Gilles en vrac… depuis 2002

coûts de transaction

Mon bureau, mes bureaux devrais-je dire — physique et électronique — est encombré de documents épars, accumulés avec le temps… que je compte lire un jour… Toujours est-il que ce dimanche matin j’ouvre cet article déposé là, Oliver Williamson et la théorie des coûts de transaction (format PDF), en me demandant ce qui a bien pu me conduire à télécharger ce texte. Peut-être qu’en remontant à la source… aussi je lance une recherche sur Google, pour m’apercevoir que ce Williamson a reçu, il y a une semaine, le prix Nobel d’économie 2009, avec Elinor Ostrom.

Surprenant : j’avais téléchargé un article portant sur une théorie économique d’un auteur qui m’était inconnu, et qui reçoit maintenant le prix Nobel ! Non, je ne suis pas à ce point à l’affut des recherches pointues en économie. Ce serait plutôt Teppo Felin, que je suis de manière sporadique sur le blogue orgtheory.net et qui publiait un billet en mai dernier, en préparation d’un séminaire de doctorat sur l’économie des organisations, où il identifiait un certain nombre de textes importants, incontournables. Un billet que j’avais commenté ici, tout en cherchant à trouver sur le Web quelques-uns des textes qu’il citait. Hé bien, Teppo avait raison d’inclure Williamson dans les écrits fondamentaux !

Les commentaires suscités par cette nomination de la Banque de Suède (le prix Nobel d’économie n’étant pas le fait du comité Nobel mais bien, depuis 1969, de la Banque de Suède) mettent en lumière l’intérêt de cet économiste dans le contexte d’aujourd’hui : partenariats public-privé (fr); surveillance des banques (fr); économie et gouvernance (en); ou économie institutionnelle (fr)… En anglais, ce qui me semble un résumé intéressant des thèses de Williamson.


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