’oublions pas que 20 % de la population mondiale consomme 80 % des ressources planétaires…

Dans le même ordre d’idées, ou plutôt en provenance de la même source (Direction réseaux) le lancement du Guide santé. L’information distribuée sur ce site semble appartenir à une corporation privée Médimed inc. Sur un site gouvernemental… alors que versée dans le domaine public, cette information (qui de toute façon concerne les problèmes quotidiens et les remèdes connus…) pourrait, devrait être diffusée par d’autres moyens, notamment à ceux n’ayant pas accès à Internet!

la joie de lire

lartdelajoie.jpgJe termine, le sourire aux lèvres, ce roman de 600 pages, L’art de la joie, d’une auteure italienne que je ne connaissais pas Goliarda Sapienza. Je voulais le terminer aujourd’hui pour pouvoir le prêter : c’est le genre de roman qu’on ne veut pas laisser sur la tablette. L’histoire d’une femme au long du siècle, en Sicile, passant de la misère au cloitre, puis à la vie aristocratique… sans perdre son esprit critique, se liant aux socialistes, aux antifascistes durant la guerre. L’histoire de ses relations, avec des hommes, des femmes… de ses enfants, de leurs enfants…

Autres lectures en cours : Qui dit je en nous ? de Claude Arnaud. Sur cette question de la toute relative unité du sujet. Alors que l’époque voue à l’individualité et l’identité une dévotion quasi religieuse. Je le commence à peine mais la qualité de l’écriture m’invite à poursuivre. Ce livre a gagné le prix Fémina 2006 pour les essais.

Finalement, ce qui intéressera les gestionnaires d’associations et organisations communautaires Fonction de direction et gouvernance dans les associations d’action sociale, publié chez Dunod par Francis Batifoulier et François Noble. Jusqu’ici (rendu à la page 78) les auteurs font une belle présentation des enjeux et de l’évolution du rôle et des rapports des associations avec l’État, mais aussi avec leurs employés, leurs clientèles ou usagers… Même si les descriptions concernent la France, les similitudes avec les développements au Québec en feront une lecture stimulante pour des dirigeants (bénévoles ou salariés) d’organisations de ce côté de l’Atlantique.

deuxième position

Si Sylvain est en première position sur Google, en date du premier novembre (et il l’était encore aujourd’hui), je suis en deuxième position lorsqu’on google « gilles », derrière Gilles Villeneuve, mais devant Gilles Vigneault, et Gilles Duceppe. Bon, certains diront que je suis en quatrième position, mais quand même : les trois premiers sites portent tous sur Gilles Villeneuve !

un yulblog dynamique

Ça fait des mois que je n’étais allé au Yulblog, cette rencontre mensuelle des blogueurs de Montréal. En fait la dernière fois, ça se tenait encore à La Cabane, rue St-Laurent. L’environnement de la Quincaillerie est plus intéressant.

J’y ai revu des anciens dont Michel Dumais, Sylvain Carles, Eric Baillargeon, dont j’apprécie particulièrement les photos et autres gens influents de la blogosphère… J’ai aussi rencontré des blogueurs qui sont peut-être plus nouvellement arrivés mais qui sont vite montés au « firmament » de la popularité : Caroline, la « mère indigne » (incidemment un des blogs les plus populaires de l’heure) qui est aussi doctorante en philosophie, Michel, un enthousiaste du e-marketing, François, de blogstory… J’ai aussi appris l’existence d’un blog de podcast, In over your head – dont les productions sont même diffusées sur Sirius. Un autre que je découvre à l’instant, par le biais de la vidéoblogueuse Véro.b, d’un blogueur de Sorel: Postmodernisme.

Il y avait aussi André qui faisait le tour des gens leur demandant ce qu’il faudrait inventer comme fête pour supporter novembre. Voir la liste des réponses. Disons que je n’étais pas au sommet de ma forme créative en proposant la « Fête de la laine »… mais quelques propositions sont drôles et ça a eu le mérite de faire circuler une liste de présences qualifiée.

Cette soirée terminait ma seconde journée de marche : aller au bureau (5,6 km), de retour du métro Mot-Royal (1 km) et aller-retour au Yulblog (2 Km) ce fut donc une journée de presque 9 km de marche !