attendre le léopard

Finalement, après avoir joué un peu avec TNTlite et GRASS, je crois que je vais attendre ma version de Léopard, qui incluera Boot Camp et me permettra ainsi de rouler Mapinfo, déjà assez complexe à maîtriser. TNTlite semble un peu plus facile d’approche que Grass mais les limites de la version « lite » sont telles que je ne pourrais même pas créer une carte des secteurs de recensement de mon territoire… Et je n’ai pas le goût de me taper une courbe d’apprentissage à la verticale pour si peu me servir de GRASS.

Et puis, avec Boot Camp, je pourrai peut-être recommencer à utiliser mon Dragon, qui ne fonctionnait pas très bien sur mon portable… et qui n’avait pas son pareil sous OS X. Avec l’accumulation d’expérience la performance de ce logiciel de dictée est vraiment devenue remarquable…

Quelques autres applications dont j’apprécierais le « retour » sur mon ordinateur à la maison: SPSS, bien que mon utilisation soit plutôt rare; Excel ! Hé oui, après avoir tenté d’utiliser le nouveau Numbers de Apple, les contrôles sur la mise en forme sont tellement limités dans ce dernier (même si les graphiques sont beaux) que par comparaison Excel devient très « amical » même si un peu moins élégant!

quelques rapports et données récents

L’ICIS publiait récemment un rapport sur Les soins de santé au Canada 2007 où l’on peut voir que la part des hôpitaux dans le « gâteau de la santé » est passée de 45% à 30%.

Le langage n’est pas innocent (on s’attendrait à mieux de la part d’un institut qui se veut être au dessus de la mêlée ) « Le secteur public a englouti environ 72 % de ces dépenses, et les 28 % restants ont été pris en charge par le secteur privé, principalement par des paiements directs. » C’est moi qui souligne.

D’autre part,

[E]n 2004-2005, les patients qui ont reçu un diagnostic de maladie mentale représentaient 6 % de l’ensemble des sorties (congés ou décès) enregistrées dans les hôpitaux généraux du Canada, mais 13 % de l’ensemble des jours-présence des patients hospitalisés. (…) Au cours de la même période, les chiffres combinés des hôpitaux généraux et psychiatriques démontrent que le diagnostic principal pour plus du tiers (34 %) de l’ensemble des sorties associées à la maladie mentale était lié aux troubles de l’humeur, suivis des troubles schizophréniques et psychotiques (21 %) et des troubles liés à la consommation de psychotropes (16 %). [ Services de santé mentale en milieu hospitalier au Canada 2004-2005]

Aussi, l’évolution du rôle des médecins montre que « en 2003, plus de 84 % des médecins de famille dispensaient des soins de santé mentale (p. ex. counseling et psychothérapie familiale ou de groupe) ». Une proportion n’ayant pas changé de 1994 à 2003. Mais ces chiffres sont pour le Canada. Dans l’analyse des profils provinciaux, on peut voir que ce taux se situe pour le Québec à 79%, soit 10% de moins que l’Ontario. Ce qui s’explique peut-être par la consultations deux fois plus importante des psychologues par les Québécois que les Canadiens (4% VS 2% ont consulté au cours de la dernière année, suivant l’ESCC 1.2 ); ce dernier fait s’explique (à moins qu’il n’explique… la poule ou l’oeuf ?) quand à lui par la présence de deux fois plus de psychologues au Québec qu’au Canada (cité par Fournier). Le problème c’est que les psychologues, eux, ne sont pas couverts par l’assurance publique.

géo-mapping sur Mac

Je me suis finalement décidé d’essayer une couple de logiciels de cartographie de données fonctionnant sur Mac. Utilisant Mapinfo au bureau j’ai cherché depuis quelques temps une version Mac ou quelque chose de semblable – enfin, à un prix plus abordable ! J’ai trouvé deux solutions, que je n’ai pas encore essayées, seulement téléchargé les 400 Mo de logiciels.

Il s’agit de GRASS (Geographic Resources Analysis Support System). Un logiciel « ouvert » et gratuit… mais qui semble un peu rébarbatif à l’approche. Et puis TNTlite, qui me permet d’importer des fichiers MIF (format MapInfo). J’en reparle.

Et comme j’ai décidé de passer (pour 48 h = 5$) en « très haute vitesse » (téléchargements à 950 kb/sec) afin de télécharger ces logiciels lourds… j’en profite pour uploader quelques images (lentes à téléverser habituellement sur mon compte Flickr, car je veux les rendre disponible à haute résolution)… Et puis je me rappelle avoir entendu parler d’un bidule (plug-in) pour Aperture (ou Lightroom) permettant de lancer l’exportation directement du logiciel photo. En fait les deux existent. J’ai essayé le premier. Ça fonctionne bien. Pour le second, je verrai demain ou samedi. Comment ça se fait que j’ai deux logiciels professionnels de gestion-traitement de photos, moi qui ne suis qu’un amateur ?! C’est un heureux hasard… sur lequel je reviendrai lorsque j’aurai poussé ma comparaison entre les deux. Pour le moment, Lightroom est en avance, et ce n’est pas parce que je l’ai eu gratuitement !

Alors, puisque j’ai la haute vitesse pour 48 heures et que ça ne m’a pris quelques minutes pour télécharger ces logiciels, je vais visiter iTunes !

partage

Avec Adobe Share, on peut non seulement déposer des documents accessibles à tous ou réservés à certains, mais aussi montrer un « preview » du document. Une fonctionnalité permet même de déposer une version miniature de ce « preview » dynamique (on peut tourner les pages…). Mais je l’ai enlevé de ce billet pour cause d’alourdissement de la page. Autrement dit c’est intéressant, pour une page qui est plus statique qu’un blogue : pour donner un accès visuel à un document sans que les gens aient à le télécharger… Allez-y voir, en suivant le lien. C’est un document de 8 pages, dont vous pouvez ajuster la grandeur en utilisant la glissière en haut de l’image.

quand la publicité devient répulsive

Envoyé ce commentaire ce matin…

Bonjour,

I have been an enthusiastic reader (and online subscriber) of BMJ since… years. I don’t have any moral or aesthetic objection to the presence of graphic publicities on the pages of BMJ. But lately I noticed some more aggressive (flashing white on dark green « click here » on the side bar – notably from plumicort.com) messages that are so disturbing to the eye that I have difficulties to read what I want to read. This kind of visual aggression is enough to stop me coming to your site… and subscribe your journal. Or at least to lose a part of the enjoyment I had to ccome to your site.

In one word : publicity, yes. To the detriment of the readability of your site : no !

Thanks, G.B.

IBM Lotus Symphony

Un ancien nom, de nouveaux logiciels. De quand ça date, Symphony… c’était avant l’achat de Lotus par IBM… dans la période où Lotus essayait de concurrencer Microsoft et sa suite bureautique. Le tout, aujourd’hui sous forme d’application Java, qui n’a pas de version Mac… et dont la page de démonstration n’est même pas visible sous Firefox-Mac !

IBM Lotus Symphony: « You’re in charge! Lotus Symphony is based on the Open Document Format (ODF) standard-which means you’re not locked into proprietary file formats, software licensing agreements and upgrades. Finally, free tools and freedom of choice! »(Via Stephen Downes.)

Je vais quand même regarder ça du bureau (sous Windows). Après tout, Lotus fut l’inventeur des tableurs (Lotus 1-2-3).

travail du cerveau

La physique quantique à la rescousse des neurologues déistes (ou dualistes ou métaphysiciens). Un  texte reprenant cette théorie développée (entre autres) par Schwartz et Stapp (avec la participation de Beauregard, de l’UdeM).

Comme il m’arrive parfois lorsque je ne suis pas sûr de vouloir lire un livre… je commençai celui de Schwartz et Begley (The Mind & The Brain, Neuroplasticity ans the Power of Mental Force) par le milieu. Mais je suis graduellement revenu aux chapitres précédents car les exemples de la capacité du cerveau de se redéployer physiquement étaient d’intérêt : Taub et ses patients victimes d’AVC (et sa constraint-induced therapy), Piacentini et ses malades de la Tourette, les dyslexiques de Merzenich… et les obsessifs-compulsifs de Schwartz ont tous en commun d’avoir démontré cette plasticité neuronale à l’âge adulte, une chose jugée impossible par la très grande majorité des spécialistes il y a seulement 15 ans.

C’est en arrivant aux derniers chapitres que le petit côté New Age du « mental force » dans le titre du bouquin prit toute sa force : la conscience est affirmée, Chalmers à l’appui, comme un élément aussi fondamental et essentiel que le temps, l’espace ou la masse !  La référence à la théorie quantique tente d’expliquer un mystère (la conscience, l’indétermination, la liberté d’action) par un autre mystère. Un bel exemple de matérialisme partiel, où l’on avance de solides arguments scientifiques pour décrire des phénomènes matériels (la plasticité du cerveau adulte) qui ont même des applications thérapeutiques concrètes… mais on ne peut s’empêcher de réintroduire le bon dieu par la porte de derrière.

Je reviendrai sur ces auteurs mi-scientifiques mi-new age. La courte présentation faite de plusieurs théories sous forme d’entrevues d’une vingtaine de sommités par Suzan Blackmore dans son Conversations on Consciousness est une belle manière de s’introduire rapidement aux diverses positions qui traversent ce champ complexe des sciences et philosophies de l’esprit et du cerveau. De ma tournée récente et relativement intense des derniers mois sur ces questions (ce qui explique en grande partie mon relatif silence des derniers temps sur ce carnet), j’ai été particulièrement impressionné par le Neurophilosophy at Work de Paul Churchland, et les travaux de Edelman (Biologie de la conscience), Ledoux (Synaptic Self), Dennett (Sweet Dreams), Kandel (À la recherche de la mémoire) et Imbert (Traité du cerveau).

J’ai bien tenté au cours des derniers jours de synthétiser d’une manière ou d’une autre les acquis de cette période de boulimie littéraire… mais ça n’a pas encore donné quelque chose de présentable. J’y travaille !